Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 19 Mar - 0:03
nettoyage pour moi
courage a ceux qui en a besoin
petrus
Messages : 1653 Points : 1633 Date d'inscription : 20/05/2014 Age : 79 Localisation : Tarn & Garonne
Sujet: bonjour et bon mardi !! Mar 19 Mar - 5:18
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 19 Mar - 6:19
Bonjour a vous toutes et tous bon Mardi Gros Bisous et bonne journée
Auzelles Membres
Messages : 743 Points : 747 Date d'inscription : 24/09/2017
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 19 Mar - 7:10
Bonjour, bonjour,
Nuit assez calme mais entrecoupée de réveil allez encore un effort et ça va le faire
Bon mardi
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 19 Mar - 8:45
Bonjour mes amis, Encore une séance chez le médecin ce matin, il va pouvoir lire les radios. Sinon, tout va bien. Un de mes fils vient déjeuner avec nous. C'est le bonheur
J'ai adoré photographier ce chien sur une plage de Maurice...
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 19 Mar - 11:15
bonjour a tous enfin le soleil est de retour il faut en profiter car chez nous sa dure pas longtemps bon mardi a tous bisous
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 19 Mar - 11:25
coucou le fofo
soleil et ciel bleu à Rouen, plus de vent et chez vous quel temps fait il ?
mon lit tourne et après ce sera le second....
comment allez vous ?
bonne journée
bisous
provence Admin
Messages : 5488 Points : 5599 Date d'inscription : 19/05/2014 Age : 83 Localisation : le bar sur loup 06620 region paca
Sujet: bonjour ensoleillé Mar 19 Mar - 11:33
bonjour ensoleillé pas bien froid Pierre passe l'aspirateur et moi je ne suis pas bien ,moral a zero parceque demain c'est le 20 mars et que de toute l'année c'est le jour dont j'ai horreur,ho! non pas que je prenne 1 an de plus mais justement j'en ai ras le bol de vivre ,mauvaire enfance,mauvaise jeunesse ,mauvais mariage,une vie ratée quoi !!! mais oui depuis que je connais Pierre je nage dans le bonheur,mais peu-être un peu tard le mal est fait et ce passé m'épuise,battue,trompée ,délaissée même par mes Enfants ,mais il me faut "vivre "pour ma petite Gipsy qui comme toujours est dans mon dos ensuite lorsqu'elle sera partie moi je partirais aussi.... je sais que vous allez "bondir "devant de tels propos mais c'est mon ressenti chaque année ce 20 mars et plus jeune comme cadeau je me retrouvais a l'hopital avec un lavage d'estomac ,suite a la prise de cachets..mais actuellement avec Pierre depuis 17 ans je vis dans un rêve,alors je dois me battre contre mes idées sordides mais c'est difficile mais vous êtes mes amies (is)
Extraits du livre « Agir et penser comme un chat »
De Stéphane Garnier
Vous êtes persuadés que nous ne faisons rien de la journée car nous n’avons pas besoin de nous agiter comme vous le faites en permanence. En réalité, contrairement à ce que vous croyez, nous sommes très utiles à l’homme. En effet, lorsque vous revenez de votre travail, stressés, pleins de mauvaises humeurs, de mauvaises ondes que vous avez emmagasinées sans vous en rendre compte dans la journée, à votre avis qui s’occupe de vous libérer de tout cela ? Pourquoi après seulement quelques instants en notre compagnie, à nous caresser, vous sentez- vous mieux comme par miracle ? De plus en plus apaisés ? Nous, chats, sommes là pour ça. À notre contact, nous aspirons en vous toutes ces mauvaises vibrations qui vous rendent si triste, en colère, mal. D’ailleurs, vous vous en rendez compte, et pensez que seule notre présence est apaisante, mais nous faisons beaucoup plus que cela sans que vous vous en doutiez une seconde. Chaque jour, nous vous soignons de tous les maux que vous inflige la vie, car nous vous aimons.
Les dictons du 19 mars : Qui veut bonne meulonnière, à la saint Joseph doit la faire. À la saint Joseph beau temps, promesse de bon an. Pour la saint Joseph chaque oiseau, bâtit son chateau.
Qualité et défaut
" Nous plaisons plus souvent dans le commerce de la vie par nos défauts que par nos qualités. " La Rochefoucauld
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Question et réponse
" Il est encore plus facile de juger de l'esprit d'un homme par ses questions que par ses réponses. " G. de Lévis
Rancune
" La neige séjourne longtemps sur les sols pierreux, mais disparaît vite sur les terres cultivées. " Pétrone
Réconciliation
" Ne vous fiez pas à l'ami réconcilié, car les bons offices n'effacent pas les anciens griefs. " G. Chapman
" Les amitiés renouées demandent plus de soins que celles qui n'ont jamais été rompues. " La Rochefoucauld
Reconnaissance
" La reconnaissance de la plupart des hommes n'est qu'une secrète envie de recevoir de plus grands bienfaits. " La Rochefoucauld
" Il n'y a guère au monde un plus bel excès que celui de la reconnaissance. " La Bruyère
Savoir
" Le savoir que l'on ne complète pas chaque jour diminue tous les jours. " Proverbe Chinois
Sensibilité
" Les biens et les maux qui nous arrivent ne nous touchent pas selon leur grandeur, mais selon notre sensibilité. " La Rochefoucauld
Société
" La société existe pour le bénéfice des hommes, et non les hommes pour le bénéfice de la société. " H. Spencer
" La société serait une chose charmante, si l'on s'intéressait les uns les autres. " Chamfort
Solitude
" L'aigle vole seul ; ce sont les corbeaux, les choucas et les étourneaux qui vont en groupe. " J. Webster
Christaline Membres
Messages : 1307 Points : 1361 Date d'inscription : 27/02/2017 Age : 56 Localisation : Limousin, 87.
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 19 Mar - 14:33
Chez nous, il fait frais, c'est, tantôt éclaircies, tantôt nuages, mais pour l'instant il ne semble pas vouloir pleuvoir... Passez un bon après-midi Je vous envoie mille bisous
* gigi *
Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 20 Mar - 0:02
onde positive a ceux qui en on besoin
Auzelles Membres
Messages : 743 Points : 747 Date d'inscription : 24/09/2017
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 20 Mar - 6:50
Bonjour, bonjour les brijoutiens,
C'est le printemps que les filles sont jolies... dès que le printemps revient...
Bonne journée de printemps
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 20 Mar - 7:15
Bonne journée a toutes et tous pour ce mercredi , les taureaux et les chevaux sont très joli dans les prés en ensoleiller de ma belle petite Camargue
petrus
Messages : 1653 Points : 1633 Date d'inscription : 20/05/2014 Age : 79 Localisation : Tarn & Garonne
Sujet: bonjour et bon mercredi !! Mer 20 Mar - 7:22
brijou1 Membres
Messages : 504 Points : 532 Date d'inscription : 26/05/2014 Age : 65 Localisation : sud
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 20 Mar - 7:37
bonjour bonjour c'est le printemps youpiiii ça donne du baume au cœur!!! je suis réveillée depuis 5h du mat j'espère pas de nouvelles catastrophes aujourd'hui je vous souhaite une bonne journée
joyeux anniversaire Provence bisous avec toute mon amitié
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 20 Mar - 9:17
bonjour a tous vous allez bien le soleil est timide ce matin je vous souhaite une agréable journée a tous bisous
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 20 Mar - 9:33
Bonjour tout le monde,
Quelque part au Maroc (Meknès)
Auzelles Membres
Messages : 743 Points : 747 Date d'inscription : 24/09/2017
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Jeu 21 Mar - 6:07
L'éphéméride du jour...
Aujourd'hui, nous fêtons les Clémence ainsi que les Benoît. Demain, nous fêterons les Léa ainsi que les Léïla, Lia et Lila.
Le 21 mars est le 80e jour de l'année du calendrier grégorien, le 81e en cas d'année bissextile. Il reste 285 jours avant la fin de l'année. C'était généralement le 1er jour du mois de germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la primevère. Le 21 mars est aussi le jour où sont né 2 jumeaux descendant de Jésus. C'est la dernière date possible, mais peu fréquente, pour l'équinoxe de mars, entre le 19 et le 21 mars (dernière occurrence en 2007, prochaine occurrence en 2102)
à Marseille : le soleil se lève à 6h 40 le soleil se couche à 18h 51 durée d'ensoleillement : 12h 10 (+3mn)
Célébrations du jour : • Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale • Journée mondiale de la poésie • Journée européenne du Sommeil
Célébration de demain : • Journée mondiale de l'eau
Citation du jour : « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels. » Anatole France
Dicton du jour : « Veux-tu oignons, seigle, petits pois ? Sème-les vers la Saint-Benoît. »
Proverbe du jour : « L'inimitié est une colère qui guette une occasion de vengeance. »
Événement du jour : 1963 : Le célèbre pénitencier fédéral érigé sur l'îlot d'Alcatraz, dans la baie de San Francisco, ferme ses portes. L'ancienne prison militaire avait été réaménagée au début des années 30 pour recevoir les plus dangereux criminels ; elle a eu notamment comme pensionnaire le gangster Al Capone. Les eaux inhospitalières de la baie de San Francisco, peuplées de requins et aux courants très rapides, ainsi que les dispositifs particulièrement imposants de la prison elle-même devaient rendre les évasions pratiquement impossibles.
L'historiette du jour : Le Lutin Malicieux de RêveDeLune La paroi rocheuse se dressait devant moi. Lisse comme une page blanche, elle me donna soudain envie d’y inscrire et d’écrire des rêves de conquête et d’évasion... Il m'apparut que tout était possible, que l'aventure et peut-être une certaine forme de reconquête commençaient là.
Lire la suite:
Je ne pouvais détacher mon regard de cette falaise qui me semblait anormalement et faussement abrupte mais sentais qu'Éric ne me quittait pas des yeux. Il m'observait avec anxiété et, au bout d'un temps qui dut lui paraître infiniment long, me dit doucement : — Comment te sens-tu ? On se prépare ? J'étais tellement ému que je ne prononçai pas un mot et me contentai d'opiner du chef. Autour de nous, quelques rares grimpeurs se préparaient, les uns pour s'élancer sur la paroi, les autres pour les assurer. Je sentais bien qu'ils ne pouvaient pas s'empêcher de me regarder depuis que nous étions sortis de la voiture pour rejoindre le départ de la voie, distante d'à peine quelques centaines de mètres du parking. « Quand on est différent », pensai-je, « la curiosité des autres est attisée ». Ce qui m'aurait insupporté encore peu de temps auparavant ne me posait plus de problèmes et je m'en sentais soulagé. Je me tournai vers Éric et lui souris. Enfin, je pus parler et murmurai : — On se prépare... et merci. Il se contenta d'un vague « hmm » gêné et se pencha vers son sac pour en extraire le contenu. Il me tendit mon baudrier et se concentra exagérément sur la préparation du matériel : il enfila son baudrier, accrocha à celui-ci mousquetons et dégaines, et déplia la corde avec soin comme s'il faisait ces gestes pour la première fois. Malgré quelques difficultés, je fus rapidement opérationnel. — Tu es prêt ? me demanda-t-il en me tendant la corde pour que je la passe dans mon assureur. Mon cœur battait si fort que j'avais l'impression qu'il allait sortir de ma poitrine. — Un petit pas pour l'humanité, un grand pas pour l'homme, c'est le monde à l'envers, m'exclamai-je. Go ! Sans plus de paroles, il attaqua la voie. Je retrouvai aussitôt les gestes adéquats, lui donnai du mou quand cela était nécessaire, ravalai la corde, etc. Je fus surpris d'exécuter ces gestes automatiquement. Certes, je les avais pratiqués plusieurs fois par semaine pendant de nombreuses années, mais les avais ensuite soigneusement enfouis au fond de ma mémoire. C'était bien simple : depuis l'accident, je ne voulais plus entendre parler de grimpe ; l'évocation de ce simple mot écorchait mes oreilles, me rendait soit muet, soit me mettait hors de moi. Mes proches avaient donc soigneusement pris l'habitude d'éviter le sujet.
Je regardais Éric évoluer avec aisance sur le rocher. Le voir effectuer la gestuelle de l'escalade : mettre les dégaines, placer ses pieds, trouver la bonne prise pour ses doigts... me remplissait de joie. Une joie indescriptible à laquelle je ne m'étais pas attendu. Tout concentré que j'étais pour l'assurer au mieux, je sentais monter en moi une impatience grandissante, un doux chatouillement au creux des reins et des fourmis dans les jambes. C'était bientôt à mon tour d'en découdre avec cette voie – d'un niveau très inférieur au mien dans le passé mais cela m'était bien égal. Si, dix-huit mois auparavant, j'aurais éprouvé du dédain pour une voie aussi facile, elle me semblait à présent une véritable promesse d'évasion. C'était incroyable : tout en suivant avec attention la progression d'Éric et en effectuant les manipulations nécessaires à sa sécurité – même si c'était une pure formalité pour lui : un 5a, pensez-vous ! –, j'arrivais à accueillir le déferlement de mes émotions avec sérénité. La grimpe allait-elle continuer à être ma passion, mon étincelle dans la vie et ce, malgré les événements contraires ?
Éric arrivait à présent à la seule vraie difficulté de la voie, à savoir un léger dévers. Pour le passer, il fallait bien monter ses pieds, appuyer sur ceux-ci pour déplier ses jambes, s'élancer et attraper au-dessus du surplomb une belle prise évidente avec sa main droite. Je ne pus m'empêcher de sourire : décrit ainsi, le geste semblait technique mais c'était loin d'être le cas. Et, pourtant, si j'avais été serein jusque-là, je me demandais à présent si j'arriverais à prendre appui sur mes pieds ou plutôt sur mon unique pied de chair et de sang, le gauche, et ma prothèse côté droit.
N'avoir plus qu'un pied gauche, n'était-ce pas l'assurance de se lever systématiquement de mauvaise humeur le matin ? Cela avait effectivement été le cas pendant plus d'une année...
À quinze ans, j'étais l'espoir de l'escalade, le futur Adam Ondra, aimais-je alors penser. Mon père aurait plutôt dit Patrick Edlinger, question de génération ! J'enchaînais les voies d'escalade, m'entraînais dur et mon club misait à fond sur moi. Je me voyais déjà en haut de l'affiche bien que mes parents aient à cœur de modérer mon enthousiasme, non pas pour me décourager, mais pour me préserver si cela ne marchait pas comme prévu. Et, surtout, « l'escalade ok, mais seulement si tes résultats scolaires sont bons » ! Même s'ils m'agaçaient avec leur litanie bienveillante, je savais qu'au fond, ils avaient raison. Il me fallait donc mener de front une carrière déjà bien entamée en escalade et un parcours scolaire suivi de près par mes parents. Et, pour couronner le tout, ma mère était prof (de maths) ! Alors, côté suivi scolaire et importance accordée aux études, j'étais servi, je n'en avais pas demandé autant. Heureusement pour moi, mes résultats scolaires étaient plus que corrects sans avoir à fournir trop d'efforts, ce qui me laissait répit et temps pour l'escalade. Je venais d'intégrer la section Élite de mon club et allais poursuivre un cursus scolaire aménagé l'année suivante. Oui, mais voilà, tout ça, c'était de la théorie, une voiture, rouge paraît-il, et un instant d'inattention de ma part allaient en décider autrement.
Par une froide et sombre soirée de décembre, je sortais de la salle d'escalade tout en ruminant des pensées un peu sombres ; la journée n'avait pas été au top : premièrement, j'avais croisé Éva, dont j'étais amoureux en silence, et elle ne m'avait même pas jeté un regard alors que j'avais bien vu qu'elle avait adressé un grand sourire à Rémi, le tombeur de ces dames. Deuxièmement, je butais sur un passage dans une voie en 8a sur le mur d'escalade. Toujours la même prise rouge maudite qui me résistait. Perdu dans mes réflexions, je m'engageais sur le passage piéton sans regarder ni à droite, ni à gauche. Je n'eus pas le temps de réaliser quoi que ce soit, à peine le temps d'entendre le crissement des freins et ce fut le choc. Je me réveillai à l'hôpital, mes parents à mes côtés, sans aucun souvenir des heures précédentes. Ma mère me sourit, émue aux larmes et murmura : « Heureusement, tu es vivant ». Oui, vivant mais avec un pied et un bout de jambe en moins, amputé sous le genou... À partir de là, malgré tout l'amour de mes parents, le soutien de mes amis, mes entraîneurs et mes professeurs, je vécus une descente aux enfers. Ou plutôt non, j'étais déjà tout en bas et ne parvenais pas à remonter la pente. Je n'avais d'ailleurs aucune envie de m'extraire de mon marasme. Je ne pouvais tout simplement pas concevoir la vie sur une jambe, je voulais être comme tout le monde à la fin !
Après des mois de rééducation et d'adaptation à ma prothèse, cet ustensile bizarre, à la fois partie intégrante de moi mais détachable à la demande, je dus reprendre le chemin du collège et recommencer mon année de troisième brutalement interrompue. Mes copains – et Éva – étaient tous passés dans la classe supérieure et fréquentaient à présent le lycée, situé dans la même enceinte que le collège. Je n'étais pas en classe avec eux mais les voyais à chaque récréation, pendant la pause de midi et à la cantine. Tous m'aidaient car je n'étais pas encore tout à fait au point avec le déplacement sur un pied et une prothèse. Même Éva, qui m'ignorait superbement avant l'accident, était devenue attentionnée, ce qui eut le don de m'agacer car je pris sa nouvelle attitude pour de la pitié. Elle ne s'en offusqua pas et continua à me manifester son amitié, à défaut d'autre chose. Il faut dire que j'en voulais à la terre entière et qu'il m'arrivait de piquer de véritables crises, moi d'un naturel calme auparavant. Mes plus belles colères étaient réservées à mes parents qui faisaient face avec tact. Jamais il ne parurent s'apitoyer sur mon sort, ni sur le leur d'ailleurs. Avoir un enfant handicapé et colérique, ce ne devait pas être drôle.
Le retour au collège que j'avais redouté et refusé – mais avais-je le choix ? – participa à la lente amélioration de mon état psychique. Je retrouvais avec bonheur mon quotidien de collégien et, dans le même temps, m'habituais à ma prothèse tout en gagnant en autonomie. Tout n'était pas rose, bien sûr, mais petit à petit, j'avais la sensation de sortir du tunnel... Seul bémol, et non des moindres : je ne voulais plus entendre parler de l'escalade. Pour moi, c'était fini tout ça et bien trop douloureux pour que j'acceptasse d'évoquer le sujet. Quand les encadrants du club, dont Éric mon entraîneur, me rendaient visite – pas question d'aller à la salle –, ils avaient bien essayé de m'expliquer que je pouvais grimper à nouveau avec une prothèse puisque d'autres l'avaient fait avant moi, mais je coupais court à toute conversation et les larmes me venaient aux yeux. Ils avaient donc cessé d'aborder la question.
Un an et demi après mon accident, je devenais toujours plus autonome et de moins en moins taciturne. À la suite d'un long hiver neigeux et peu ensoleillé, le printemps semblait enfin vouloir pointer le bout de son nez. Après les cours, je m'asseyais dans le jardin chez moi et appréciais la douceur de l'air, le chant des oiseaux, la chaleur du soleil, le vert tendre de la pelouse et les couleurs des premières fleurs. L'éveil de la nature provoqua comme un renouveau en moi. J'eus soudain envie de bouger et de sortir de ma demi-torpeur. Je me surpris à penser que je devais me dégourdir les jambes, enfin la jambe et demie plus exactement. Ces fins d'après-midi de printemps, aussi anodines qu'elle aient pu paraître à la plupart des gens, restèrent des instants à jamais gravés dans ma mémoire et furent synonymes d'un apaisement sans précédent, aussitôt suivi d'une envie bien réelle de grimper. Si, dans ces moments-là, je chassais cette idée en la qualifiant d'impossible, elle commençait malgré tout à faire son chemin dans ma tête jusqu'à l'obsession.
À peine deux semaines plus tard, lors d'une visite d'Éric, j'évoquai à mots couverts mon envie d'escalade. Il comprit aussitôt et me répondit le plus naturellement du monde : — Très bonne idée, tu préfères commencer par la salle peut-être ? Je lui en sus gré de ne pas trop en faire et de ne pas me mettre plus mal à l'aise que je ne l'étais déjà. Après des mois de refus catégorique, je n'étais pas très fier de changer d'avis. — Je n'ai pas envie d'aller à la salle, je préfère tenter une voie facile en extérieur. — Pas de souci, me dit-il, la voie du Lutin Malicieux dans le secteur des Combettes me semble tout à fait adaptée. Samedi, la météo s'annonce belle, tu es libre ? Comme c'était facile de parler avec lui ! Mes dernières angoisses disparurent – provisoirement – et je fus convaincu que, décidément oui, il fallait que je grimpe à nouveau. J'en parlai le soir même à mes parents au dîner et ils accueillirent l'information avec satisfaction et simplicité, comme si cette nouvelle était attendue d'un jour à l'autre. Le lendemain, je confiai à Timothée, mon meilleur ami, mon projet. Il sembla sincèrement ravi et dit que c'était vraiment trop cool. Rapidement, la nouvelle se répandit dans mon cercle le plus proche et tous m'encouragèrent. Seule Éva ne mentionna rien du tout pendant plusieurs jours, ce qui eut le don de me mettre les nerfs en boule. Tout s'enchaînait pour le mieux, il n'y avait qu'elle qui mettait une ombre au tableau. Je pensai alors qu'il fallait l'oublier au plus vite. Décidément, les filles, c'était trop compliqué !
Plus le samedi approchait, plus je sentais se former un nœud dans mon estomac. Dans quoi me lançais-je ? Allais-je seulement être capable de monter mes pieds, plus exactement de monter mon pied manquant ? Comment allais-je sentir mes appuis et le rocher avec une prothèse ? J'avais peur de découvrir mon incapacité à grimper de nouveau et j'avais peur du regard de ceux qui seraient au pied des voies. Au pied des voies, toujours une histoire de pied décidément : un signe, qu'en escalade, il s'agit d'un membre indispensable, non ? D'ailleurs, avait-on déjà vu des championnats de monde d'escalade sur un pied ? Malgré l'angoisse croissante et les doutes, ma motivation ne faiblissait pas. Je n'eus jamais l'intention d'appeler Éric pour décommander.
La veille du grand jour, je traversais la cour pour aller en classe d'Histoire lorsque je vis Éva venir à ma rencontre. Son sourire trahissait un certain malaise. — Je ne t'ai pas dit, mais je suis vachement fière de toi. Je suis sûre que tu vas très bien t'en sortir demain. Bon, ben, je file, j'ai latin ! dit-elle en me déposant un rapide baiser sur la joue et en s'éloignant quasiment en courant avant que j'eusse le temps de réagir. Je restai interdit au milieu de la cour. Des paroles encourageantes prononcées par celle qui faisait battre mon cœur et même un baiser sur la joue, waouh, que d'émotions ! Si avec tout cela je n'avais pas des ailes pour grimper le lendemain, c'était à n'y rien comprendre.
Et le samedi tant attendu arriva. À l'heure dite, Éric se présenta chez mes parents et nous prîmes aussitôt la route. Pas besoin de vérifier mon matériel, Éric avait tout prévu. Pas besoin de longs discours avec mes parents, il n'y avait rien à dire à ce moment-là. Même ma mère ne prononça pas ses habituelles recommandations de prudence.
Et voilà que je me retrouvai face à cette paroi rocheuse qui me sembla si lisse. Bien sûr qu'elle n'était pas si lisse, vu que j'allais m'élancer dans une voie facile. Peut-être était-ce dû au fait que cela faisait longtemps que je n'avais pas contemplé de falaise, mais elle m'apparut lisse, douce et blanche, un peu comme les pages A4 de mes cours. Tout en pensant à mes feuilles de cours, je suivais avec attention la progression d'Éric et l'assurais en toute sécurité. Ça y est, il était arrivé en haut de la voie, je lui donnai du mou pour qu'il pût effectuer les « manips » et il redescendit en rappel jusqu'à moi. Sans un mot, je me préparai et posai une première main sur le rocher. Toutes les sensations les plus merveilleuses me revinrent instantanément. Comme j'aimais ce toucher, ce contact intime avec l'élément rocheux ! J'attaquai ma progression en posant mon pied valide, puis tentai de positionner ma prothèse pour prendre appui dessus. Hélas, je ne pus m'équilibrer et me retrouvai tenu par le seul système d'assurage, assis dans mon baudrier, les pieds et les jambes pendants. Entrée en matière peu glorieuse mais, contrairement à ce que je m'étais imaginé, je ne fus pas dépité du tout par cette déconvenue. Au contraire, je me remis en route avec une ardeur décuplée. Je pris tout mon temps pour poser mes appuis et tenter de ressentir comment je devais procéder. Je posai enfin ma prothèse sur le rocher et sentis que j'allais à nouveau basculer du même côté. Je tentai de balancer mon corps à l'opposé, d'appuyer davantage sur mon pied valide et je finis par me stabiliser. Aucune grâce dans le geste, aucune technique à admirer, mais ce fut payant ! Je soufflai comme si j'avais vaincu un passage compliqué et repris mon ascension. Petit à petit, je compris comment transférer le poids de ma prothèse et appris à maîtriser cet objet étranger qui faisait pourtant partie de moi à présent. En grimpant en moulinette et en étant parfaitement assuré par Éric, je n'avais qu'à me soucier de retrouver mes sensations et, en quelque sorte, à dompter ma prothèse. Je rejoignis finalement relativement aisément le surplomb que j'aurais qualifié de ridicule avant l'accident et marquai un temps d'arrêt pour examiner la paroi. « La lecture de la voie, c'est in-dis-pen-sable », martelait Éric par le passé. J'avais toujours adoré cette expression : lire la voie, c'est comme lire un livre, une découverte à chaque page. Et une découverte qui m'attendait maintenant avec mon premier surplomb à franchir avec deux mains, un pied et une prothèse-pied ou un pied-prothèse, au choix ! Sachant que, pour passer un dévers, il faut bien anticiper ses appuis sur les pieds, les choses allaient sans doute se compliquer. Je pris la décision de prendre appui tout d'abord sur ma prothèse puis de monter mon pied valide avant de déplacer mes mains légèrement au-dessus du surplomb et de pousser sur mes pieds. Bien m'en prit, cette technique s'avéra fructueuse. Non seulement je gardai l'équilibre mais eus l'impression de pousser de façon égale sur mes deux pieds pour me hisser le long du surplomb. Sentant que mon pied-prothèse tenait bien en place, je décidai de prendre appui sur lui et de monter mon pied valide. La tâche ne fut pas si aisée et me fit pousser un râle. J'arrivai toutefois à me caler sur mon pied valide et à monter l'autre au même niveau. Hourra, j'avais passé la partie la plus difficile de la voie. J'étais, certes, en sueur mais j'y étais parvenu. Je crois bien que je me mis à rire. Quel sentiment de légèreté, quelle satisfaction ! La fin de la voie fut un jeu d'enfant ; je me concentrais sur mes mouvements et sur les sensations nouvelles et quelque peu déroutantes que me procurait le fait de grimper avec une prothèse.
Arrivé au sommet, pour la première fois depuis le début de mon ascension, je me retournai et regardai Éric. Il était tout sourire et semblait extrêmement ému. — Un grand bravo, me cria-t-il, je suis si fier de toi ! Venant de lui, avec son naturel plutôt réservé, je compris que ces paroles venaient du fond du cœur. Il eut d'ailleurs soudain l'air embarrassé et regarda les autres autour de lui à la dérobée. Je lui avais clairement signifié que je ne tenais pas à étaler mon infirmité et que, autant que faire se peut, il fallait agir le plus normalement possible. Côté discrétion, c'était de toute façon loupé car grimper avec une prothèse passe rarement inaperçu ! Les grimpeurs autour de nous nous observaient et ne savaient comment se comporter. Tout à ma joie d'avoir réussi cette première, je laissai également éclater mon bonheur. Riant et pleurant à la fois, je m'écriai : — Éric, je l'ai fait, j'y suis arrivé. Éric, je grimpe à nouveau. Et alors là, tous applaudirent, semblèrent sincèrement heureux pour moi et ce moment de partage me fit chaud au cœur. Il me sembla vivre un rêve éveillé et, surtout, avoir conquis de haute lutte un obstacle jugé infranchissable jusqu'alors. Oui, c'était ma conquête, mon Everest à moi, mon renouveau ! Je me sentais si libre, comme si j'avais été emprisonné injustement et que je m'évadais en toute légitimité. Je songeai à Timothée, à Éva, aux copains et surtout à mes parents. Je savais bien que, même s'ils n'en laissaient rien paraître, mon accident les avait profondément ébranlés et qu'ils se faisaient un sang d'encre pour moi. Comme ils allaient être fiers et très certainement soulagés. J'avais hâte de les voir pour fêter cela avec eux, voir le bonheur sur leurs visages, leur raconter mon ascension, même si je savais que je serais bien incapable de leur expliquer mon ressenti. Et je n'en aurais d'ailleurs certainement aucune envie, les sentiments, je préférais les garder pour moi... et pour mon carnet de bord. Journal intime disaient certains, mais le carnet avec le petit cadenas, c'est un truc de filles. Moi, j'écrivais seulement sur un carnet de bord, un cahier tout ce qu'il y a de plus neutre. J'avais pris cette habitude vers l'âge de huit ans et, malgré plusieurs périodes d'interruption parfois longues, je consignais dedans mes chagrins, mes joies, ma vie... Et là, mes écrits allaient franchement être joyeux. Après avoir laissé mon empreinte sur la paroi avec mes quatre membres – oui quatre membres, pas trois et demi –, j'allais la laisser sur mon carnet.
Perdu dans mes pensées, j'ignorais combien de temps j'étais resté au sommet, mais assurément longtemps car, au bout d'un moment, Éric me suggéra en riant de redescendre. — Bonne idée, lui lançai-je.
Après avoir effectué les manœuvres d'usage, je descendis tout tranquillement en rappel non sans apprécier au passage les aspérités du rocher – pourquoi m'avait-il paru si lisse de prime abord ? –, sa texture, sa couleur claire et les quelques rares touffes d'herbe qui s'accrochaient tant bien que mal ici et là. J'aurais voulu que cette descente ne s'arrêtât jamais, j'étais si bien en l'air, confortablement installé dans mon baudrier, les bras ballants, mes deux pieds dépareillés touchant à intervalles réguliers et avec une force égale la paroi. On était loin des championnats du monde d'escalade tant rêvés « avant » et que je ne vivrais sans doute jamais en tant que participant, mais je me demandai si la sensation éprouvée en cet instant n'était pas plus forte que la victoire en compétition. Grisé par un sentiment de conquête inégalé, je ne me rendais pas compte que j'arrivais en bas de la falaise et que mes pieds, oui mes deux pieds dépareillés mais indispensables l'un et l'autre à mon équilibre, touchaient le sol. Éric, conscient de mon état d'absence, avait pris soin de me redescendre tout doucement et délicatement.
Je me tournai alors vers lui qui avait l'air ravi et, avant qu'il pût prononcer un mot, je lui lançai : — À quand la prochaine ? Après le Lutin Malicieux, pourquoi pas la voie du Gamin Heureux ?
Bonne journée à toutes et tous
petrus
Messages : 1653 Points : 1633 Date d'inscription : 20/05/2014 Age : 79 Localisation : Tarn & Garonne
Sujet: bonjour et bon jeudi !! Jeu 21 Mar - 6:40
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Jeu 21 Mar - 6:56
Bonne journée a toutes et tous aujourd’hui jeudi , Gros bisous le weekend approche
* gigi *
Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Jeu 21 Mar - 7:36
onde positive
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Jeu 21 Mar - 7:43
Bonjour mes amis, Le soleil est déjà là et c'est un plaisir.
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Jeu 21 Mar - 9:45
bonjour a tous je vous souhaite un tres bon jeudi a tous bisous
Christaline Membres
Messages : 1307 Points : 1361 Date d'inscription : 27/02/2017 Age : 56 Localisation : Limousin, 87.
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Jeu 21 Mar - 13:10
Bonjour les ami(e)s! Ha on peut dire qu'aujourd'hui, c 'est une journée printanière!! Il fait super beau, frais, mais beau soleil! Et chez vous? J'espère que c'est pareil! Je suis hs, pas dormis de la nuit... J'en ai marre de cette ménopause!!! En plus, j'ai l'impression d'avoir bu une cafetière de café Alors que non!! Je vais aller voir mon médecin tout à l'heure... A mon avis, je fais au moins 18 de tension!!! Enfin, passez un bon jeudi après-midi Bisous à vous!
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Ven 22 Mar - 6:23
Bonjour a vous toutes et tous bon Vendredi et bon weekend gros bisous
(bon je part a la montagne A lundi bisous )
Auzelles Membres
Messages : 743 Points : 747 Date d'inscription : 24/09/2017
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Ven 22 Mar - 7:05
Bonjour, bonjour,
Après une bonne nuit, me voici debout et en forme Ce n'est pas encore une partie de plaisir de marcher mais ça le fait un peu et on apprécie d'avoir des pieds Demain l'infirmière finit d'enlever les points et plus d'infirmière tous les jours on attend le verdict du chirurgien. D'abord la radio de contrôle ce lundi et ensuite vendredi consultation J'en suis au café tout en vous lisant...
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Ven 22 Mar - 7:33
Bonjour tout le monde Il est beau le forum ! Le Jardin Pamplemousse à Maurice
Auzelles Membres
Messages : 743 Points : 747 Date d'inscription : 24/09/2017
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Ven 22 Mar - 7:39
L'éphéméride du jour...
Aujourd'hui, nous fêtons les Léa ainsi que les Léïla, Lia et Lila. Bonne fête à ma Miss chérie Demain, nous fêterons les Victorien ainsi que les Rébecca.
Le 22 mars est le 81e jour de l'année du calendrier grégorien, le 82e en cas d'année bissextile. Il reste 284 jours avant la fin de l'année. C'était généralement le 2e jour du mois de germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du platane.
à Marseille : le soleil se lève à 6h 39 le soleil se couche à 18h 52 durée d'ensoleillement : 12h 13 (+3mn)
Célébration du jour : • Journée mondiale de l'eau
Célébration de demain : • Journée mondiale de la météorologie
Citation du jour : « La véritable cause de nos malheurs actuels est l'étonnante médiocrité qui égalise tous les individus. Si un homme de génie paraissait, il serait le maître. » Joseph-Alexandre de Ségur
Dicton du jour : « En mars les vaches au pré, si ce n'est pour manger, c'est pour s'y gratter. »
Proverbe du jour : « La langue du sage est dans son cœur : le cœur du sot est dans sa bouche. » Événement du jour : 1429 : Jeanne d'Arc adresse une lettre aux Anglais. " …Je suis venue de par Dieu, le Roi du Ciel, pour vous bouter hors de France… ". « Le 22 mars 1429, Jeanne dicte une importante lettre au roi d'Angleterre et à ses hommes qui assiègent la ville d'Orléans. Sa proposition est une véritable paix dans la justice entre les deux peuples chrétiens, à la lumière des noms de Jésus et de Marie, mais elle est rejetée, et Jeanne doit s'engager dans la lutte pour la libération de la ville, qui advient le 8 mai. L'autre moment culminant de son action politique est le couronnement du Roi Charles VII à Reims, le 17 juillet 1429. Pendant toute une année, Jeanne vit avec les soldats, accomplissant au milieu d'eux une vraie mission d'évangélisation. Nombreux sont leurs témoignages sur sa bonté, son courage et son extraordinaire pureté. Elle est appelée par tous et elle-même se définit comme «la pucelle», c'est-à-dire la vierge » 1792 :Chappe présente son télégraphe optique à l'Assemblée Législative. Chappe soumet son invention à l'Assemblée législative, qu'il décrit comme : « un moyen certain d'établir une correspondance telle que le corps législatif puisse faire parvenir ses ordres à nos frontières et en recevoir la réponse pendant la durée d'une même séance.» 1968 : Début de la révolte étudiante et du mouvement de Daniel Cohn-Bendit.
L'historiette du jour : Nostalgie salée de Julia Chevalier Elle, accro à Snapchat. Lui grand amateur de Fortnite. Eux deux rivés sur l’écran de leur téléphone. — Vous pourriez pas décrocher un peu de vos écrans ! — Pourquoi faire, on se fait chier ici ! — Ouais ! T’as voulu qu’on vienne, on est venu, mais compte pas sur nous pour faire autre chose ! Moi aussi, je pourrais grogner. Moi aussi, je sais être désagréable. J’ouvre la bouche pour leur envoyer une réplique bien cinglante... Je ne la trouve pas. Je me tais. Je me recroqueville sous mon parasol. Je regarde ma plage.
Lire la suite:
J’y venais avec mes parents, petite. Une grande plage sauvage. Peu de touristes, même l’été. L’accès n’y était pas aisé, il fallait marcher pour y accéder. Maman dépliait les serviettes. Papa plantait le parasol. Mes frères partaient à la chasse aux crabes dans les rochers et moi, je m’installais sous le parasol. Sur les genoux de ma mère, j’écoutais sa voix chaude et rassurante me lire le destin tragique de la petite sirène. J’ânonnais laborieusement mais passionnément Martine à la mer. À bord du Nautilus, aux côtés d’Aronnax et du Capitaine Némo, je voguais aux confins des océans. Je frissonnais d’horreur malgré le soleil, mais ne pouvait m’empêcher de dévorer Les dents de la mer.
C’est sur cette plage que j’ai rencontré Steph. Je lisais Les liaisons dangereuses, enfin, je faisais semblant de lire. Depuis que j’avais surpris, au détour d’un paragraphe, le regard de mon voisin de parasol, les aventures épistolaires de la marquise de Merteuil et du vicomte de Valmont n’avaient plus beaucoup de saveurs. Je regarde l’homme, maintenant bedonnant, assis à mes côtés, lisant son journal de la première à la dernière ligne, sans lever les yeux. Un avion pourrait s’écraser sur la plage, il ne s’en apercevrait pas. Oublié le flirt sous le parasol de ce jeune parisien en vacances. Moi, ma peau halée aimait le soleil. Lui, le teint blafard, cachait sa timidité sous des couches d’écran total. Il en a mis du temps pour quitter son parasol et venir me parler.
Nous sommes revenus sur ma plage, chaque été. Steph, lui, aurait aimé découvrir d’autres plages, en Guadeloupe, à Tahiti... mais j’ai peur de l’avion. Et puis, cette plage de Bretagne était mon repère, mon port d’attache. Ballottée pendant onze mois par les perturbations professionnelles, cette plage était pour moi le phare des navigateurs perdus dans la tempête. Une balise pour supporter le quotidien frénétique de la capitale où j’avais rejoint Steph. Et plus prosaïquement, parce que la maison familiale se trouvait à quelques mètres de la plage et que nous n’avions pas les moyens de nous offrir des vacances à l’hôtel. Je faisais une provision de bouquins dans ma valise entre les paréos, maillots de bains et autres accessoires. Des livres de poche, qui ne craignent ni le sable ni les projections d’eau salée, ni les pages cornées. De longues journées allongée sur le sable à ne rien faire à part lire. Lire et se rafraîchir dans les vagues de l’océan. Se réchauffer au soleil. Lire. Plonger une heure, une journée, une vie dans un livre. Retrouver Irving, Vargas ou Pennac. Lire.
Lorsque Kiara et Alexandre sont nés, nous avons continué à venir sur cette plage, pour nos vacances familiales. Nous avions acheté un grand parasol rouge avec des étoiles jaunes ; pour protéger les enfants du soleil, pour qu’ils le reconnaissent parmi tous les autres parasols qui avaient fleuris sur ma plage, depuis qu’ils avaient aménagé un parking juste derrière. Kiara et Alexandre avaient six mois la première fois. Nous n’étions pas passés inaperçus. Des jumeaux, ça génère une certaine fascination, ça attire le compliment dégoulinant : « Qu’ils sont migonnnnns ! » Je jette un rapide coup d’œil vers mes deux ados. Mine renfrognée, mine concentrée sur leur doudou électronique. Le temps est passé si vite.
Oubliées nos siestes à quatre sous le parasol. On les installait côte à côte entre nous deux. Je les regardais s’endormir, les enfants et le père. Je sortais délicatement La forêt des ombres. Je l’ouvrais à la même page cornée depuis le début des vacances et en plein huis-clos terrifiant, je piquais du nez. Les nuits de la première année de mes deux petits amours, et par conséquent mes nuits, étaient... comment dire... quelque peu entrecoupées de pleurs, de hurlements, de cauchemars.
L’été suivant, Kiara et Alexandre marchaient. J’avais pensé qu’un recueil de nouvelles d’Annie Saumont serait le livre adapté pour une mère de famille en vacances. Une petite nouvelle et hop, on emmène les petits monstres sur le bateau gonflable. Une petite nouvelle et hop, on sort la compote et le petit Lu. Ça ne s’est pas vraiment passé comme je l’avais espéré. « Non, Kiara, ne mange pas le sable ! Attention, Alexandre, tu vas tomber ! Et voilà, t’es tombé ! Non, ne hurle pas, maman va te faire le bisou magique. Kiara, ne marche pas sur la serviette du Monsieur ! Ne jette pas ce caillou, Alexandre ! Arrêtez de vous battre !!! »
— C’est quand qu’on se tire ? Un grognement à peine articulé et il a déjà replongé dans son jeu de zombies en m’oubliant. Les doigts de sa sœur pianotent à une vitesse vertigineuse des mots qui ne me sont plus destinés.
Oubliés les mots d’amour écrits dans le sable. « Maman je t’ème. Maman tu ai la plu bele. » Même Roméo n’en avait pas écrits d’aussi beaux à Juliette. Oubliés les châteaux de sable ! « Maman, les remparts s’écroulent ! Tu viens nous aider ! Une minute mes chéris. » Encore quelques lignes, encore quelques mots. « Mamannnn ! Tu viens ! » Je posais à regret Les déferlantes et je construisais des châteaux avec des créneaux, des tunnels, des mâchicoulis, des oubliettes à faire pâlir les bâtisseurs du Moyen Âge. Je ne sais combien de tonnes de sable j’ai retournées, déplacées, tamisées, mais je sais que je n’ai pas terminé la lecture du roman de Claudie Gallay. Oubliée l’épreuve du « crémage » : « C’est froid ! Aie j’en ai plein les yeux ! Arrête de bouger dans tous les sens ! » Oubliés les ensablements pour leur faire plaisir, parce que, quand même, ça gratte le sable dans le maillot. Mais papa, lui, n’aimait pas ça. Oubliés les gâteaux de sable et le thé d’eau de mer, préparés avec amour par deux petits anges qui adoraient encore leur maman. Inconfortablement installée sur une serviette maculée d’empreintes de pieds sablés, je sirotais ma tasse, poussais des gloussements de félicitations : « Hmmmm ! Mais ce gâteau est dé-li-cieux ! Je dirais même mieux! Il est SU-CCU-LENT ! » Oubliées les tentes construites avec une pelle, un râteau et des serviettes de plage accrochées au parasol. Nous étions seuls au monde dans notre cabane, perdue dans la jungle équatoriale ou sur notre radeau, ballotté au milieu de l’océan. Oubliées les séances d’époussetage des doigts de pieds un par un et entre les doigts de pieds avant de remettre les chaussures pour quitter la plage.
Une succession d’étés, de souvenirs... de romans emportés entre deux serviettes, commencés mais jamais terminés.
Aujourd’hui, je suis seule. Oubliée sous le parasol par deux ados et un mari qui préfère les nouvelles du monde aux miennes. Je regarde autour de moi. Je m’ennuie. Et si... Mais oui, bien sûr. C’est le moment ou jamais ! Je farfouille dans le sac de plage. Je le vide. Je le repose dépitée. « Et merde ! J’ai oublié mon livre à la maison. »
Bonne journée à toutes et tous
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Ven 22 Mar - 9:39
bonjour c'est la fin de la semaine le Week end arrive il y a du brouillard ce matin ce soir j'ai mon petit fils qui rentre de sa classe verte il va avoir des choses a nous raconter je vous souhaite une bonne journée a tous bisous a plutard
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Ven 22 Mar - 18:08
Coucou tout le monde Après plusieurs jours d'absence, me revoilà heureuse de revenir parmi vous J'espère que vous allez bien et que le printemps vous met en joie !
Chez moi, le printemps dans la journée de hier était doux et lumineux mais cela devrait peut-être se gâter car on nous annonce une tempête pour aujourd'hui et samedi... cela reste à voir, car pour l'instant c'est gris et nuageux
À part cela ma santé n'est pas toujours au plus haut.... ses derniers temps, j'ai plongé dans le gros découragement...
Malgré tout cela je ne vous ai pas oublié, vous restez dans mon coeur Courage à tous nos malades, il faut vivre un jour à la fois
Gros bisou ! Passez un
* gigi *
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Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 23 Mar - 0:02
encore journée chargée
petrus
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Sujet: bonjour et bon samedi !! Sam 23 Mar - 5:25
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 23 Mar - 8:28
Bonjour mes amis, Encore une belle journée qui s'annonce Cet aprèm je cours voir ma petite Chloé, avec ma bronchite je n'osais aller la contaminer Sur les photos que m'envoie mon petit-fils elle a l'air d'avoir bien changé
Auzelles Membres
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Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 23 Mar - 9:26
L'éphéméride du jour...
Aujourd'hui, nous fêtons les Victorien ainsi que les Rébecca. Demain, nous fêterons les Catherine de Suède ainsi que les Cathel, Cathia, Cathie, Karine, Katel, Katia, Katy et Ketty.
Le 23 mars est le 82e jour de l'année du calendrier grégorien, le 83e en cas d'année bissextile. Il reste 283 jours avant la fin de l'année. C'était généralement le 3e jour du mois de germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l'asperge.
à Marseille : le soleil se lève à 6h 37 le soleil se couche à 18h 53 durée d'ensoleillement : 12h 16 (+3mn)
Célébration du jour : • Journée mondiale de la météorologie
Citation du jour : « À grande offrande, grande réflexion, et à politesse extrême, méfiance extrême ! » Mateo Alemán
Dicton du jour : « Quand à glace il gèle à la Saint-Victorien, en pêches en abricots il n'y a rien. »
Proverbe du jour : « Le chat est le tigre du rat. »
Événement du jour : 1998 : Titanic remporte 11 Oscars, égalant le record de Ben Hur en 1959. Proclamée meilleur film de l'année, l'histoire inspirée par le célèbre naufrage mérite au Canadien James Cameron le trophée du meilleur réalisateur, en plus de remporter les statuettes pour le montage, le décor, la photographie, les costumes, les effets spéciaux, le son et le montage sonore, la trame sonore et la meilleure chanson originale, My Heart Will Go On, interprétée au cours de la soirée par Céline Dion.
L'historiette du jour : Le mensonge des poètes de Benoit Bonneton C’est en s'engageant vers la rivière par sa berge la plus raide, au milieu des hautes fougères et des pierres moussues, qu’il trébucha et atterrit de tout son long sur une plage de galets lisses. Il connaissait pourtant ce lieu de longue date, flânant des heures durant, dans l’éclaircie des branches, au frais du Chéran lors des canicules de juillet. Ernest rit alors aux éclats, revoyant la scène comme dans un film muet, tel un Laurel s’affalant devant un Hardi médusé ; il était le clown blanc et l’Auguste, réunis en un seul personnage. Vêtu de quelques frusques pas toujours assorties, données ici ou là par de bonnes âmes charitables, il veillait néanmoins à la propreté de celles-ci, car le disait-il lui-même : « Il faut rester présentable en toute situation ».
Lire la suite:
Cet aplat en terrain connu ne l'avait pas fait déroger à la règle : ainsi était-il toujours propre comme un premier communiant. Quelque peu hirsute après son envolée, il contempla son reflet déformé, dans les remous glissants de l’eau. Tel un enfant se jouant de la minute précédente, il était de nouveau dans la contemplation des choses simples de la vie.
Ernest, le clochard céleste, était l’âme nature des Bauges, le poète des brumes. Ses pérégrinations de hameau en hameau, des prairies fleuries aux pentes rocailleuses de l’Arclusaz firent de lui un fin connaisseur de chaque repli des Bauges. C’est à l’aurore, au simple matin du monde, qu’il aimait chaque jour se recueillir, se vivifier à la transparence de l’air glacial et sentir la douceur de la nature renouvelée. Assis à même le roc ou l’herbe fraîche, il écoutait alors le concert éphémère et quotidien de l’orchestre symphonique des mille oiseaux résidents.
Il était connu de tous, de Banges à Carlet, apprécié pour sa sincérité foncière, sa bonté, son hilarité contagieuse devant les événements de la vie. Un brin excentrique, il vivait librement dans la montagne, sans que nul ne sache dater une quelconque première apparition. Pauvre, dénué de tout, mais riche d’un cœur charitable, prêtant main-forte à qui le demandait, il trouvait ainsi nourriture à satiété. Une grand-mère peinait en son jardin, il accourait à ses côtés pour désherber carottes et panais, partageant l’après-midi à babiller et discourir sur le monde. Au fil des vagabondages, en échange de ces menus services, il recueillait ainsi de quoi se nourrir et se vêtir convenablement.
Monsieur Barnabé, lui, était moins sensible aux oiseaux et au bavardage des vieilles dames. Boulanger de son état, il n’aimait pas le travail, il était le travail. « Un jour de paresse est un jour sans pain » était sa devise favorite, et la simple vue de son imposante corpulence permettait à tout un chacun d’en vérifier l’assertion. Le travail occupait la totalité de ses longues journées, ainsi que ses repas. Quelle ne fut sa surprise un matin, silhouette dans la nuit finissante, d’observer le Céleste sortir par l’arrière cour de chez Madeleine. Son sang ne fit qu’un tour, les ragots qui s’en suivirent en firent bien plus.
Il faut dire qu’Ernest se donnait du mal, réitérant ses sorties à plusieurs reprises, aux mêmes heures matinales. Les commérages occupèrent ainsi les habitants durant plusieurs semaines, qui au café, qui à la messe ou chez le boucher. « Un clochard ! Vous-vous rendez compte ? Une femme honnête...». À l’unisson, et pour une fois, le pays était d’accord. Cependant, Barnabé était seul témoin, seule source de ces bavardages persistants. Le doute finit par s'installer dans les esprits. Un deuxième témoin était nécessaire pour relancer les médisances essoufflées, qui comme toutes entreprises humaines avaient besoin de combustible pour perdurer.
Les veilles s’organisèrent en bonne et due forme. Henry, le charron, commença et fit choux blanc ; Marc, le ferrailleur, prit son tour mais le rendit, bredouille également. La cause fut entendue lorsque Maurice, le pêcheur, rentra triomphant d’une sortie matinale au Chéran. Il avait bel et bien vu Ernest cueillir une rose dans le petit jardinet jouxtant la maison de Madeleine, et repartir sifflotant d'un air léger.
Le printemps s'acheva ainsi dans la société montagnarde, de commentaires en qu’en dira-t-on. Certains prenaient leurs distances de peur d’être compromis, d’autres n’y prêtaient attention, se fiant simplement à ce qu’ils percevaient de lui, offrant toujours leur obole ou du pain pour son jour. Il ne sembla rien remarquer et continua ses errements en dehors du monde connu des hommes. Ernest n’attendait rien, vivait au jour le jour chaque minute, chaque seconde comme essentielle, oisif, rempli de la vie s’offrant à lui. La nuit, assis sur la berge face à l’étang, il contemplait la lune et la poussière d’étoiles dans le doux silence de son âme. Le jour, comme les gitans jadis savaient le faire, il pouvait, les yeux fermés, reconnaître les arbres au son du vent dans leur feuillage. Chacun émet un bruissement propre, feuillu ou conifère, fayard, tilleul ou frêne. Ce que l'on croit être le mensonge des poètes n’est-il pas le vrai visage du monde ?
Vint l'été, ses bals, ses festivités joyeuses, tous les moments qui donnent vie à cette saison généreuse.
Au cœur de ces moments partagés, « la journée de la création » à la Compôte était la rencontre où nombre d'artisans et d'artistes exposaient. Durant de long mois de création solitaire, dans le silence, à l'abri des regards, chacun dans son atelier avait imaginé, expérimenté, façonné les nouvelles œuvres qui y seraient dévoilées. Toutes les sensibilités étaient accueillies lors du grand jour. Chacun l'embellissait des matières qu'il présentait : verre, bois, terre ou encore laine et fer. Madeleine aimait ce jour particulier où petits et grands talents se libéraient sans jugement. Elle, hier encore professeur d'arts plastiques, voyait toute la beauté s'épanouir dans la diversité des œuvres exposées. Pour cette raison et bien d'autres, elle choisit ce jour pour présenter des toiles dédiées à la nature ; elle comptait parmi les quelques artistes reconnus sur le massif.
Ainsi les œuvres furent inaugurées en fin de matinée, à l’heure du sacre, celle de l’apéritif. Le voile levé, ce fut une belle exclamation devant tant de magie et de rêve. Un réalisme sidérant teinté d’une poésie subtile ; une nature offerte où l’œil attentif pouvait déceler l’immensité du vrai.
L’admiration et la surprise retombées, Madeleine, humblement, dit alors seulement quelques mots : — Les toiles ici présentes ne sont pas de mon œuvre, c’est Ernest, dit le « Céleste » qui les a peintes. Je l’ai accompagné de nombreuses heures durant, mais les tableaux que voici sont bel et bien de lui.
À ces mots, un silence confus gagna l’assistance. Certaines expressions, témoignant d’ordinaire d’une satisfaction et d’un aplomb inébranlables, se muèrent en un pesant embarras. Tous se tinrent coi et le soufflet retomba.
Les nuits passées ensemble le furent à peindre et dessiner. C’est ainsi, grâce au talent et à la pédagogie de Madeleine, qu’Ernest, le clochard Céleste, acquit les éléments de l’esquisse et du tracé. Elle avait reconnu chez cet être si singulier une profonde et humble sensibilité, qualité devant s’exprimer dans une œuvre. Encore fallait-il l’accompagner pour mûrir ce don de la vie. Ils s’engagèrent alors sur un beau chemin de transmission, car Madeleine avait ce don d’éveiller chez l’autre, l’envie de goûter et d’expérimenter sans peur ni jugement.
Ernest acquit une véritable liberté, gagnant peu à peu le droit à s’exprimer. Il assimila bientôt une maîtrise du trait et de la nuance, en s’imprégnant des maîtres de naguère. Il lui fallait s’ouvrir aux artistes précédents pour capter ses libres sensibilités sur la toile. De longues nuits se passèrent ainsi dans la complicité et la confiance la plus pure. Pour la première fois, Madeleine fut heureuse de transmettre son regard plutôt que sa technique. Et quand, le jour de fête s'achevant, la Jo, commère entre toutes, s'empressa de lui conter les ragots des mois passés. Madeleine, riant aux éclats, lui fit un clin d’œil et lui lança : — Tu sais qu'il est encore beau garçon !
Bonne journée à toutes et tous
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 23 Mar - 11:28
coucou le fofo
temps gris et brouillardeux chez moi et chez vous quel temps fait il ?
je ne sais pas ce qu'ils ont tous après Poupette chat, depuis ce matin, ils la frappent, elle en a fait pipi de peur dans le séjour...
qu'avez vous prévu pour ce week end qui s'annonce ?
bonne journée à tous
bisous
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 23 Mar - 11:49
bonjour a tous je vous souhaite un tres bon samedi a tous bisous
Christaline Membres
Messages : 1307 Points : 1361 Date d'inscription : 27/02/2017 Age : 56 Localisation : Limousin, 87.
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 23 Mar - 15:58
Coucou les ami(e)s! Voilà, la journée est bien entamée, il fait frais, mais beau, très beau! C'est agréable, j'espère que c'est pareil chez vous! Ce matin, grosse frayeur, des chasseurs avec 4/5 chiens!! Ils venaient chasser le renard!!! J'ai appelé la gendarmerie, car normalement, c'est fini la chasse!! En fait, un voisin à trouvé un renard dans son poulailler, il à fermé la porte et l'a tué à coup de pelle... Pffff... Et ensuite il a amené les volatiles que le renard avait tué à la fédération de chasse. Je ne vous dis pas la peur pour nos chats!!! Mon mari hurlait contre les chiens et les chasseurs... Moi, j'ai cru que les chiens avaient chopé un de nos minous! Quelle frayeur dès le matin!!! On est jamais tranquille!! Enfin, bref, je vous souhaite de passer un bon week-end et vous envoie mille bisous à tous et toutes...
Auzelles Membres
Messages : 743 Points : 747 Date d'inscription : 24/09/2017
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 24 Mar - 5:22
L'éphéméride du jour...
Aujourd'hui, nous fêtons les Catherine de Suède ainsi que les Cathel, Cathia, Cathie, Karine, Katel, Katia, Katy et Ketty. Bonne fête à la belle fille de Gisèle
Demain, nous fêterons L'Annonciation ainsi que les Annonciade, Humbert et Violaine.
Le 24 mars est le 83e jour de l'année du calendrier grégorien, le 84e en cas d'année bissextile. Il reste 282 jours avant la fin de l'année. Le 24 mars est aussi le 365e et dernier jour de l'année dans plusieurs calendriers issus directement du calendrier julien. C'était généralement le 4e jour du mois de germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la tulipe. à Marseille : le soleil se lève à 6h 35 le soleil se couche à 18h 55 durée d'ensoleillement : 12h 19 (+3mn)
Citation du jour : « Celui qui peut, agit. Celui qui ne peut pas, enseigne. » Georges Bernard Shaw
Dicton du jour : « Quand mars fait avril, avril fait mars. »
Proverbe du jour : « Le renard doit être récusé dans le jury qui juge la poule. »
Événement du jour : 1999 : Un incendie se déclare dans le tunnel transalpin du Mont-Blanc (vallée de Chamonix), causant la mort de 39 personnes. Un camion belge transportant de la margarine et de la farine s'est embrasé au milieu du tunnel et l'incendie s'est propagé très rapidement piégeant voitures et camions dans la fournaise.
L'historiette du jour : Hôtel du Palais de Eddy Bonin Depuis tout petit, Baptiste a toujours le nez en l'air. Les avions le fascinent et lui font peur à la fois. Comment peuvent-ils tenir là-haut ? Il ne peut s'empêcher de se poser la question à chaque trace blanche au-dessus de sa tête. On lui a bien expliqué la force de propulsion, l'aérodynamisme et toutes ces histoires abracadabrantes, mais il doit bien avouer qu'il n'y comprend pas grand-chose. Lui, ce qui l'intrigue, c'est leur destination. Du rêve par procuration. Trop peureux pour monter dans un de ces engins, il aime s'imaginer l'endroit où ils vont atterrir et déposer ces marées humaines à bon port.
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Sur la plage Sud de Biscarrosse, allongé sur le sable à l'ombre d'un parasol, il suit le sillage de cet avion. Celui-ci vole assez bas. Il le reconnaît tout de suite. C'est un Cessna 172, petit avion de tourisme. Fabriqué aux États-Unis dans les années 50, c'était, à l'époque, un des modèles les plus produits au monde. Une version française est apparue dans les années 80 du côté de Reims. Il n'en avait jamais vu voler avant ce jour. Il n'en revient pas, le même que dans GoldenEye quand James Bond rejoint Cuba avec ce modèle prêté par la CIA. Pourvu qu'il n'ait pas le même destin... Selfie obligatoire pour faire rager les copains. Avec son nouveau smartphone hi-tech, il a l'impression de tenir l'engin au bout de ses doigts.
L'avion est apparu de derrière la dune, puis s'est mis à longer le bord de mer, direction l'Espagne. Peut-être a-t-il décollé de Bordeaux, aéroport de Mérignac ? Il imagine un vol assez court. Pourquoi pas un Bordeaux-Biarritz. Oui c'est ça, dans quelques minutes, il atterrira à l'aéroport Biarritz-Anglet-Bayonne. Le B.A.B., comme on l'appelle plus couramment. Là-bas les attendra une magnifique Rolls blanche avec chauffeur qui les conduira à Biarritz, à l'hôtel du Palais dans la suite principale, réservée aux milliardaires de la planète, très nombreux actuellement sur la côte Basque. Qui d'autre de nos jours peut se permettre de voyager dans un modèle de ce genre ? Une pièce de collection. Il n'ose même pas imaginer le prix.
Plus le sillage s'éloigne, plus il devine l'intérieur du cockpit. Trois personnes se trouvent à bord. Le pilote est un Européen, grand et sec. Il porte la moustache et les cheveux très courts. Panoplie habituelle jusqu'au bout de la casquette. À l'arrière, juste derrière lui, un homme blond au teint hâlé et cheveux longs, la quarantaine bien tassée. Il l'imagine surfeur, sportif assurément. À ses côtés, une fille blonde également. Magnifique. Elle est beaucoup plus jeune que lui. Pas plus de vingt ans. Ils semblent heureux, ils se tiennent par la main. L'homme écoute de la musique sur son iPod, la jeune fille contemple le paysage, émerveillée, comme si c'était la première fois. Une bonne heure de vol en longeant l'océan Atlantique, il y a pire comme voyage de noces. Car il en est sûr, ces deux-là sont de jeunes mariés qui viennent profiter de la côte Basque après un mariage de grande ampleur à l'autre bout du monde. Difficile de deviner où, mais il est certain que ça se passait sur un autre continent. En Australie probablement...
À l'arrivée à l'aéroport de Biarritz-Anglet-Bayonne, la Rolls Royce qui les attend n'est pas blanche mais couleur or, avec une grande bande noire qui la traverse sur toute la longueur, du capot avant au coffre arrière. Un modèle Phantom Cloud 1965. Une vraie merveille. Le chauffeur aux gants blancs prend tout de suite la direction de la côte Basque via le boulevard Marcel Dassault puis celui du B.A.B., l'avenue de la Marne sur quelques mètres et enfin l'avenue de la Reine Nathalie qui précède celle de la Reine Victoria. Le décor est planté. Quelle jeune fille peut rêver mieux pour sa nuit de noces ? Encore deux rues, une fois à gauche, une fois à droite et la limousine s'arrête au début de l'avenue de l'impératrice devant l'hôtel du Palais. Cinq étoiles comme les quinze autres palaces de France. À flanc de falaise, face à la mer, la terrasse offre une vue imprenable sur l'océan et la grande plage de Biarritz. Napoléon III et sa femme Eugénie y vécurent de jours heureux. Pourquoi pas eux ?
L'homme s'appelle Nikki, la jeune fille Katixa. Une suite Royale est réservée à leur nom à la réception de l'hôtel. Si lui semble dans son élément, ce n'est pas le cas de la jeune mariée. Elle s'émerveille de tout ce qu'elle découvre au fur et à mesure de la journée. De son balcon, elle contemple la mer, l'air nostalgique. La vue est imprenable face à ces vagues immenses. Paradis des meilleurs surfeurs de la planète. L'homme pose ses mains sur ses épaules et lui dit tout simplement : — C'est là, on est arrivé. La jeune fille se retourne et lui sourit. Ils se font livrer un repas dans la chambre. Ce serait dommage d'aller dîner au milieu des autres clients de l'hôtel, autant profiter de tout ce luxe. Le mobilier est de style Second Empire. Elle n'y connaît rien mais trouve ça joli. En adéquation avec le côté maison de princesse que l'endroit lui inspire. Le soleil leur fait un dernier clin d’œil avant de se jeter dans la mer. Elle se sent bien. Elle a tellement attendu ce moment.
Au petit matin, ils descendent tous les deux sur la plage. À part quelques joggeurs, l'endroit est désert. Les premiers surfeurs se mettent à l'eau, planche sous le bras. Nikki et Katixa marchent sur le sable, lentement, main dans la main. Ils traversent l'esplanade du casino et prennent le petit escalier de bois qui mène à la place Bellevue, tout en haut. Le spot idéal. De là, on surplombe toute la baie. Du phare de la pointe Saint-Martin, plus loin que l'hôtel du Palais, jusqu'au rocher du Basta, au bout du boulevard du général de Gaulle. Le soleil se lève à peine. Le temps des confidences est arrivé.
— Il y a vingt ans, c'est là que j'ai affronté mes plus grosses vagues. J'étais venu pour les championnats du monde. Cette année-là, j'étais imbattable. Les plus grands surfeurs de la planète étaient présents, aucun ne me faisait peur. J'ai remporté le titre haut la main, et du succès auprès de la gent féminine. J'y suis revenu deux mois plus tard pour une conférence, c'est là que j'ai rencontré Matiena. Une sirène de l'océan. Elle surfait mieux que toutes les poupées peroxydées de la côte ouest des États-Unis. Une jolie brune au caractère bien trempé. Une femme basque quoi... Une semaine après, je devais repartir en Californie, elle n'a pas réfléchi, elle m'a suivie. Deux ans plus tard, on est revenu ici pour une nouvelle compétition. On concourait tous les deux, chacun dans sa catégorie. Nikki marque un temps d'arrêt. Il a la voix qui tremble. Katixa se rapproche de lui et l'enlace. Elle l'encourage à continuer. — J'avais surfé la veille, la mer était dangereuse, mais encore praticable. Une fois de plus, j'avais remporté le titre. Le lendemain, le temps s'est dégradé, la mer était démontée. La grande marée du siècle, avec des vents d'une puissance phénoménale. L'organisation voulait reporter la compétition, mais la météo s'annonçait pire les jours suivants. Finalement, ça a eu lieu. Matiena partait favorite, mais elle craignait une Hawaïenne qu'elle avait déjà affrontée plusieurs fois. Elle a pris les risques en fonction. La première vague s'est bien passée, puis elle a tenté un barrel. — Un quoi ? — Un barrel. C'est comme un rouleau, une vague géante en forme de tube dans laquelle les surfeurs s'engouffrent pour ressortir le plus loin possible. Ce jour-là, personne n'est ressorti. Matiena avait beau être une spécialiste surentraînée, la mer a été plus forte. On a retrouvé son corps un peu plus loin, rejeté par les vagues sur les premiers rochers. Presque en face de l'hôtel du Palais, comme un symbole. On adorait cet endroit, mais on n'avait pas un rond. Le surf ne payait pas autant à cette époque-là. On s'était promis d'y revenir plus tard, quand on serait riches et célèbres, pour quelques nuits dans la plus belle suite. On jalousait tous les chanceux qui se pavanaient au rebord de ce balcon où nous étions accoudés hier soir. Un rêve de gamins, qui nous semblait irréalisable ! Nikki marque une nouvelle pause. À ses côtés, Katixa essuie ses larmes. Il la serre contre lui, tendrement. — C'était il y a vingt ans, jour pour jour. Tu avais quelques mois. On t'avait laissée à la maison avec mes parents. Le voyage était trop long pour toi. Ta mère me manque énormément. Je m'étais promis de t'amener ici un jour, pour que tu vois de tes propres yeux, le lieu de notre amour et de mon désespoir. Excuse-moi si je t'ai longtemps caché la vérité, enfin, si je ne t'ai pas tout dit avant. J'avais peur de te raconter tout ça et de réveiller les mauvais souvenirs. Maintenant tu comprends mieux pourquoi je t'appelle toujours « ma petite sirène » ? Tu lui ressembles tellement. Tu es son portrait craché.
Dans un silence seulement perturbé par le bruit des vagues, ils remontent, enlacés, dans cette suite tant désirée, deux décennies plus tôt. Accoudés au balcon, ils contemplent la mer une dernière fois. Demain, il faut rentrer. Katixa regarde son père avec amour. Ce père qui lui a toujours tout donné. Jusqu'à la vérité... Au large passe un bateau de croisière, il klaxonne à tout-va.
Sur la plage de Biscarrosse, Baptiste sursaute. Le parasol l'abrite à peine du soleil. Il se frotte les yeux. Il s'est endormi. Un vendeur de chouchous passe devant lui en actionnant sa corne de brume. L'avion dans le ciel a disparu, il est sûrement arrivé à destination. Aéroport Biarritz-Anglet-Bayonne...
Bonne journée à toutes et tous
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 24 Mar - 8:13
Bonjour mes ami.e.s Encore une belle journée ensoleillée, c'est agréable. C'est aussi inquiétant, il n'a pas plu depuis très, très longtemps.
Notre arbre de Judée, hier soir au coucher du soleil
* gigi *
Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 24 Mar - 8:34
nuit blanche pour moi mon Petit cœur a vomi toute la nuit
courage a ceux qui en on besoin
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 24 Mar - 9:14
bonjour a tous vous allez bien moi apres je part chez ma fille je passe la journée chez elle donc vous me verrez pas de la journée bon dimanche a tous et vous dit a demain bisous a tous
provence Admin
Messages : 5488 Points : 5599 Date d'inscription : 19/05/2014 Age : 83 Localisation : le bar sur loup 06620 region paca
Sujet: bonjour ciel bleu et soleil Dim 24 Mar - 11:34
bonjour ensoleillé ,chaud le jardin avance ,Pierre va bien,mais pour moi ce jour du 20 mars a été un tsounami il m'a mise ko plus de force,je crois que je n'accepte plus de vieillir y faire quoi?? me dire que c'est pour tout le monde pareil !!mais moi ,je ne suis pas tout le monde mdr,aucune energie allez zou! plus envie de "vivre" le moral tout en bas ma petite Gipsy est dans mon dos et c'est pour elle que je dois "vivre"car les autres n'ont pas besoin de moi !!!!
Les dictons du 24 mars : C'est en mars que le printemps chante, et que le rhumatisme augmente. Quand mars fait avril, avril fait mars. S'il gèle au vingt-quatre mars, les poires diminuent d'un quart
Joli proverbe à méditer. On ne peut pas empêcher les problèmes, les soucis, mais on peut ne pas leur laisser la prise sur nos vies
Citations extraites du livre « Une année avec GANDHI »
Quand je refuse de faire une chose qui répugne à ma conscience, je fais appel à la force de l’âme ce qui suppose le sacrifice de soi.
Une chose est sûre, c’est qu’il faut faire son devoir et s’en remettre à Dieu pour le reste.
La femme n’est pas la servante du mari, mais sa compagne et son soutien, l’associée qui a part égale aux joies et aux peines, aussi libre que le mari de choisir sa propre voie.
Dans le corps humain, la tête n’est pas supérieure au reste parce qu’elle occupe la position la plus haute. Il en est ainsi pour les membres d’une société.
Si on veut atteindre la vérité, il faut détourner son adversaire de l’erreur avec patience et bonté au lieu de recourir à la force.
Si la force est synonyme de courage moral, alors la femme est infiniment supérieure à l’homme. N’a-t-elle pas beaucoup plus d’intuition, d’abnégation, d’endurance et de courage ? Sans elle, l’homme ne pourrait pas être.
Pour chercher Dieu, point n’est besoin d’aller en pèlerinage, d’allumer des lampes, de faire brûler de l’encens. En effet, il demeure au fond de notre cœur.
Il vaut mieux prier avec son cœur qu’avec des mots.
La non violence assure le respect de la dignité humaine et permet de faire avancer la cause de la paix, selon les vœux les plus chers de l’humanité.
On n’est pas forcément silencieux parce qu’on reste bouche cousue.
L’homme silencieux est celui, qui, ayant la possibilité de parler, ne dit jamais un mot de trop.
Quand je refuse de faire une chose qui répugne à ma conscience, je fais appel à la force de l’âme ce qui suppose le sacrifice de soi.
Peu importe si ce que vous devez faire est insignifiant. Faites-le aussi bien que possible. Mettez-y-autant de soin et accordez-y autant d’attention qu’à ce qui vous paraît le plus important. Car on vous jugera sur ces petites choses.
L’élégance, c’est ce que tu es par nature, en ton for intérieur, et qui reflète à l’extérieur.
Dans la vie, il y a des hauts, il y a des bas. Ce qui importe c’est des sortir la tête de l’eau. Les évènements sont là, c’est à nous de les gérer au mieux afin de donner un sens à notre vie.
Pour rayonner naturellement, tu n’as rien de spécial à faire. Il te suffit juste d’être toi-même. Tu n’as pas besoin non plus d’être accepter par tout le monde, car de toute façon, on ne peut guère plaire à tout le monde, tu as seulement besoin d’une chose, et pas des moindres : t’accepter tel que tu es, et ce, dans ton entièreté.
Ne réagissons pas à ce qui se dit de nous et ne prenons rien de façon personnelle. Accorder trop de crédit à ce que l’on nous dit, c’est donne la capacité à quiconque de nous élever ou, le cas contraire de nous détruire. Bien se connaître est primordial, puisque quand nous nous connaissons, nous ne sommes plus le « joujou » des circonstances mais bien le « maître de la situation »
Christaline Membres
Messages : 1307 Points : 1361 Date d'inscription : 27/02/2017 Age : 56 Localisation : Limousin, 87.
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 24 Mar - 12:31
Bonjour les ami(e)s! Il fait très beau dans notre beau Limousin, c'est agréable le printemps, car il fait bon, pas trop chaud, les arbres, arbustes, se couvrent de fleurs... C'est vraiment ma saison préférée! Je suis allée voir mon médecin, j'ai 17.6 de tension, mon coeur bat trop vite... Donc j'ai un traitement, qui va faire baisser ma tension, ralentir mon coeur et surtout, me protéger contre un infarctus... Et si ça ne va pas mieux d'ici 15 jours 3 semaines, il faudra que j'aille voir un cardiologue... Il faut vivre et penser au jour le jour ma Provence, oublie le passé et ne pense pas au futur... Enfin, je vous souhaite à tous et toutes un... et vous embrasse fort...
petrus
Messages : 1653 Points : 1633 Date d'inscription : 20/05/2014 Age : 79 Localisation : Tarn & Garonne
Sujet: bonjour et bon lundi !! Lun 25 Mar - 5:36
Auzelles Membres
Messages : 743 Points : 747 Date d'inscription : 24/09/2017
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Lun 25 Mar - 5:56
L’éphéméride du jour...
Aujourd'hui, nous fêtons L'Annonciation ainsi que les Annonciade, Humbert et Violaine. Demain, nous fêterons les Larissa ainsi que les Lara.
Le 25 mars est le 84e jour de l'année du calendrier grégorien, le 85e en cas d'année bissextile. Il reste 281 jours avant la fin de l'année. C'était généralement le 5e jour du mois de germinal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la poule.
à Marseille : le soleil se lève à 6h 33 le soleil se couche à 18h 56 durée d'ensoleillement : 12h 22 (+3mn)
Citation du jour : « Le monde est plein de fous et qui n'en veut point voir, doit tenir les yeux fermés et casser son miroir. » Humour anglais
Dicton du jour : « Si pour Notre-Dame le coucou n'a pas chanté, il est tué ou bâillonné. »
Proverbe du jour : « Les fous font les modes, les sages les suivent. »
Événement du jour : 1976 : Le maréchal Bernard Montgomery, le plus célèbre des chefs militaires britanniques des temps modernes, s'éteint à l'âge de 88 ans. Vainqueur de Rommel, le renard du désert, à El-Alamein en 1942, il a commandé l'ensemble des forces terrestres alliées lors de l'invasion de la France en 1944. De 1951 à 1958 il a été adjoint au commandant suprême des forces atlantiques en Europe. Ses mémoires ont été publiées en 1958.
L'historiette du jour : Poly de Hermann Sboniek La rentrée Je m’appelle Poly et j’ai huit ans. C’est la première fois que Papa m’accompagne pour la rentrée. Nous marchons main dans la main le long de la grille qui entoure la cour de l’école quand les premiers regards se figent à notre approche. Moi, j’ai mis le paquet : des souliers vernis avec une lanière sur le dessus, des socquettes blanches, une jupe plissée bleue et un chemisier blanc. J’ai brossé mes cheveux et fait une tresse qui descend bien droite jusqu’au milieu de mon dos. J’ai voulu mettre un peu de rouge à lèvres, mais Papa n’as pas voulu, il trouve que ça fait pute. Papa aussi s’est mis sur son trente et un. Comment je suis fière de lui, il est tellement beau ! Il a enfilé ses plus belles Ranger’s, avec les deux rangées de boucles métalliques détachées qui flottent dans le vide et qui cliquettent à chaque pas. Il a pas de chaussettes, il en met jamais, et puis dans ses grosses chaussures on s’en fout un peu, parce que ça ne se voit pas. Pour cette occasion, il a délaissé son jean déchiré et il a choisi un kilt écossais pour qu’on voie bien les tatouages sur ses jambes nues. Une tête de mort derrière le mollet droit et un crâne de monstre sur celui de gauche. Une vieille paire de bretelles pend sur ses côtés, elles servent à rien, mais ça fait classe. Il a mis son tee-shirt préféré, celui marqué « Never Mind the Bollocks ».
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Il est super troué, mais c’est un collector, alors Papa le garde pour les grandes occasions. Sa tête qui dépasse du col en cuir noir de son perfecto est en partie recouverte de tatouages. Dans son cou, il y a écrit en lettres gothiques : « Fuck », et sur les deux côtés rasés au dessus de ses oreilles, il y a d’autres petits bazars dessinés. Au sommet de son crâne, ses cheveux sont dressés pour former une crête d’au moins quinze centimètres de haut. Il l’a repeinte y a pas longtemps, en rose fluo. Ce matin, c’est moi qui lui ai mis le gel pour bien tenir les cheveux tout droits, après j’en avais plein les mains, ça colle et c’est dégueulasse, mais j’étais pas trop mécontente du résultat. C’est sûr, on forme le plus beau couple de toute l’école, la preuve, c’est que maintenant qu’on est devant la grille, tous les regards se sont tournés vers nous et toutes les conversations ont cessé. Papa me prend entre ses bras maigres et me hisse jusqu’à son visage. Je lui claque deux gros smacks, un sur la pieuvre de sa joue droite et un autre sur le squelette qui joue de la guitare sur sa joue gauche. Il a l’air ému, je le sens tout chose, alors je serre très fort son cou de girafe et je lui murmure dans l’oreille : — Allez Papa, courage, ça va bien se passer. Il me répond, comme s'il avait une patate dans la bouche : — Je t’aime Poly. Forcément, dés qu’il me repose au sol, j’ai des papillons qui s’envolent dans tout le corps. Ça fait comme des chatouilles et on dirait que mes pieds, ils marchent sur des chamallows. Je passe la grille, et quand je me retourne, Papa est déjà reparti. Au milieu du silence qui règne maintenant devant l’entrée de l’école, on n’entend plus que le bruit des boucles de ses chaussures. Je le regarde une dernière fois s’éloigner et je fonce dans la cour rejoindre mes copines.
Papa J’ai huit ans, je vous l’ai déjà dit, et je viens de vous raconter ma rentrée au CE2, jusque là y a rien d’extraordinaire. Il faut que je vous explique ce qui s’est passé avant, sinon vous allez rien comprendre et vous allez croire que je me fais un conte de fée parce que Papa m’a accompagnée à l’école, et me traiter de grosse mytho. J’ai pas toujours habité avec Papa, c’est parce que ma maman elle est morte quand j’étais bébé, et que Papa il était un peu en « stand-by ». Alors c’est Papoute et Mamoute, les parents de Maman qui m’ont servi de parents. Vous suivez toujours ? Papa, quand je dis qu’il était en « stand-by », je sais pas trop ce que ça veut dire, mais en gros je crois qu’il était pas trop disponible pour s’occuper d’un bébé. Le bébé c’était moi. Je sais quand je raconte une histoire, je suis pas toujours claire, mais il faut pas m’en vouloir car depuis que je suis toute petite, les grands, ils arrivent jamais à me dire les choses de la vie simplement. Forcément, après, quand j’explique à mon tour, je fais comme eux et je m’emmêle les pinceaux. Maman, elle est morte du cancer du sida et en plus elle devait avoir des problèmes au sexe parce qu’elle a fait une ovaire-dose. C’est Papoute qui me l'a dit, mais Mamoute, elle dit que c’est parce qu'elle voulait voler avec les anges dans le ciel qu’elle est partie. Mamoute, des fois, elle craint ; elle est super gentille, mais je crois qu’elle a des problèmes avec la réalité, du coup on sait jamais si elle dit la vérité ou si elle invente des bobards pour pas faire de la peine aux petites filles. Enfin bon, la plupart du temps, j’y crois pas à ses histoires de guignols dans les nuages. Jusqu’à l’âge de sept ans et demi j’ai habité avec Papoute et Mamoute, puis un jour y a eu un pow-wow à la maison, c’est Papa qui a choisi le nom, sinon je crois qu’on dit réunion de famille. Moi je préfère pow-wow parce qu’après on fume le calumet de la paix. Bon, vous imaginez le truc, Papoute et Mamoute assis bien droits dans les fauteuils en cuir marron du salon, avec des napperons en dentelle sur les accoudoirs, et Papa qui avait pris une chaise de la salle à manger et qui leur faisait face. Il s’était assis face au dossier, ses grandes jambes et ses grands bras dépassaient dans tous les sens, on aurait dit une mante religieuse. Papoute – chemise à carreaux, pantalon en velours côtelé, raie sur le côté et lunettes d’écailles au bout du nez – tenait la main de Mamoute, vêtue de son plus beau tablier à fleurs, le bleu avec les grosses marguerites jaunes. Ils faisaient face à Papa – jean, perfecto et tee-shirt Sid Vicious. J’aurais bien fait une photo tellement c’était beau, on aurait dit Christophe Colomb débarquant aux Amériques. Deux mondes qui ne se connaissaient pas étaient en train de se rencontrer. Comme c’était moi le sujet du pow-wow, Papa avait insisté pour que je sois présente. J’étais super contente, je me voyais déjà assise en tailleur en train de tirer sur une longue pipe en bois, avec de la fumée qui sort par les narines. Le début du pow-wow a été super chiant, avec beaucoup trop de mots que je ne comprenais pas. Il a été beaucoup question de Maman, et Mamoute a pleuré. Après, ils ont dit à Papa que droguiste c’était pas un vrai métier, pourtant Monsieur Casanova, qui est très correct, il en vend plein des drogues dans sa droguerie. Papa, il a fait plein de moulinets très jolis avec ses grands bras et il a aussi parlé de Maman. Mamoute a encore pleuré. Je suis restée parce que c’était pas tous les jours que je voyais Papa, et surtout parce qu’il était pas comme d’habitude. Il avait l’air d’être là. Attendez, j’explique : bien sûr qu’il était là, je viens de le dire, mais Papa, c’est pas toujours parce qu’on était dans la même pièce que lui qu’on pouvait dire qu’il était là. Vous voyez, je vous l’ai déjà dit, j’arrive pas toujours à bien raconter et puis ces histoires de là ou pas là, c’est super dur à décrire. Bon, ce jour là, Papa il a été tellement là qu'à la fin du pow-wow, Papoute et Mamoute ont été d’accord pour que j’aille habiter avec lui. Mamoute elle a repleuré aussi fort que le jour de la mort de La Didi, et Papoute, il arrêtait pas de dire oui en hochant la tête de haut en bas. On a pas fumé le calumet de la paix parce que ça donne le cancer, mais on a trinqué et pour la première fois de ma vie, j’ai vu Papa boire du thé. Il est vachement fort non ? Dans les accords du pow-wow, il a été décidé qu’on habiterait, Papa et moi, dans la petite maison que Papoute et Mamoute possèdent en bas de la ville et que tous les mois, ils nous donneraient un peu d’argent en attendant que Papa trouve un travail mais pas comme droguiste. Papa devait être super content parce qu’à la fin, il a pris Mamoute dans ses bras et il l’a serrée très fort. Papoute, il arrêtait pas de répéter : « c’est mieux ainsi » puis il s’est mis à pleurer lui aussi, mais plutôt comme quand l’équipe de France elle perd au foot en finale. Puisque tout le monde pleurait, sauf Papa, parce que c’est pas une mauviette, je me suis mise à pleurer moi aussi. On a arrêté avant de déclencher une inondation. Ça me fait bien rire ça, j’imagine des bonshommes qui pleurent, qui pleurent, avec des vraies fontaines qui sortent des yeux comme sur les dessins du journal le dimanche. Ils s’arrêtent jamais, à la longue ça fait des ruisseaux, des rivières, puis des lacs avec juste les têtes qui dépassent de l’eau. À la fin, il y a juste un bonhomme adossé à un palmier sur une île minuscule perdue au milieu de l’océan.
La maison La maison, elle est toute petite, elle est construite en briques rouges avec un joli toit pointu. Au rez-de-chaussée, il y a une porte avec de chaque côté une fenêtre. Juste au-dessus de la porte d’entrée, pile-poil entre les deux pentes du toit, il y a une petite ouverture ronde, ça s’appelle un œil-de-bœuf, mais je sais pas trop pourquoi. Sur les côtés y a pas de fenêtres, parce que les maisons à droite et à gauche elles sont venues se coller tout contre. À l’arrière, du côté du jardin, c’est pareil, une porte, deux fenêtres et un autre œil-de-bœuf. Quand je serai grande, je serai architectrice, ça a pas l’air trop difficile comme métier. Quand on rentre dans la maison, on arrive tout de suite dans le salon qui est juste séparé de la cuisine par un bar en bois. Au plafond il y a un grand néon tout blanc, je l’appelle le « sabre laser », il est comme dans la guerre des étoiles, et des fois, quand Papa il est pas là, j’ai envie de monter sur la table pour l’attraper et faire des grands moulinets avec. Au milieu de cette grande pièce, il y a un escalier en bois qui mène aux deux chambres ; une côté rue et une côté jardin. Entre les deux chambres, la salle de bain avec un autre sabre laser accroché au plafond. Si j’ai une copine qui vient, on pourra prendre les deux sabres et faire un méga combat. Dans ma chambre et dans celle de Papa, il y a juste la petite fenêtre ronde pour laisser rentrer la lumière ; c’est pas terrible, t’es obligé de laisser les ampoules allumées tout le temps. Moi j’ai pris celle qui donne sur la rue, comme ça je peux regarder les passants, et en plus ils me voient pas, tellement l’œil-de-bœuf il est petit. Quand on s’est retrouvés tout seuls dans la maison Papa et moi, j’ai très vite compris qu’on avait un gros problème, c’est que la maison c’est pas sa taille à Papa. Je suis sûre que c’est du « Small » alors que lui, rien que pour ses jambes, il faut du « XXL » et je compte pas le corps et la crête. Forcément, c’est pareil que des chaussures trop petites, tu les mets pas parce que ça fait mal aux pieds, et puis c’est bête des chaussures trop petites. Quand je lui ai dit que la maison c’était pas sa taille, il a souri et il m’a dit qu’il allait se couper les deux jambes et que après ça irait bien, on a beaucoup ri, surtout quand je lui ai dit que je lui ferai une petite caisse à roulettes qu’il ferait avancer avec un fer à repasser dans chaque main. Mais je crois que je préférerais faire de l’architecturage pour inventer des maisons plus grandes. Après, on a fait les courses et je me suis rendu compte que les règles mises en place par Papoute et Mamoute allaient voler en éclats. À mon avis, Papa prend beaucoup trop de bières et pas assez de jus d’orange. C’est ce que Mamoute aurait dit, mais je veux pas faire ma chieuse, alors j’ai poussé le chariot qui était super lourd sans rien dire. Il m’a pris des Chocapic, du Nesquik et du Nutella, c’est le principal. Il y avait aussi des pâtes, des saucisses et une bombe de teinture rose fluo pour les cheveux.
Une journée ordinaire Depuis qu’on habite ensemble avec Papa, les choses vont bien plus vite qu’avec Papoute et Mamoute, comme si le temps s’était accéléré. On dirait que, pendant mes huit premières années, je n’ai pas existé ou alors uniquement pour faire du sur-place comme les bonshommes qui essayent de courir vite sur un lac gelé : ils ont beau agiter les jambes à toute berzingue, ils restent toujours au même endroit. Avant, c’était : école, devoirs, dodo et on recommence le lendemain. À la maison, la radio était toujours sur Nostalgie et j’ai longtemps cru que, pour être un chanteur célèbre, il fallait être mort. La télé c’est pareil, je savais pas qu’il y avait autant de chaînes, c’était TF1 en permanence avec interdiction de toucher la télécommande et comme j’avais pas le droit d’aller chez les copines, je me dis que je suis passé à côté de pas mal de choses. De temps en temps, les Gauthier venaient prendre le thé et on ouvrait la grosse boîte de gâteaux en fer, celle avec les quatre étages. À bien y réfléchir, je crois que ça reste un de mes meilleurs souvenirs. Maintenant, dès qu’il est huit heures, c’est Papa qui vient me secouer. Le matin, je vous raconte pas, il a toujours une haleine de furet malade, on a vite convenu qu’on ferait le premier bisou plus tard, enfin, c’est surtout moi qui ait décidé, parce que lui ça a pas l’air de le déranger. Papa, il appelle ça une décision unilatérale et il dit que c’est pas bien, c’est dommage parce que moi j’aime bien le mot. Alors moi je lui ai dit à Papa que son haleine aussi elle était unilatérale, il a souri et il a dit que j’avais pas tout à fait tort avant d’aller se brosser les dents. En plus de l’haleine, il faut voir sa coupe de cheveux, la crête, après une nuit de sommeil, ça ressemble plus à grand-chose. Avant de prendre le petit déjeuner, je me prépare, puis on se retrouve sous le sabre laser de la cuisine. Moi avec mon bol de Nesquik et mes Cracottes, habillée, coiffée, lavée et lui qui se fait des grandes tartines de Roquefort. C’est pas ça qui va améliorer son haleine unilatérale. Ses pointes de cheveux qui partent dans tous les sens le font ressembler à Dragon Ball Z, c’est un personnage des dessins animés que je peux regarder maintenant. Après le petit déj, ça dépend : soit il a le temps de reprendre son apparence habituelle et il m’accompagne, soit il est pas d’attaque et il repart se coucher. Les fois où on arrive ensemble à l’école, il y a encore ce moment de flottement, les discussions qui cessent, les gens qui s’écartent et les regards qui s’attardent, surtout sur sa coupe de cheveux. Au début, les copines elles m’ont pas lâchée, elles voulaient tout savoir, pourquoi mon papa il mettait des jupes à carreaux ? Et pourquoi il avait plein de trucs dessinés partout sur le corps ? Et pourquoi il avait les cheveux roses ? Je les ai prises une par une et je leur ai expliqué : — Tu vois Karine, mon Papa il a des trucs dessinés partout un peu comme ta maman avec sa fée clochette pourrie sur l’épaule et son dauphin qui ressemble à une truite morte sur la cheville. — Toi, Roxanne, t’as vu la couleur des cheveux de ta grand-mère ? Ils sont bleus fluo, quand elle t’accompagne on dirait un gyrophare de voiture de police. À Betty, je lui ai dit que mon papa il mettait peut être des jupes, mais que les siennes elles laissaient pas voir sa culotte, pas comme celles de sa mère quand elle se penche. Y en a peut-être encore une ou deux qui avaient des questions à poser sur les trucs que mon papa il a de plantés un peu partout sur le visage mais elles ont dû tourner leurs langues sept mille fois dans leur bouche et puis se rappeler combien de personnes dans leurs familles avaient des trucs plantés dans les oreilles, les narines ou les lèvres. Heureusement, j’ai une super copine : Anna. Elle sait tout sur tout ! Les trucs qu’on se plante sur le visage, elle m’a dit que ça s’appelait des piercings, elle m’a même dit que les garçons ils s’en mettaient au bout du zizi et les filles au bout des nichons. Si ça fait pas trop mal et si j’ai des nichons plus tard, j’en mettrais. Anna, elle est pas comme les autres, elle trouve que mon papa il est class. C’est elle qui m’a dit pour la première fois que c’était un Punk. J’hallucine ! Mon papa est un Punk et il a fallu que j’aie huit ans pour apprendre ça ! Anna, elle est catégorique, elle le sait parce qu’elle l’a vu sur l’internet quand ses parents sont pas là. Elle m’a dit que je pourrai venir chez elle et qu’on pourra voir d’autres Punks et aussi des piercings sur des zizis. Je me demande si Papoute et Mamoute ils m’ont pas caché des choses pendant toutes les années passées avec eux ? Pendant les cours, la maîtresse qui est très gentille est toujours étonnée quand je donne les bonnes réponses. Elle me félicite dix fois plus que les autres quand j’ai tout juste et puis quand elle me parle, elle prend un air désolé et détache bien toutes les syllabes. Anna elle a une explication, elle dit que c’est parce que la maîtresse elle croit que mon papa est droguiste, à cause que tous les Punks sont aussi des droguistes donc, elle croit que je suis attardée. Il faudra que j’en parle à Papa de ces histoires de droguiste, ça fait plusieurs fois que ça revient dans les discussions. Dans la cour, maintenant que j’ai fait les mises au point sur mon papa et surtout depuis que je suis copine avec Anna, les autres filles elles sont super jalouses. Elles aimeraient peut-être que leur papa il vienne les chercher avec un kilt à carreaux plutôt qu’avec un survêtement de l’OM, et puis comme Anna c’est une des seules qui a l’internet, elle sait toujours plein de choses que les autres elles savent pas. Comme elle les dit qu’à moi, on est les reines de la récré et on se la pète. Anna elle m’a appris à échanger des infos contre des petits suisses à la cantine, des fois on arrive à en avoir quatre chacune, c’est vachement bon avec plein de sucre dessus. Anna elle m’a dit un secret : les nouvelles qu’elle me donne pour échanger des petits suisses avec les autres filles, des fois elles sont même pas vraies, c’est parce que ses parents ils ont pas voulu qu’elle fasse l’internet et alors elle est obligée d’inventer des trucs pour pas perdre sa réputation. Elle est vachement forte Anna, moi tous ses trucs j’y crois toujours. Au départ, c’est pas pour faire des mensonges, mais comme tous les scoops que les autres filles veulent savoir c’est toujours sur des histoires de zizi, ça m’étonnerait qu’elles aillent se plaindre à leurs parents si nos infos c’est du bidon. Gwenaëlle qui est une grosse quiche en plus d’être fan de Patrick Bruel, on lui a dit qu’il avait le zizi en tire-bouchon, comme la queue d’un cochon et que c’était parce qu’il était juif. Elle a été contrariée au début, mais elle a quand même été l’écouter chanter quand il est passé au zénith. Après l’école, je rentre toute seule, avant j’avais pas le droit à cause des déséquilibrés qu’ils montrent des fois aux informations de TF1, et qui faisaient peur à Papoute et Mamoute. Mamoute disait tout le temps : « On sait jamais » et Papoute répondait toujours : « Ça c’est sûr ». Alors ils étaient devant l’école à partir de quatre heures pour être sûrs de pas me louper. Après, ils se mettaient chacun d’un côté et me ramenaient à la maison sans me lâcher les mains. Papa il a l’air de s’en foutre des déséquilibrés, il m’a donné une clef rien qu’à moi et je rentre toute seule à la maison et même que des fois, s’il est pas là, je fais mes devoirs sans que personne me demande rien !
Le prénom J’allais oublier de vous raconter le truc avec mon prénom. Normalement, on en a un seul que tout le monde utilise ; moi un beau jour j’ai appris que j’en avais deux ! Celui qui me sert depuis pas mal de temps, c’est Louise. Papoute et Mamoute, ils m’ont toujours appelée comme ça, ils m’ont même appris à l’écrire quand j’étais toute petite. Et puis à partir du moment où Papa a réapparu dans ma vie, j’ai appris que je m’appelais aussi Poly. J’ai été super perturbée, parce que Papoute et Mamoute ils voulaient pas entendre parler de Poly, et puis il y a eu le pow-wow. C’est là qu’ils ont négocié pour mon prénom et c’est encore Papa qui a gagné. Les grandes personnes sont tombées d’accord sur mon prénom. Quand j’étais petite, pour moi, les gens qui tombaient d’accord ils se cassaient la figure, mais heureusement c’est pas comme ça que ça ce passe, sinon Papoute et Mamoute ils seraient tout cabossés parce qu’ils sont plus très solides à leurs âges, mais là je m’égare, il faut que je revienne à cette histoire de prénom. Papa y m’a raconté qu’une fois avec ma maman, ils avaient vu un concert et que c’était vachement bien et que la chanteuse elle s’appelait Poly Styrène et comme j’étais déjà dans le ventre de ma maman, c’est ce jour qu’ils avaient décidé de mon prénom. Au début, quand on m’appelait Poly, je répondais pas toujours et puis petit à petit je m’y suis habituée et maintenant je changerais pour rien au monde. Je me dis que c’est la seule chose qu’il me reste de ce que ma maman m’a donné. Quand je retourne voir Papoute et mamoute, je fais exprès de pas répondre quand ils m’appellent Louise. C’est pas très gentil, et je vois bien que ça leur fait de la peine, mais je me dis aussi que c’est bien fait pour eux, y z’avaient qu’à pas commencer !
Le Droguisme Des fois, Papa il m’inquiète. Quand il rentre il se tape partout, il marche pas très droit et il a un regard bizarre. Alors quand je lui demande si ça va, il me répond en rigolant et je comprends pas toujours les réponses. J’en ai parlé à Anna qui sait tout, elle m’a dit que mon papa était sûrement un drogué et elle m’a expliqué que déjà on disait pas faire du droguisme, mais se droguer et que le droguiste, c’est celui qui vend la drogue et pas celui qui la prend. Je suis pas sûre d’avoir tout bien compris mais je trouve que « faire du droguisme » c’est plus rigolo. Alors, si je me rappelle bien ce qu’elle m’a dit, il faut savoir que les drogués, des fois ils fument du pschitt et d’autre fois ils se font des piqûres pour se faire plaisir. Je lui ai dit que moi, quand j’allais faire un vaccin chez le docteur, c’était pas très agréable ! Elle m’a traité de nouillasse et pour que je comprenne mieux elle a imité un drogué. Elle a fait semblant de se faire une piqûre puis elle s’est mise à avancer comme un zombie avec les yeux révulsés. Elle fait super bien les yeux révulsés, on voit que du blanc et ça fout limite la trouille, mais comme elle bavait et qu’en même temps elle ricanait comme une bécasse, j’ai pas eu trop peur. Quand elle a fini ses pitreries, elle m’a dit que les vaccins des drogués ils étaient super meilleurs que les nôtres et que quand t’avais commencé tu pouvais plus t’en passer. Et même que quand tu prends la drogue, juste après tu vois des éléphants roses ! Justement, le soir même, Papa est rentré super tard. Je dormais déjà, mais comme il a fait un raffut de tous les diables, je suis descendue tout doucement pour voir s'il avait pas besoin de moi. Je l’ai vu qui faisait le zombie comme Anna m’avait montré : en marchant, il visait pas très bien et il se cognait dans pas mal de trucs. Et puis ses mains, elles devaient pas lui obéir comme il faut non plus. Quand il a voulu s’ouvrir une bière, ça a fini en grosse flaque de mousse sur le tapis du salon. Il l’a pas trop mal pris parce qu’il a continué à rigoler, alors que y a des fois quand il laisse tomber quelque chose, il dit plein de gros mots. Après il a réussi à attraper une petite boîte en fer qui était cachée derrière la télé. Il m’avait toujours pas vu, je restais tout en haut de l’escalier sans bouger et je le regardais faire. Il a sorti une seringue gigantesque, un grand ruban élastique, une cuillère à dessert, un briquet et un petit sachet en plastique transparent. Après s’être assis sur le canapé, il a tout posé soigneusement devant lui. Je commençais à me douter de ce qu’il allait faire, c’est surtout la seringue dont m’avait parlé Anna qui m’a mis la puce à l’oreille. Moi je bougeais pas un sourcil, je voulais absolument savoir ce qui allait se passer. Il a commencé par mettre un petit peu de la poudre du sachet dans la petite cuillère. Je me suis dit que c’était son vaccin qu’il était en train de préparer. Il a approché la grosse bougie en forme de tête de mort que je lui ai offerte à son anniversaire puis il a allumé la mèche avec son briquet. Je me suis demandé si c’était bien nécessaire de faire une ambiance romantique pour faire le droguisme ? Il a été obligé de se lever pour rajouter un peu d’eau à sa poudre de vaccin qui était dans la petite cuillère. Quand il s’est assis de nouveau, il a attaché l’élastique très serré autour de son bras et il s’est mis à se tapoter juste au milieu du bras, là où c’est plié. Quand il a mis la petite cuillère à cuire sur la bougie, j’ai failli le rejoindre pour lui dire que c’était plus rapide de faire sa cuisine avec la gazinière et que s'il avait encore faim, j’avais pas fini les gnocchis. Je crois que j’ai bien fait de pas descendre. Il s’est mis à touiller le vaccin qui était dans la petite cuillère avec la pointe de l’aiguille. Quand ça a été cuit, il a fait remonter le vaccin du droguisme dans la seringue, il a approché la pointe bien en face de ses yeux et il a commencé à tapoter le tube en verre avec l’ongle, dans le silence de la maison ça a fait ting ! ting ! ting ! ting ! ting ! Je perdais pas une miette du spectacle, je me disais que si je voulais me droguer plus tard, il faudrait bien faire comme Papa il faisait pour être sûre de pas faire de conneries. Après il a appuyé sur le piston et il a envoyé une petite giclée du vaccin en l’air. Bravo ! C’est vraiment n’importe quoi de faire tous ces salamalecs et puis après de gaspiller et mettre du vaccin de drogue partout. Puis il s’est fait la piqûre. Il a reposé la seringue, défait l’élastique et il s’est allongé. Il est resté quelques secondes sans bouger et ensuite il a été secoué comme le chien de Madame Bouillard qui est éliptique. Tu joues tranquillement avec lui et d’un seul coup, il tombe sur le dos et on dirait qu’il a avalé un marteau-piqueur en marche. Papa s’est cambré deux ou trois fois puis il a semblé se détendre de partout. Sa tête s’est posée doucement sur le gros coussin rouge du canapé et ses longs bras maigres sont retombés, on aurait dit des tentacules de pieuvre. Comme il bougeait plus, je suis descendue de quelques marches. J’avais un peu les chocottes, et puis il y avait cette goutte de sang à l’endroit où il venait de faire la piqûre alors j’osais pas m’approcher. Je me suis mise à compter jusqu’à cent en me disant : « À cent tu y vas », à partir de cinquante, j’ai bien ralenti, à soixante quinze, je crois que j’ai compté plusieurs fois pareil, mais comme j’avais dit au début que si j’y allais pas à cent j’étais une grosse quiche, il a bien fallu que je descende. Quand je suis arrivée tout près de lui, j’ai commencé par le toucher du bout du doigt. Il s’est rien passé, il était tiède et souple, je me suis dit que c’était plutôt bon signe et ça m’a un peu rassuré. Ensuite, j’ai soulevé une de ses paupières pour voir si, comme m’avait expliqué Anna, il avait perdu ses pupilles. Wouaoouuuhh !!! À la place, il y avait un petit éléphant rose ! Mais non, je rigole, vous croyez vraiment n’importe quoi ! Sa pupille était juste remontée sous la paupière, mais elle devait avoir fini sa journée de travail parce que je voyais bien qu’elle diffusait plus d’images ! Le cerveau de Papa devait lui aussi être en repos, plus je lui parlais et moins j’avais l’impression qu’il m’entendait. Je me suis dit qu’il allait passer la nuit sur le canapé, alors j’ai commencé à enlever ses Ranger’s. J’aurais pas dû ! Il puait des pieds, une vraie catastrophe ! Je suis allée chercher une cuvette avec de l’eau chaude, du savon, un gant et une serviette et j’ai commencé à lui laver les pieds. Quand j’ai fini, je les ai bien séchés, et j’ai remarqué que c’était plus des ongles qu’il avait aux pieds, mais des griffes de dinosaures ! Alors je suis remontée dans la salle de bain prendre la trousse de toilette que Mamoutte m’a offerte à Noël et je me suis occupée de ses griffes avec mon petit coupe-ongles. Après avoir fini, j’étais méga contente. Je l’ai couvert avec ma plus belle couverture, celle avec des dauphins dessus et je suis remontée me coucher. Le lendemain matin quand je suis descendue, il était déjà dans la cuisine, Il m’a souri tristement et il a dit : « Merci Poly » après il m’a prise dans ses bras et il m’a serrée très fort. C’est après cette soirée que les choses ont changé, Papa rentrait souvent de plus en plus tard. Vous vous rappelez au début, je vous ai dit que des fois il était là et on aurait dit qu’il était pas là. Eh bien ça se produisait maintenant la plupart du temps. Comme on pouvait plus trop communiquer, j’essayais de me rendre utile, des fois j’épluchais des patates jusqu’aux trompercules, d’autres fois quand il avait mal à la gorge je lui faisais un cataclysme avec de l’argile. Une vraie fée du logis ! Mais j’avais beau être super sage, je me rendais bien compte qu’il était en train de s’échapper. Un matin, quand je me suis levée, il était allongé sur le canapé. J’ai vu ses affaires du droguisme et j’ai tout de suite senti qu’il y avait un problème. On voyait bien que son corps était vide. En passant ma main sur sa joue j’ai compris qu’il était parti rejoindre Maman... J’ai refermé le sachet qui contenait encore un peu de poudre, ramassé la seringue qui avait roulé par terre et je l’ai rangée avec ses autres affaires dans la petite boite en fer, ensuite j’ai pris la main glacée de Papa et j’ai pleuré.
Bonne journée à toutes et tous
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Lun 25 Mar - 7:01
Bonjour a vous toutes et tous bon Lundi Gros bisous
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Lun 25 Mar - 7:13
Bonjour tout le monde Le ciel est gris ce matin, il va peut-être pleuvoir un peu. Ce serait bon pour la terre, il y a longtemps qu'on n'a pas eu d'eau.
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Lun 25 Mar - 8:57
bonjour a tous vous avez passez un bon Week end ce matin frais et couvert bon lundi a tous bisous
* gigi *
Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Lun 25 Mar - 10:20
a tous
bon lundi
journée chargée pour moi
provence Admin
Messages : 5488 Points : 5599 Date d'inscription : 19/05/2014 Age : 83 Localisation : le bar sur loup 06620 region paca
Sujet: bonjour ciel bleu et soleil Lun 25 Mar - 11:56
bonjour sous un beau soleil et ciel bleu pas froid le jardin est bien beau déjà mais c'est la fin du mimosa Pierre va bien les zamours aussi je viens de laver Gipsy avec un champooing spécial car elle se gratte et moi toujours les mêmes maux et ils seront fidèles au restant de ma vie
Le chat a confiance en lui
La confiance en soi relève autant de l’acceptation de ce que l’on est réellement, comme nous l’avons abordé, que de la fierté de ce que nous sommes, à la mesure de nos talents ou de notre système de valeurs.
La confiance en soi, c’est par exemple pour le chat de venir spontanément vers nous en se disant : « je sais que tu m’aimes », et non pas : « m’aimes-tu encore aujourd’hui ? ».
Par voie de conséquence, cette certitude qu’il a fait aussi partie de son aura, de son charisme, de son charme, de sa beauté, du simple fait que nous l’aimons.
Beaucoup trop de gens souffrent de cette carence de confiance en eux, quand d’autres en débordent, parfois sans raison. Oui, il faut s’aimer pour avoir confiance en soi, il faut être suffisamment indépendant, entier, s’être affranchi du « qu’en-dira-t-on ? », etc. La confiance en soi n’est pas un concept jeté en l’air, mais un apprentissage, une somme de forces que possède le chat, des capacités à intégrer une à une, qui permettent de faire et de vivre mieux chaque jour.
Les gens qui ont confiance en eux sont « au centre de l’attention », « libre », et « charismatique »... Ils sont heureux souvent pour beaucoup, mais ont su cultiver tous les paramètres qui permettent de développer au fil du temps cette confiance en eux. Copiez le chat en ce domaine, vous serez vous.
« Ayez confiance en vous ! », serait une phrase facile pour ce type d’ouvrage, mais je peux vous promettre que cultiver les différents aspects qui la forgent, comme le fait le chat, vous offrira des joies et des victoires dans votre vie, ce qui la fera naître en vous naturellement.
le magasin en Suisse ou j'ai travaillé 15 ans
* gigi *
Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019