Messages : 504 Points : 532 Date d'inscription : 26/05/2014 Age : 65 Localisation : sud
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 5 Juin - 8:03
bonjour bonjour!!! me voilà réveillée plus tot donc prête plus tot le soleil est là c'"est cool encore une belle journée qui s'"annonce ce matin boulot après midi la nana de l'"alarme vient voir je dois retourner au pépiniériste acheter mes pétunias roses et aussi des plantes d'"ombre j'ai une jardinière en pierre qui est sous le patio bonne journée
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 5 Juin - 8:57
Bonjour les amis,
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 5 Juin - 9:08
bonjour et bonne journée a vous tous bisous
provence Admin
Messages : 5480 Points : 5591 Date d'inscription : 19/05/2014 Age : 83 Localisation : le bar sur loup 06620 region paca
Sujet: bonjour pluvieux Mer 5 Juin - 11:47
bonjour pluvieux mais du bonheur pour la nature,ici un jour 35° et l'autre 25° du coup moi ça y est un bon rhume !!!autrement tout va bien humains et animaux
Les dictons du 5 juin : Qui en juin se porte bien, au temps chaud ne craindra rien. Prépare autant de tonneaux qu'en juin tu compteras de beaux jours.
«Le bonheur est un papillon qui, lorsqu’il est poursuivi, est toujours juste au-dessus de votre portée, mais qui, si vous vous asseyez tranquillement, peut se poser sur vous» – Nathaniel Hawthorne
«La plus grande découverte de ma génération est que les êtres humains peuvent changer leur vie en modifiant leurs attitudes d’esprit» – William James
«Le malheur te montre ceux qui ne sont pas vraiment tes amis» – Aristote
«Toutes les familles heureuses se ressemblent. Chaque famille malheureuse est malheureuse à sa manière» – Léon Tolstoï
«L’expérience est cette chose merveilleuse qui vous permet de reconnaître une erreur lorsque vous la faites à nouveau» – Franklin P. Jones
«Nous devrions apprendre à ne pas attendre l’inspiration pour commencer quelque chose. L’action génère toujours de l’inspiration. L’inspiration génère rarement de l’action» – Frank Tibol
«Le bonheur se taille en hauteur pour ce qui lui manque en longueur» – Robert Frost
«Le caractère est ce qu’il vous reste quand vous avez perdu tout ce que vous pouvez perdre» – Evan Esar
«Le plus grand défi de l’amitié n’est pas de montrer nos défauts à un ami, c’est de lui faire voir les siens»
* gigi *
Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Jeu 6 Juin - 0:02
courage a celui qui en a besoin
Auzelles Membres
Messages : 743 Points : 747 Date d'inscription : 24/09/2017
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Jeu 6 Juin - 6:23
L'éphéméride du jour...
Aujourd'hui, nous fêtons les Norbert ainsi que les Claude du Jura, Claudette, Claudie, Claudine et Claudius.
Demain, nous fêterons les Gilbert de Neuffonts ainsi que les Maïté, Marie-Thérèse et Mériadec.
Le 6 juin est le 157e jour de l'année du calendrier grégorien, le 158e en cas d'année bissextile. Il reste 208 jours avant la fin de l'année. C'était généralement le 18e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du pavot.
à Marseille : le soleil se lève à 5h 59 le soleil se couche à 21h 15 durée d'ensoleillement : 15h 16 (+1mn)
Citation du jour : « Les sacrifices sans espoir, sans récompense, sont le suprême effort de la vertu humaine. » Lanfrey
Dicton du jour : « Les bains que prend Saint-Norbert inondent toute la terre. »
Proverbe du jour : « La bonne réputation est un collier de perles. »
Événement du jour : 1944 :Début de l'opération Overlord, le nom de code donné au gigantesque débarquement en Normandie. Au cours de la nuit, 6.697 navires, la plus formidable armada de l'histoire, ont quitté les ports britanniques de la côte Sud. Au total 14.600 bombardiers et chasseurs les soutiennent et près de 86 divisions sont rassemblées pour l'opération. Pour épauler le débarquement, les Alliés disposent de 5 croiseurs de bataille, 22 croiseurs et 93 destroyers. Ils débarqueront jusqu'au 16 juin 619.000 soldats, 95.000 véhicules et 218.000 tonnes de matériel.
L'historiette du jour : Sacrée Châtaigne... Les aventures d'une passionnée de pêche de Cathy Grejacz Septembre 2010 — Andréééé !!! Ça ne mord pas !!! — Sois patiente un peu, on n’est là que depuis dix minutes. — C’est le vers que tu m’as donné... il ne vaut rien ! — Il est parfait... surveille ton bouchon. — Je vais changer de place, c’est nul ici ! — Oui.. c’est ça... change de place...
Lire la suite:
— Qu’est-ce que tu dis ? — Rien... rien... Je dis que... c’est un bel endroit. — Pas du tout... y’a pas de poisson dans ton étang ! Je bouge.... André, impassible, ne relève pas la dernière remarque de sa femme. Il la connait par cœur sa Jeanine. Cela fait bientôt cinquante ans qu’il est marié à cette tornade bouillonnante. Une vraie pile électrique, jamais malade, jamais fatiguée, toujours à courir bien vissée sur ses talons aiguilles de douze centimètres. Cela fait des lustres qu’elle cavale avec ses tatanes vernies de compétition. Toute sa vie elle a couru ! Après le bus, après le train, dans le métro, dans les allées des Galeries Farfouillettes, dans les étages de la Lloyds Bank où elle traquait le chèque volé, le chèque en bois, le chèque en blanc, le cheikh arabe, son meilleur client... enfin... le plus riche, quoi ! Pas une entorse ! Oui, vous lisez bien ! Pas une entorse ! Fi des jours de verglas qui ne la faisaient même pas trembler, tout juste quelques glissades bien maîtrisées, un petit rattrapage aux branches des panneaux de la voirie ou au pardessus bon chic bon genre du pauvre gars qui la précédait. Et c’est tout !!! Jeanine, c’était l’Égérie marathonienne des grands couturiers, la Zatopek du 8e arrondissement, la Mimoun du boulevard Haussmann. Elle pouvait donc déambuler au gré de sa fantaisie autour de ce charmant petit lac de Dordogne, André resterait concentré à la fois sur son journal et sur son bouchon. Cette acrobatie oculaire n’entraverait en rien sa propension naturelle à savourer le calme ambiant à partir de l’instant béni où sa douce voudrait bien se taire. Cependant, il ne la quittait jamais bien longtemps du regard. Cette vive épouse, aussi coquette fût-elle avec ses escarpins, son tailleur Chanel et ses jambes admirables, devenait incontrôlable dès qu’elle enfilait, et c’était le cas ce jour, une tenue plus décontractée. Ses petites tennis blanches à semelle de caoutchouc choisies pour l’occasion, s’accordaient parfaitement à la jupette en toile bleu marine, mais Jeanine n’avait jamais su marcher avec des chaussures plates et se mouvoir en terrain champêtre relevait, pour elle, d’une digne épreuve de Boot Camp. Les hautes herbes qui entouraient souvent les lieux de pêche attendaient la sportive avec délectation. Fourbes et vicieuses, elles avaient maintes fois activé leur piège glissant, précipitant la belle dans l’eau. Mouillée jusqu’aux mollets, son cri strident arrachait alors les tympans des promeneurs en goguette qui fuyaient prestement les lieux, ou, au contraire, qui s’approchaient, rigolards, pour s’en payer une bonne tranche. — À l’aiiiiiiiiide !!! Je me nôaaaaaaa !!! André s’éjectait de son pliant avec la rapidité d’un jaguar tout en criant de ne pas lâcher la canne. Paroles inutiles, sa femme s’y accrochait tel un enfant scotché à la perche du maître-nageur lors du premier saut dans le grand bain. Il avait souvent suggéré à sa naïade d’apprendre à nager correctement mais les œillades assassines qu’elle lui lançait valaient bien tous les discours. Inconcevable pour cette Polonaise pure souche d’aller se foutre les pieds dans un pédiluve sordide et encore moins d’aller tremper ses fesses dans une baignoire collective. Comme chacun sait, les Slaves sont propres, les Français crados. Combien de fois ne l’avait-il pas dépêtrée de situations inextricables plus rocambolesques les unes que les autres ! L’hameçon et le fil plantés, entortillés dans les arbres, ce n’était rien comparé à cette mouette bretonne criarde qui s’était barrée avec la ligne dans le bec, faisant dérouler le moulinet à toute blinde ! Et ce jour mémorable où l’anguille s’était décrochée au-dessus de la poussette de la gamine ! La bestiole gluante s’était faufilée dans le dos de la mouflette horrifiée. Une autre fois, Jeanine avait même réussi à se flanquer par terre et à s’ouvrir l’arcade sur l’unique pierre saillante de cette jolie petite rive du Canal de l’Ourcq. Le manche de l’énorme épuisette qu’elle trimbalait fièrement venait de se rebiffer et de l’envoyer à dame par un savant croc-en jambe. Mais aujourd’hui, André était confiant. Le cadre enchanteur de ce petit coin périgourdin serait propice au repos, à la détente et pour quelques heures, il oublierait le mal sournois qui le rongeait un peu plus chaque jour et partagerait avec Jeanine encore un doux moment de complicité. Il adorait lui faire plaisir et lui avait offert tout récemment une canne à pêche en fibre de carbone bien légère afin qu’elle pêche plus facilement. Le pique-nique attendait sagement dans le panier en osier, fidèle ami de ce couple attachant. S’il avait pu parler, ce panier aurait conté mille et une anecdotes familiales car il était leur incontournable compagnon d’aventure. Se doutait-il qu’il serait ici-même lâchement abandonné au pied d’un arbre et qu’il ne reverrait jamais plus ses maîtres ? Jeanine scrutait la plume immobile, satisfaite de sa nouvelle canne. Elle guettait les petits mouvements à la surface de l’eau mais rien ne venait titiller son appât. Elle avisa un petit talus et se dit qu’une grimpette au sommet lui permettrait de vérifier si l’étang était poissonneux où s’il faudrait se rabattre sur la poissonnerie de Sarlat. La jugeote féminine porte en son sein un cheminement logique qui laisse plus d’un homme pantois. André s’est longtemps demandé quel éclair de génie avait traversé son épouse pour qu’elle escalade à bride-abattue la montée terreuse qui servirait de promontoire. Hélas, l’observation n’aurait pas lieu. Une ligne électrique en avait décidé autrement et mettrait fin à la fabuleuse carrière de Jeanine, The Serial killer of the gardons. Le choc fut terrible. L’arc électrique se forma et le courant la traversa de la main droite au pied gauche. Elle s’écroula, électrisée. Le sang du Dédé ne fit qu’un tour. Il vola au secours de l’imprudente, prodigua les gestes de première urgence et appela les secours. Alors que l’ambulance fonçait vers l’hôpital de Bergerac, André , complètement déboussolé flanqua la canne ratatinée dans le coffre et démarra en oubliant le panier. Sérieusement brûlée mais quasiment guérie, Jeanine retrouva son foyer et ses godasses fondues, précieusement gardées comme trophée. Alors que son mari attentionné enduisait de crème le peton cramé, elle murmura tristement qu’une page se tournait, qu’elle n’irait plus pêcher. Les escarpins vernis, définitivement rangés, c’est désormais avec de bonnes chaussures aux pieds qu’ils continueraient leur route, main dans la main, le peu de temps qu’il leur resterait à passer ensemble.
Mars 2019 Repos dominical. Installée sur le ponton qui fait face à la mer Méditerranée, je plonge ma ligne dans la baie des Canoubiers. Le paysage de cette côte varoise est merveilleux en cette période hivernale. Au loin, le soleil se couche sur le massif des Maures. Le ciel est en feu, le Mistral souffle légèrement. Près de moi, un grand sac de toile épaisse contient tout un attirail qui fait mourir de jalousie les pêcheurs locaux. Je le surveille aussi férocement qu’une louve protège sa marmaille. Un feutre indélébile, comme mes souvenirs, a déposé quelques lettres sur le tissu rugueux : André G. Je me moque bien de la plume qui s’agite et que je ne regarde pas. Je me moque bien de la dorade qui passe et qui doit se tordre les nageoires de rire devant tant de nullité. Je me moque bien de la bourriche vide que j’ai sortie simplement pour lui faire prendre l’air... ou l’eau. Je souris en pensant que je ne crains rien, qu’aucune ligne électrique ne passe au-dessus de ma tête. J’aimerais bien que les deux absents me filent quand même un petit tuyau pour ne pas rentrer bredouille. Mes yeux coulent un peu.... C’est certainement la faute de ce foutu vent !
Bonne journée à toutes et tous
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Jeu 6 Juin - 6:29
Bonne journée a toutes et tous aujourd’hui jeudi , Gros bisous le weekend approche
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Jeu 6 Juin - 7:34
Bonjour les amis Après-midi de cours aujourd'hui.
Au loin, les Baux de Provence
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Jeu 6 Juin - 9:18
bonjour tout le monde bon jeudi bisous
* gigi *
Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Ven 7 Juin - 0:06
courage a ceux qui en on besoin
petrus
Messages : 1653 Points : 1633 Date d'inscription : 20/05/2014 Age : 79 Localisation : Tarn & Garonne
Sujet: bonjour et bon vendredi !! Ven 7 Juin - 6:16
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Ven 7 Juin - 6:33
Bonjour a vous toutes et tous bon Vendredi , de la montagne , bon weekend gros bisous
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Ven 7 Juin - 8:04
Bonjour tout le monde
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Ven 7 Juin - 8:16
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Ven 7 Juin - 9:42
bonjour a tous et voila c'est reparti avec la pluie pffffffffff bonne journée a tous bisous
* gigi *
Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 8 Juin - 0:04
a tous
onde positive a ceux qui en on besoin
bon samedi
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 8 Juin - 5:08
petrus
Messages : 1653 Points : 1633 Date d'inscription : 20/05/2014 Age : 79 Localisation : Tarn & Garonne
Sujet: bonjour et bon samedi !! Sam 8 Juin - 5:49
Auzelles Membres
Messages : 743 Points : 747 Date d'inscription : 24/09/2017
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 8 Juin - 6:58
L'éphéméride du jour...
Aujourd'hui, nous fêtons les Médard ainsi que les Armand de Zieriksee, Armande et Mars.
Demain, nous fêterons les Diane d'Andalô ainsi que les Éphrem et Félicien.
Le 8 juin est le 159e jour de l'année du calendrier grégorien, le 160e en cas d'année bissextile. Il reste 206 jours avant la fin de l'année. C'était généralement le 20e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la fourche.
à Marseille : le soleil se lève à 5h 58 le soleil se couche à 21h 16 durée d'ensoleillement 15h 17 (+1mn Célébration de demain : • La Pentecôte
Citation du jour : « Il faut être assez fort pour se griser avec un verre d'eau et résister à une bouteille de rhum. » Gustave Flaubert
Dicton du jour : « S'il pleut à la Saint-Médard, la récolte diminue d'un quart. » « S'il pleut le jour de Saint Médard, Il pleut quarante jours plus tard. » Proverbe du jour : « Le malheur n'entre guère que par la porte qu'on lui a ouverte. »
Événement du jour : 1936 : Accords de Matignon pour les congés payés. En France les premiers congés payés (jours de repos des salariés qui sont tout de même payés par l'employeur) sont apparus pendant l'été 1936, après la victoire électorale du Front populaire. La durée des congés payés était alors de deux semaines par an. Les congés payés ont été introduits en 1905 en Allemagne, en 1910 en Autriche-Hongrie et dans les pays scandinaves, dans les années 1920 et au début des années 1930 en Tchécoslovaquie, Pologne, Luxembourg, Grèce, Roumanie, Espagne et Portugal. Apparus en France le 20 juin 1936 et en Belgique dès le 27 juin suivant, cette législation sociale est en France liée à l'avènement du Front populaire. Au niveau mondial, un nombre croissant de personnes bénéficie de congés payés puisque. Selon l'Organisation internationale du travail (OIT), on comptait 3,5 milliards de bénéficiaires à la fin des années 1980 et 4 milliards à la fin du deuxième millénaire. Au début du XXIe siècle, les congés payés existent dans de nombreux pays.
L'historiette du jour : Le royaume des cieux de Zabal — Je ne voudrais nullement influencer Votre Altesse, mais je pense que revenir sur votre décision serait catastrophique. Le roi me tournait le dos. Il regardait par le hublot les nuages défiler dans le ciel, sous nos pieds. — Si Monsieur D’Alembert venait à être capturé, le mystère qui entoure votre règne serait anéanti, ajoutai-je, et notre royaume menacé. Cela signerait définitivement la fin de la monarchie. Nous étions seuls dans la salle de trône. À trois mille mètres d’altitude, sous les ballons gonflés d’air chaud qui maintenaient le palais dans les airs, on pouvait apercevoir les collines du Morvan cernées par les cumulonimbus.
Lire la suite:
— J’espère que le mauvais temps va cesser, François, me dit le roi qui semblait se réveiller d’un profond sommeil. Je ne voudrais pas que les installations prennent l’eau. La dernière fois, il nous a fallu un mois pour tout vidanger, et nous avons perdu cinq cents mètres. — Sire, je vous le répète, si je ne peux pas descendre pour récupérer monsieur D’Alembert, les installations n’auront plus d’importance. — Je n’aurais jamais dû lui faire confiance. Ce jacobin m’a berné. Aurais-je dû être plus méfiant ? — Sire, nous ne savons pas ce qui s’est passé. Il est prématuré de parler de trahison. Je lui ai fait confiance moi aussi. — Mais trois jours, rendez-vous compte ! Il devrait être rentré depuis longtemps. Avec l’équipement dont il dispose ! Monsieur D’Alembert s’était envolé avec une aile propulsée. Au regard de son niveau de compétence et de la fiabilité du matériel, il était impossible qu’un incident technique ou une erreur humaine l’ait retardé. — Les Prussiens occupent Paris, Sire, je ne vous apprends rien. Il ne doit pas être si aisé de... — Partez Ferdinand ! Vous avez sans doute raison. Allez-y ! Mais si vous ne revenez pas vous non plus, je pourrai dire adieu à mon royaume céleste. — Ne vous en faites pas pour moi, Sire, je reviendrai et monsieur D’Alembert également. — J’aimerais en être convaincu, Ferdinand, croyez-moi. Sa Majesté semblait abattue, une attitude qui lui était malheureusement coutumière. À croire que le panache des rois s’était affadi au fil des révolutions. Monsieur Bergeron m’attendait derrière la porte. Comme d’habitude, il avait espionné notre conversation. — Cet amplificateur de voix dépasse l’entendement, me confessa-t-il. J’ai placé la capsule dans le sceptre, et je vous jure, Monsieur, que je pouvais presque entendre les pensées de Sa Majesté ! Tout cela va bien trop vite, même pour nous. Je dois maintenant tester... — Je vais emprunter la barque ! le coupai-je. Est-elle encore chargée ? — Oui, mais vous irez beaucoup plus vite avec les ailes. — Je ne veux pas courir ce risque. Il ne nous reste plus que cette paire. La barque sera plus discrète. Je remonterai la Seine à la tombée du jour. Monsieur Bergeron concentra soudainement son attention sur les sons qu’émettait son oreillette. — Que se passe-t-il ? demandai-je. — Le roi s’est endormi. Nous savions tous les deux que le roi, éveillé ou endormi, n’influait plus sur la gouvernance du royaume des cieux. Seuls les artistes, les scientifiques et les techniciens façonnaient, sous l’autorité des ministres dont je faisais partie, le royaume qui bientôt rayonnerait sur la planète. Je traversai la salle d’étude où nos concepteurs, sous l’immense dôme lumineux conçu entièrement en verre, œuvraient du matin au soir. Ils se levèrent pour me saluer. — Monsieur le Ministre ! m’interpella un dessinateur. Je suis inquiet pour monsieur D’Alembert. J’espère que mes ailes ne sont pas en cause. Je ne me relèverai pas d’un tel échec. Je le rassurai et quittai rapidement la salle Louis XIV, baptisée du nom de celui qui avait inauguré le projet. J’eus le temps de repenser à son génie visionnaire durant les sept minutes que dura ma descente vers l’ombilic. Un air propulsé freinait ma chute dans la goulotte étroite. L’habitude avait transformé la peur en amusement. Soudain, j’entendis résonner les paroles de notre roi précurseur : « Le génie se cache partout. Chez les nobles fainéants et dévergondés autant que chez les enfants de paysans. Cherchez ! Trouvez ! Instruisez et rassemblez ceux qui œuvreront pour le bien de tous, qui briseront les chaînes de l’impossible progrès que le calendrier du temps a créées trop longues. Demain, je veux marcher sur les nuages, voir le soleil de plus près ! ». Près de deux siècles plus tard, son rêve devenait réalité. Le grincheux Théodore m’accueillit en bas, dans la pièce la plus étroite du complexe souterrain. J’étais, grâce à mon rang, épargné par sa mauvaise humeur. Il était chef de la sécurité et tenait son rôle à la perfection. — On prépare la barque, me dit-il en serrant les dents pour s’empêcher de hurler son mécontentement. Je l’entendais à peine à cause du brouhaha incessant de la machinerie à vapeur. Dans la salle voisine, une centaine de moteurs envoyait de l’air chaud vers les aérostats. — Vous faudra-t-il en plus sortir armé ? me demanda-t-il, exaspéré. Théodore détestait que les créations circulent à l’extérieur. Paris, pour lui, représentait la plus grande menace, surtout au regard des événements qui s’y déroulaient. Il croyait le royaume des cieux connu et espionné par plusieurs pays européens. — Qu’en pensez-vous ? l’interrogeai-je pour le radoucir. — Prenez ce qu’il vous faut pour ne laisser aucune trace de votre passage et de ce que vous emportez avec vous. C’est tout ce que je pense. Il avait le mérite d’être clair. — Donnez-moi le phaseur alors ! Le phaseur ressemblait à un pistolet grossièrement taillé dans du graphite. Nous en avions une grande quantité. Son créateur, Isaac Saint Pierre, était mort en l’élaborant. Il avait été victime de l’énergie métallique qui servait au fonctionnement de l’ensemble de nos créations. Nous n’arrivions pas à la maîtriser à grande échelle. Je quittai l’armurerie accompagné d’un lieutenant qui me mena jusqu’à l’embarcation. — Félicitations pour votre promotion, dis-je à l’officier. — Merci Monsieur le Ministre. Travailler dehors est une grande satisfaction pour moi. — Je vous comprends. Qui sait, un jour, vous monterez peut-être avec nous. Il sourit pour m’être agréable, mais il n’y croyait pas. Il ne pouvait pas savoir que grâce à Monsieur D’Alembert et aux informations qu’il était parti chercher à Paris, les travaux pouvaient s’accélérer rapidement. La fondation d’un casernement aéroporté était une priorité pour l’ensemble des ministres. La barque ressemblait en tout point à celle d’un pêcheur lambda. Le système de propulsion était immergé. Seuls le gouvernail, fabriqué dans un alliage plus résistant que le bois, parfaitement maquillé, et le contacteur à clé situé sous le siège auraient pu éveiller les soupçons quant à l’étrangeté du véhicule. — Vous pouvez me laisser, dis-je à l’officier. La nuit ne va pas tarder à tomber. — Très bien, Monsieur le Ministre du Développement, me répondit-il très solennellement. Et il m’abandonna au milieu des bois. Je levai les yeux et discernai à peine le palais et la goulotte aux reflets célestes. Les conseillers de Louis XIV lui avaient assuré que le Morvan était le meilleur endroit pour installer le royaume. Le ciel y était constamment voilé. « Personne ne le verra jamais » avaient-ils juré. Et ils ne s’étaient pas trompés. D’Alembert, ministre de l’Extérieur, était parti depuis trois jours. Il n’aurait dû s’absenter qu’une journée. Je contrôlai la charge du phaseur. Il avait assez de puissance pour creuser un cratère de deux mètres sous mes pieds. Théodore n’avait pas à s’inquiéter. Si besoin, je pouvais effacer toute trace de mon existence. Si le système élaboré de propulsion était une avancée révolutionnaire, celui de la navigation automatique en était une autre. Le gouvernail était dirigé par un cerveau moteur, qui régulait également la vitesse, me laissant ainsi libre de travailler mes dossiers, voire de me reposer. La croisière allait durer sept heures. Je devais entrer dans Paris au milieu de la nuit, un moment propice pour tromper la vigilance prussienne. L’air était froid et humide, rempli d’odeurs qui me rappelaient le temps où je vivais sur Terre. Je me laissai déborder par l’envie de partir avant le crépuscule. Là-haut, le paysage manquait de couleurs et de formes, réduit à une triste palette de tons bleus et gris et à l’évanescence des nuages. Ici jaillissaient toutes les couleurs de l’arc-en-ciel sur un relief solide. Je n’avais pas quitté l’embarcadère depuis trente minutes qu’un paysan me remarqua. Il chiquait son tabac sur le rivage. Ces rencontres n’étaient pas rares, mais elles ne représentaient aucun danger. Les dires d’un inculte local ne pouvaient intriguer personne si loin des grandes villes. Il allait rentrer chez lui et faire rire son entourage, avant que son labeur ne distille ses souvenirs. Je dormis près de cinq heures, enveloppé dans une épaisse couverture, avant de me réveiller en sursaut. Un coup de canon venait d’être tiré. Je me rapprochais de la capitale. L’air était glacé. Je heurtai quelque chose. C’était une boule de Moulins prisonnière du givre. Je la laissai poursuivre son voyage. Comme je m’y attendais, le cours de la Seine était entravé de filets. Le siège était levé, mais il restait encore quelques obstacles censés empêcher les communications avec l’extérieur. Je dus en découper trois avec mon sabre. Malgré la nuit, je pouvais voir les ravages de la guerre. Les ponts, les habitations détruites. Voilà où nous avait conduits la chute de la monarchie. Deux embarcations ennemies, plus grandes que la mienne, étaient amarrées de chaque côté du fleuve au niveau de Bercy. Je dus réduire ma vitesse et prier notre bon roi Louis XIV pour ne pas être repéré et faire demi-tour. Je fus entendu et pus débarquer à proximité du Louvre dans une ville étrangement déserte et silencieuse. Le comte de Laroche, qui était acquis à notre cause et qui avait déjà financé sa future résidence là-haut, était notre homme de confiance dans la capitale. J’amarrai mon embarcation sur son quai privé et confiai à un de ses serviteurs un message à lui remettre urgemment. — Vous choisissez un bien mauvais moment pour nous rendre visite, Monsieur le duc, me dit Albert. La colère gronde dans la ville qui est au bord de l’explosion. Demain, l’ennemi défilera sur les Champs-Élysées. Le peuple est humilié. Il se sent une nouvelle fois trahi par ses dirigeants. Le sang va se répandre, encore. Albert vivait depuis dix ans sur le bateau marnois de monsieur Laroche. Il était habituellement d’humeur joyeuse, mais cette fois, le désespoir l’habitait. Il redoutait de devoir sacrifier sa vie pour une cause qui le dépassait. Je commençais à comprendre ce qui avait pu retenir monsieur D’Alembert. Républicain convaincu, il s’était rallié à nous uniquement par passion pour les sciences. Sa dévotion pour ce domaine et l’étendue de ses compétences nous avaient poussés, malgré le risque, à le mettre dans la confidence. Cela avait été un succès. J’étais persuadé qu’il ne nous trahirait pas, mais je ne pouvais jurer de son allégeance une fois plongé dans ce bain bouillonnant de haine qui pouvait transformer le plus sage des hommes en bête. Nous ne devions en aucun cas intervenir dans les affaires du monde terrestre. C’était notre principale injonction. Je marchai jusqu’aux Tuileries où D’Alembert était supposé se trouver. Je frappai à la porte de Jean Ravillac, un ancien avocat proche de Louis Philippe, qui était un homme de confiance du roi. Ce fut D’Alembert qui, après m’avoir identifié par la fenêtre, m’ouvrit. — Que vous est-il arrivé ? lui demandai-je une fois à l’abri de la luxueuse demeure. Pourquoi n’êtes-vous pas rentré ? — Impossible. La situation ici est trop grave. Vous a-t-on informé ? — Oui, sommairement. — Demain, l’ennemi d’outre-Rhin doit défiler sur les Champs-Élysées. Jamais je ne laisserai salir la mémoire de mes ancêtres par le bruit des bottes prussiennes. Elles ne martèleront pas impunément le pavé parisien, le même qui s’est abreuvé du sang des miens. Je mourrai demain, Monsieur de Lombard, l’arme à la main. Et il sortit celle qu’il dissimulait dans son veston. C’était un phaseur, le même que le mien. — Avez-vous perdu la raison ? le sermonnai-je. Rangez cette arme et retournons là-haut ! Il haletait. Un démon l’habitait. — Où sont vos ailes ? l’interrogeai-je. Qu’a donné votre entretien avec Monsieur Leprince ? Ses études sont-elles sérieuses ? — Oh combien ! s’exclama-t-il. Tout est là, dans cette mallette. Partez et remerciez le roi pour sa confiance. Il n’est pas du même sang que ces vils monarchistes qui, dans ce nouveau gouvernement, trahissent leurs compatriotes. Il ne me reverra plus. — Donnez-moi cette arme ! — Je mourrai demain, je vous ai dit, mais pas avant d’avoir nettoyé la place de quelques soldats ennemis. — Vous avez juré, Monsieur ! répliquai-je. — Et aujourd’hui je parjure ! N’ayez crainte, il ne restera rien de tout cela ! — Et vos ailes ? — Je piquerai sur la colonne avec et tout disparaîtra. N’ayez crainte, vous dis-je, il ne restera rien, ni de moi ni de nos inventions ! — Vous rendez-vous compte des conséquences d’un tel acte ? — L’honneur, Monsieur de Lombard. Mon honneur et celui de ma famille. Il en va de cette décision. Je ne pouvais pas le laisser faire. — Raisonnez-vous et rentrez avec moi ! Remettez-moi votre arme ! J’avais saisi la mienne. Il la remarqua sous mon veston. — Quelle mouche vous a piqué, D’Alembert ? ajoutai-je. Vous êtes un génie, embarqué dans le plus grand projet de tous les temps. N’allez pas détruire tous nos espoirs ! Monsieur de Ravillac nous rejoignit. — Je l’ai déjà sermonné, dit-il, mais rien n’y fait. Il est pris de la fièvre mortelle de la révolution. La raison lui échappe. Et puisque votre présence ne le fera pas changer d’avis, je suis d’avis de l’éliminer. Tentait-il de lui faire peur ou était-il sérieux ? Je savais que Ravillac briguait une place de ministre. Le roi m’en avait informé. — Monsieur d’Alembert a plus de valeur que le roi et ses sujets réunis, dis-je. Ressaisissez-vous, tous les deux ! Notre hôte ne plaisantait pas. Il pointa son pistolet sur D’Alembert. Ce dernier n’avait plus le choix. Soit il mourait, soit il rentrait dans le rang en abandonnant son projet d’opération suicide. — Il y a une soif de vengeance que vous, royalistes, ne pouvez comprendre. Celle du peuple manipulé, meurtri, qui met chaque jour sa vie en danger pour servir les intérêts d’une aristocratie indifférente. On a aboli l’esclavage, mais pas l’oppression. Ce monde n’en finira jamais de... — Mais vous virez anarchiste, mon cher D’Alembert ! le coupa Ravillac. Mon ami et confrère était épuisé. Il avait traîné de réunions clandestines en rassemblements populistes pour se saouler de discours crachés par les meneurs de l’insurrection. Ses vieux démons avaient refait surface. — C’est pour construire un monde meilleur que le royaume s’est élevé, répliquai-je. L’avez-vous oublié ? Il se calma. Il reprenait enfin pied. Sa fougue s’était dissipée comme une volute de fumée balayée par une brise de bon sens. Ravillac baissa son arme. Je l’imitai en restant sur mes gardes. J’avais changé de cible. Garder D’Alembert en vie était capital. Tirer sur Ravillac avant qu’il ne commette l’irréparable était essentiel. — Nous devons rentrer, répétai-je. Où avez-vous caché vos ailes ? — Elles sont à Montmartre, répondit Ravillac. Vous ne pourrez pas les récupérer maintenant. C’est un point stratégique pour les insurgés. Je m’en chargerai plus tard. — Hors de question ! répliquai-je. Ce n’est pas un jouet. Qui en a la garde ? — Roussin, dit D’Alembert. Roussin était le plus âgé de nos collaborateurs. Il exerçait autrefois comme artiste peintre. Ses portraits étaient renommés. L’émergence de la photographie l’avait relégué au rang des inutiles et comme un malheur ne frappait jamais seul, il était devenu aveugle. — Vous préférez qu’il s’envole à ma place ? ironisa Ravillac. — Nous reviendrons chercher les ailes lorsque la situation sera apaisée, dis-je. Notre hôte disparut, contrarié de ne pas pouvoir s’amuser avec nos jouets technologiques. Je quittai la résidence avec D’Alembert encore sonné par le contrecoup de sa capitulation. La rue de Rivoli était déserte. Une détonation lointaine me rappela qu’à chaque instant nous pouvions être surpris par l’occupant. — Pardonnez-moi, mon ami ! lança d’Alambert. Je ne sais pas ce qui m’a pris. — C’est du passé. Rentrons ! — Comment êtes-vous venu ? me demanda-t-il. — Avec la barque. Nous devons rejoindre les quais. Une patrouille prussienne sortit du jardin des Tuileries. Quatre soldats escortaient un insurgé parisien qui avait été roué de coups. Un militaire s’effondra. Je percevais le sifflement du phaseur derrière moi. D’Alembert, plongé dans l’obscurité, avait tiré et il tira une nouvelle fois avec précision sur le groupe armé. Les deux soldats encore debout étaient pris de panique. Ils cherchaient d’où pouvaient provenir ces tirs silencieux. Le captif fila. Je saisis l’arme de D’Alembert pour la lui arracher, mais il résista. Son regard traduisait toute sa détermination. Je ne pouvais plus espérer le raisonner. — Vous êtes soulagé ? dis-je en le bousculant. Vous êtes content de vous ? Que va-t-on faire maintenant ? Il visa les deux hommes de troupe qui s’échappaient. Ils étaient encore à portée de tir. Il n’eut pas le temps de faire feu. Je le frappai au visage et il tomba à terre. — Je ne peux pas rester indifférent, dit-il. Il essuya du revers de sa manche le filet de sang qui coulait de sa bouche. — Venez avec moi ! ordonnai-je. Il faut faire disparaître les corps. Ils étaient trop lourds. Traverser le jardin pour les jeter dans la Seine nous aurait pris trop de temps. — Quel gâchis ! lançai-je. Vous avez conscience de ce qui vous attend lorsque nous serons rentrés. Le conseil... — Partez sans moi ! m’interrompit-il. Il me remit son arme et déroba les fusils de ses victimes. — Tout est dans la mallette, poursuivit l’insurgé. Vous comprendrez. Ma contribution s’achève ici. C’est dans ce combat mené par le peuple que je souhaite expier. Je ne veux pas voir ma ville et celle de mes parents et de mes arrière-grands-parents souillée par l’ennemi et rendue aux mains d’infects exploitants de la misère. Je ne pouvais plus le convaincre. Il était définitivement perdu pour notre cause. — Ne vous inquiétez pas ! ajouta-t-il. Les ailes resteront à leur place. Demain matin je serai mort. Mort et heureux d’avoir lutté pour mes idées. J’aurais dû le tuer pour éviter tout risque qu’il revienne sur sa décision et qu’il décide d’utiliser les ailes pour se battre, mais je ne le fis pas. Il s’enfonça dans le jardin les armes à la main et disparut pour toujours. Je retournai au bateau marnois pour récupérer ma barque. Albert m’attendait. — Monsieur le comte vous invite à patienter jusqu’au défilé de demain avant de quitter la ville, me dit-il. Cette parade, pour Laroche, était un divertissement. Ses vraies préoccupations, comme les miennes, étaient ailleurs. — Savez-vous si monsieur Laroche souhaite profiter de mon moyen de locomotion pour rejoindre le royaume en ma compagnie ? demandai-je. — Non, monsieur le duc. Il ne m’a rien dit à ce sujet. Mais moi, je le voudrais bien. Je détournai le regard, non sans un sourire amusé. Albert savait qu’il n’y avait pas sa place. — Monsieur le duc pense que les royalistes vont revenir au pouvoir ? m’interrogea-t-il. — Quel est votre avis, Albert ? le questionnai-je en même temps que je réglais le pilote automatique. — Royaume, empire, république... je crois simplement que je ne suis pas bien né. Je quittai la berge. — Nous en reparlerons, Albert ! dis-je. Le malheureux ne savait pas que nous travaillions pour lui, que monsieur D’Alembert avait œuvré pour lui et qu’il était en train de se battre bêtement pour lui. L’envie d’ouvrir la mallette et de découvrir son contenu était grande, mais je ne devais pas allumer la lumière sur la barque. Je risquais de me faire repérer. Je m’allongeai une fois les filets franchis. Qu’allais-je dire au roi ? Je ne souhaitais pas employer le mot trahison. D’Alembert était un égoïste, un exalté. Il avait choisi de se sacrifier et nous privait de son génie. La sagesse lui avait manqué, mais le roi n’avait pas à s’inquiéter. Son ministre rebelle, qu’il n’avait jamais réellement apprécié, n’allait pas le trahir. Je m’endormis en imaginant une machine capable d’enregistrer le savoir d’un homme et de le restituer sur demande. Je me réveillai avec un rhume carabiné. De retour au palais, où le temps semblait ne pas s’écouler, je retrouvai nos concepteurs à l’ouvrage. Penchés sur leurs tables de travail, ils dessinaient, écrivaient, calculaient. Monsieur Bergeron s’affairait à l’expérimentation d’un œil de télésurveillance tandis que le roi, dans la salle du trône, scrutait le ciel. Je le conviai à la réunion qui allait changer notre destin. J’ouvris la mallette sous le regard ébahi de tous nos collaborateurs. Monsieur Leprince avait conceptualisé un système de création d’énergie tournée vers le rayonnement solaire. Chaque ballon allait pouvoir produire sa propre chaleur, emmagasiner de l’énergie et donc être autonome. Notre raccordement à la terre, via l’ombilic, allait disparaître et nous allions enfin pouvoir voler au-dessus de la planète. Demeures, parcs et ateliers étaient déjà construits. Il suffisait de les raccorder à de nouveaux aérostats pour qu’ils rejoignent le Royaume. Nous entrions dans une nouvelle ère. Nous partîmes définitivement le 14 juin 1875 avec pour mission de redescendre une fois trouvées les meilleures solutions aux mutations problématiques de la société. Le roi était persuadé qu’on n’y parviendrait pas. Tant pis, nous avions au moins un objectif, et le plaisir de survoler le monde et ses « petits » habitants qui étaient notre raison d’être.
Bonne journée à toutes et tous
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 8 Juin - 8:58
bonjour a tous encore beaucoup de vent ce matin bon samedi a tous bisous
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 8 Juin - 8:59
Bonjour a tous passer un bon Samedi et un Bon weekend gros bisous
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 8 Juin - 10:10
Bonjour mes amis, Je n'ai pas beaucoup dormi. A 2h du matin j'étais encore réveillée ! Ce matin levée tôt
Christaline Membres
Messages : 1307 Points : 1361 Date d'inscription : 27/02/2017 Age : 56 Localisation : Limousin, 87.
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Sam 8 Juin - 13:25
Bonjour les ami(e)s! Comment allez vous aujourd'hui? Chez nous en Limousin le temps est plutôt nuageux, avec quelques éclaircies et max 20°... Je vous souhaite un... Gif fait avec la moitié de mes chats... lol Pleins d'ondes positives aux malades... Gros bisous à tous et toutes...
* gigi *
Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 9 Juin - 0:03
a tous
courage a ceux qui en a besoin
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 9 Juin - 7:14
Bonne journée a toutes et tous pour ce Dimanche gros bisous
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 9 Juin - 7:58
Bonjour tout le monde Il fait gris ici, j'espère qu'il ne pleuvra pas. Je déteste conduire sous la pluie.
Un joli coin de Provence
Auzelles Membres
Messages : 743 Points : 747 Date d'inscription : 24/09/2017
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 9 Juin - 8:15
L'éphéméride du jour...
Aujourd'hui, nous fêtons les Diane d'Andalô ainsi que les Éphrem et Félicien.
Demain, nous fêterons les Landry.
Le 9 juin est le 160e jour de l'année du calendrier grégorien, le 161e en cas d'année bissextile. Il reste 205 jours avant la fin de l'année. C'était généralement le 21e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du barbeau (la plante centaurée ou bleuet).
à Marseille : le soleil se lève à 5h 58 le soleil se couche à 21h 17 durée d'ensoleillement : 15h 18 (+1mn
Célébration du jour : • La Pentecôte
Célébration de demain : • Lundi de Pentecôte
Citation du jour : « Il faut chercher seulement à penser et à parler juste, sans vouloir amener les autres à notre goût et à nos sentiments. » Jean de La Bruyère
Dicton du jour : « En juin la pluie qui vient d'amont, trempe la terre jusqu'au fond. »
Proverbe du jour : « Le trésor de l'avare va au voleur et au roi. »
Événement du jour : 1999 : La Yougoslavie capitule et commence son retrait du Kosovo. Quelques jours plus tard, on découvrira les preuves de nombreux charniers.
L'historiette du jour : Amour, toujours de Marsile Rincedalle Je ne me souviens plus quel est celui qui a dit un jour : Dieu a offert l’humour aux hommes pour se faire pardonner de leur avoir imposé la sexualité. Un philosophe, probablement. Un philosophe inspiré et en couple, sûrement. Je jetai un œil discret vers la cheminée d’usine allongée à mes côtés. On se serait presque cru devant la demeure de Landru, peu de temps après qu’il ait commis son œuvre scélérate. Nous venions de faire l’amour et elle devait se creuser les méninges en tirant sur sa clope pour trouver la meilleure façon de me le faire regretter.
Lire la suite:
Il fut un temps, celui de l’innocence et de l’exubérance de la jeunesse – encore une facétie divine – où je trouvais son nez si joli. Grec. Un peu comme celui de Greta Scacchi dans le rôle de Pénélope. Maintenant, je ne voyais plus que le fil tranchant d’une lame bien affûtée. Quant à sa magnifique chevelure couleur d’ébène, elle avait peu à peu pris la teinte brumasse d’une méchante calcédoine. Une agate méduséenne qui me laissait de marbre. Allégoriquement parlant.
Pour ce qui était de l’humour, on pouvait déceler sa navrante présence sur le papier imprimé du mur faisant face à notre pied de lit. Donald Duck gambadait gentiment aux côtés de Mickey Mouse, Goofy Goof, Riri, Fifi et Loulou dans une campagne d’un vert uniforme que coiffait un ciel bleu sans imagination.
Avec un Dieu pareil, autant devenir athée.
— Maman vient passer le week-end.
Pardon, Dieu. Il ne s’agissait que d’humour. Et un humour triste qui n’y croit plus vraiment. Une farce plutôt. Tout comme ma sexualité. Demandez à Germaine, un genre de Greta qui se serait goinfrée de baklavas. Pas de quoi m’imposer l’exaspérante présence de la belle-mère. Pitié.
— Mais elle vient de venir, tentai-je avec le désespoir du candidat à la noyade qui refait surface une toute dernière fois pour savourer une ultime goulée d’air. — Il y a six mois, peut-être huit, m’asséna-t-elle. Il est inutile d’insister dans cette voie.
Il arrive un âge où l’on ne se fatigue plus à palabrer jusqu’à l’épuisement. Ce n’était, la plupart du temps que discussions stériles qui ne menaient de toute façon à rien et laissaient chacun sur des positions antagonistes renforcées. Je décidai donc d’écourter ce qui prenait l’allure d’une énième dispute et lui assénai le mot de la fin, pour bien montrer qui portait la culotte dans notre couple.
— Oh bon, lâchai-le lâchement.
Il y avait longtemps que Germaine avait adopté la culotte de cheval pour supporter un séant ayant abusé de la cuisine à l’huile. La capitulation n’a rien de déshonorant lorsqu’elle vous est dictée par l’instinct de conservation.
— Bien. Et tu feras disparaître ta bestiole pour le week-end.
La bestiole, c’est Duchesse, ma chatte. Une petite boule blanche, soyeuse et câline, qui pratique la ronronthérapie dès que j’entre dans son champ de vision. Évidemment, Germaine la hait. Elle reste hermétique aux basses fréquences.
— Ne me dis pas que Kiki accompagnera ta mère, pleurnichai-je.
Germaine ne prit pas la peine de répondre et jeta un regard mauvais à Duchesse qui entrait dans la cuisine en chaloupant pour toucher ses honoraires en croquettes. Au regard qu’elle me lança, je compris que les séances de ronronthérapie étaient suspendues sine die. C’est à ce moment que j’entrai en résistance.
Mamie arriva par le train de seize heures. Avec Kiki. Une injure à la race canine, un genre de bichon confondant Malte avec le Huangpu. Un furoncle sur pattes qui se serait fait remodeler la truffe pour se donner des airs de vieux mandarin. Un mandarin souffrant de pelade.
Kiki s’appropria la pelouse et s’appliqua à démontrer qu’en physique relativiste, le contenu peut parfois être bien plus grand que le contenant. Le corniaud transforma donc mon gazon en champ de mines jusqu’à ce qu’il découvre l’os à moelle, partiellement mais habilement dissimulé sous la haie bordant la clôture séparant notre propriété de celle d’Edgard, notre voisin. Une clôture au treillis fatigué en maints endroits. Une véritable dentelle que j’aurais dû remplacer depuis longtemps mais, comme le disait si bien ma belle-doche, je n’étais qu’un foutu faignant.
Le maltais à la truffe chiffonnée finit par tomber sur l’os et se mit à le ronger sous le regard attendri de belle-maman. C’est le moment qu’Edgard choisit pour faire sortir Titan, un mastiff tibétain issu de l’union sportive d’un Yak du Bhoutan et d’une femelle Yeti népalaise. Cette version XXL de la bête du Gévaudan fonça sur la clôture qu’il pulvérisa avant d’avaler l’os à moelle et Kiki, sans prendre la peine de mâcher.
Ce fut le moment choisi par Duchesse pour s’échapper de son panier de transport et proposer sa séance de ronronthérapie à Titan. En voyant ma petite chérie, le mastiff se coucha sur le dos et se mit à pousser des petits jappements de sympathie. Titan, contrairement au regretté Kiki, possédait un instinct de survie en titane. Il savait que lorsqu’un chat arbore le sourire de son cousin de Cheshire, c’est que l’aileron n’est pas bien loin.
Notre médecin de famille conseilla à ma pauvre belle-mère de prendre de longues vacances loin de Titan. Le train avait à peine quitté la gare que Germaine m’envoya en mission de représailles chez Edgard. « Tu vas faire la peau à ce connard » est une bonne traduction de ses tonitruantes éructations.
Je passai donc la ligne de démarcation séparant nos deux habitations et sonnait bravement à la porte d’Edgard. Nous bousculâmes le mobilier sans ménager notre peine, criâmes des « Han ! », « Outche ! » et autres « Zut » avant de déboucher une bière bien fraîche. J’en profitai pour tirer de sous ma veste un Courvoisier douze ans d’âge, une juste rétribution pour un service fort bien rendu.
Puis nous abordâmes les choses sérieuses. Le gros du contrat. Germaine. Ce serait la Bretagne. Germaine adorait les Bretons. Moi, pas tellement. Enfin, comprenons-nous, je ne nourris aucun grief envers ces braves gens. Mais mon organisme a une fichue tendance à rejeter la greffe de branchies.
L’île d’Ouessant serait l’endroit idéal. Et plus précisément la côte nord, sauvage et déchiquetée par des flots souvent déchaînés. Le sentier côtier avait la triste réputation d’être instable et dangereux en raison de la constante érosion de la falaise et d’un balisage pour le moins sommaire. Et puis, les îliens eux-mêmes déploraient les trop fréquents accidents le long de cette côte isolée. Ce serait un jeu d’enfant. Et Edgard serait témoin que le pauvre et récent veuf éploré avait tout tenté pour sauver Germaine.
Nous peaufinâmes les petits détails en renversant quelques chaises et en frappant sur le mur mitoyen avec une vigueur renouvelée, puis Edgard déboucha la bouteille de vieux cognac et nous scellâmes notre accord.
— Tu ne t’en tireras pas avec un bon cognac cette fois-ci, lâcha-t-il en sirotant le liquide ambré.
Je pris mon temps pour humer les arômes d’épices, safran et myrrhe, avant de tremper mes lèvres dans le Courvoisier. Je laissai l’alcool saturer des papilles qui n’en revenaient pas de leur bonne fortune, puis j’avalai d’un trait.
Je déposai mon verre délicatement pour ne rien renverser puis je plantai mon regard dans celui d’Edgard avant de lui murmurer :
— Quand on aime, mon ami, on ne compte pas.
Bonne journée à toutes et tous
Christaline Membres
Messages : 1307 Points : 1361 Date d'inscription : 27/02/2017 Age : 56 Localisation : Limousin, 87.
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 9 Juin - 9:13
Bonjour à tous et toutes! Comment allez vous en ce dimanche matin? Dans notre beau Limousin, c'est de la flotte!! Vous croyez que l'été va arriver? Vu que déjà, le printemps brille par son absence! lol Enfin, on y peut rien n'est ce pas! En plus ça caille!!! Je plaint les zozios! Bon, je vous souhaite de passer un très... Je vous envoie tout plein de bisous
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 9 Juin - 11:52
bonjour a tous je suis pas en avance ce matin j'ai trainer au lit sa fait du bien de se reposer un peu il fait beau profitons en je vous souhaite une bonne journée a tous bisous
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 9 Juin - 13:38
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Dim 9 Juin - 14:37
Bon week end de Pentecôte à tous
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Lun 10 Juin - 7:00
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Lun 10 Juin - 8:02
Bonjour a vous toutes et tous bon Lundi Gros bisous
* gigi *
Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Lun 10 Juin - 9:42
a tous
onde positive a ceux qui en on besoin
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Lun 10 Juin - 9:51
Bonjour tout le monde Réveillée jusqu'à 3heures, du coup j'ai pris un 1/2 cachet ce qui m'a permis de dormir jusqu'à maintenant. Je vais déjeuner en vous lisant
provence Admin
Messages : 5480 Points : 5591 Date d'inscription : 19/05/2014 Age : 83 Localisation : le bar sur loup 06620 region paca
Sujet: bonjour pluvieux Lun 10 Juin - 11:29
bonjour pas moyen de dormir la nuit malgrés deux cachets ,alors je m'endord sur le matin et pour me lever dur,dur ce matin 10h30 ensuite je n'ai plus le temps de poster hier au soir j'avais tellement mal j'en pleurais Pierre voulait m'emmener aux urgences a minuit .... du coup j'ai retouvé un autre cachet voltaréne qu'un rhumato m'avait donner je l'ai pris passer d'un an... ,j'ai déjà perdu 5 kg avec le régime je me sents mieux
Admiration
" Ce qui étonne, étonne une fois, mais ce qui est admirable est de plus en plus admiré. " J. Joubert
" L'admiration est la fille de l'ignorance. " Chevalier de méré
" Nous aimons toujours ceux qui nous admirent, et nous n'aimons pas toujours ceux que nous admirons. " La Rochefoucauld
" La jeunesse a cela de beau qu'elle peut admirer sans comprendre. " Anatole France
" Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire. " Nicolas Boileau =
Absence et présence
" L'absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes, comme le vent éteint les bougies et allume le feu. " La Rochefoucauld
" Si tu veux être apprécié, meurs ou voyage. " Proverbe Persan
" Les absents sont assassinés à coups de langue. " Scarron
" Quand le soleil s'éclipse, on en voit la grandeur. " Cf. Sénèque
" La présence est une puissante déesse. " Goethe
" L'absence est le plus grand des maux. " La Fontaine
" L'éloge des absents se fait sans flatterie. " Gresset
Christaline Membres
Messages : 1307 Points : 1361 Date d'inscription : 27/02/2017 Age : 56 Localisation : Limousin, 87.
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Lun 10 Juin - 11:44
Bonjour les ami(e)s! Comment ça va ce matin? Chez nous, le temps est variable, éclaircies, nuages et max 17°... Un peu comme tout le monde.... lol Tant qu'il ne pleut pas, c'est déjà ça... Je vous souhaite de passer un... Et une... Je vous fais des tonnes de bisous
Auzelles Membres
Messages : 743 Points : 747 Date d'inscription : 24/09/2017
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 11 Juin - 5:38
L'éphéméride du jour...
Aujourd'hui, nous fêtons les Barnabé l'Apôtre ainsi que les Aleyde et Yolande.
Demain, nous fêterons les Guy ainsi que les Guyonne.
Le 11 juin est le 162e jour de l'année du calendrier grégorien, le 163e en cas d'année bissextile. Il reste 203 jours avant la fin de l'année. C'était généralement le 23e jour du mois de prairial dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du chèvrefeuille.
à Marseille : le soleil se lève à 5h 58 le soleil se couche à 21h 18 durée d’ensoleillement : 15h 20 (+1mn
Citation du jour : « J'ai remarqué qu'il fallait remercier les hommes le moins possible, parce que la reconnaissance qu'on leur témoigne les persuade aisément qu'ils en font trop. » Benjamin Constant
Dicton du jour : « À la Saint-Barnabé les jours croissent du saut d'un baudet. » « Le jour de la Saint Barnabé est le plus beau jour de l'été. »
Proverbe du jour : « Médecin, guéris-toi toi-même. »
Événement du jour : 1979 :Le western perd un de ses authentiques aristocrates : John Wayne, qui a laissé un poumon et son estomac dans sa lutte contre la maladie, en plus de subir une opération à cœur ouvert, meurt à l'âge de 72 ans. Employé par la Fox pendant la saison estivale, il se lie bientôt d'amitié avec le cinéaste John Ford, qui jouera un rôle décisif dans sa carrière de superstar. C'est en 1930 que Ford lui donne sa première vraie chance en le recommandant pour le rôle titre du film The Big Trail. En 1939, il personnifie Ringo Kid dans Stagecoach, qui deviendra un classique du cinéma western. Après 40 ans de carrière et quelque 250 films, John Wayne reçoit la consécration de Hollywood avec l'Oscar du meilleur acteur pour son rôle de marshall dans True Grit, en 1969.
L'historiette du jour : Le pantalon de Marie Ce qu'il voulait, Noël, c'était une famille nombreuse, composée de quatre ou cinq mômes, voire plus. Il voulait du bruit dans la maison, des repas égaillés par les chamailleries de ses gamins, il voulait que ça pleure, il voulait que ça bouge. Lui, l'enfant de l'assistance, déposé un 24 décembre au soir dans la tour de l'hospice de Montauban, et dont il conservait une marque indélébile, un nom et un prénom : Dieulefit Noël, rêvait d'avoir autour de lui, une escouade de marmots. Noël n'était pas très grand, d'une corpulence trapue, il avait un visage rond sur lequel on pouvait lire la bonté et la douceur, un large front, deux grands yeux noirs, une moustache tombante qui surmontait des lèvres fines et, vissée sur sa tête, son éternelle casquette souple. De fermes en fermes, ses pas l'avaient amené à Lapeyre, village du Tarn-et-Garonne, sur la propriété d'Antonin Boneval, qui l'embaucha comme domestique. Par son sérieux et sa rigueur au travail, le maître lui proposa de prendre en charge une métairie qu'il possédait à quelques lieues du village. Trop heureux de pouvoir devenir enfin son propre patron, Dieulefit accepta.
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De l'instruction, lui l'enfant abandonné, il n'en n'avait pas, il savait seulement tenir le licol des vaches ou le soc de la charrue. Et puis, à quoi bon connaître la lecture, le calcul, la géographie et l'histoire pour travailler la terre ou garder le bétail ! Dans le village, tout le monde connaissait le métayer de Boneval. Il passait surtout pour un beau nigaud. D'aucuns disaient qu'il ne trouverait même pas d'eau dans Garonne. C'est par un jour de printemps, alors qu'avec son cheval il ratissait le foin qui séchait au soleil, que Noël vit la Jeanne pour la première fois. Elle gardait les vaches sur la pâture mitoyenne de son champ. Jeanne Bertal était la benjamine d'une famille de six enfants. Elle n'avait jamais connu sa mère, morte en la mettant au monde. Son père était un homme rustre et dur envers ses enfants, pour qui seul le travail comptait. C'est Françoise, sa sœur aînée, qui l'avait élevée. La Jeanne, allait avoir dix-huit ans. Les galants ne se bousculaient pas pour lui faire la cour, peut-être était-ce à cause de ses cheveux hirsutes, de son visage ingrat, de ses mains de paysanne ou de ses sempiternels tabliers, rapiécés à la toile de jute. Pour agrémenter le tout, elle avait une coquetterie dans l’œil, fort dérangeante pour un soupirant voulant croiser son regard en lui contant fleurette. Noël l'avait trouvée à sa fantaisie, il l'avait courtisée, puis mariée. Cela faisait maintenant dix ans. À Lapeyre, on se moquait du couple Dieulefit sur un ton sarcastique. Des mauvais sujets s'amusaient de la candeur de Noël, comme en ce premier avril, quand le maître Antonin Boneval, lui demanda d'aller chez le forgeron, récupérer une tarière à main pour faire des trous carrés. Sans rechigner, le métayer s'y était rendu, car les ordres du patron ne se discutent pas. Cette farce s'était répandue dans toute la région, comme une traînée de poudre. Désormais, en plus du village, c'était dans toute la contrée qu'il passait pour un véritable couillon. Encore aujourd'hui en racontant cette histoire, la commune en rit à gorge déployée. Noël, lui, en y repensant, il aimerait se cacher dans un trou de souris. Mais le grand malheur du couple Dieulefit était le manque d'enfant. À presque trente-cinq et vingt-huit ans, ils se sentaient maudits et humiliés. Aucune progéniture n'était venue égayer leur foyer et, avec la Jeanne, tous les soirs, ils se retrouvaient seuls, comme deux imbéciles. Pourtant, afin de conjurer le sort, ils s'étaient perdus en dévotions auprès des saints favorisant la fécondité, avaient essayé bon nombre d'infusions à base de plantes miraculeuses, des remèdes de grands-mères. Ils ne comptaient plus les sorciers, les charlatans et même les médicastres qu'ils étaient allés voir. Sans succès, le ventre de la Jeanne restait désespérément plat et sec. À cause de cette malchance, Noël était devenu, une fois encore, la moquerie du sexe fort. Les gars l'haranguaient par des quolibets déplacés, lui demandant s'il n'avait pas perdu le mode d'emploi, si son chat allait souvent au fromage ou si sa semence était claire. Certains allant même jusqu'à lui proposer de s'occuper de la Jeanne à sa place. Le couple ne supportait plus ces railleries, et évitait de descendre au village, préférant parcourir plusieurs kilomètres pour s'approvisionner dans la commune voisine. Malgré tout, un jour, Noël fut obligé d'aller chez Fernand, le forgeron, pour faire aiguiser en urgence, ses outils. Fernand Leroux était âgé d'environ quarante ans, bâti avec d'énormes pectoraux, de larges épaules et une peau tannée par le feu. Fernand, c'était aussi une langue de vipère et surtout la gazette de la paroisse. Grâce aux paysans qui venaient dans son atelier, et qui ne se privaient pas de colporter ragots et cancans, le forgeron savait tout sur tout, et sur tout le monde. Il avait épousé Louisette, la fille de l'épicier, de cette union étaient nés cinq enfants, trois fils et deux filles, âgés de six à dix-huit ans. En attendant que Leroux finisse d'affûter ses outils, Noël faisait les cent pas dans la remise. Après avoir blagassé du temps, des cultures, de la politique, le forgeron engagea la conversation sur les désirs de paternité de son client. Tout de suite, Dieulefit lui confia combien il l'enviait d'avoir autant de pitchouns, il se mit à lui raconter dans les moindres détails les potions qu'ils avaient dû ingurgiter avec sa femme, les magiciens qu'ils étaient allés voir, et qu'au final rien n'y avait fait, le ventre de la Jeanne demeurait une cage vide, le Bon Dieu ne voulait pas les écouter. Fernand, qui savait Noël gourdiflot, lui demanda alors s'il avait essayé la technique du pantalon. Comme ce dernier semblait interloqué, le forgeron insista : — Ce n'est pas compliqué, il te suffit de mettre pendant huit jours le pantalon d'un père d'une famille nombreuse. Ainsi, il te transmettra sa puissance et sa virilité. Voyant Noël perplexe, Leroux ajouta : — Si tu veux, je te prête l'un des miens, tu n'auras qu'à le mettre durant une semaine, et surtout, tous les soirs, n'oublie pas d'honorer ta femme. Tu vas voir, c'est immanquable ! Avec son bagou habituel, l'artisan expliqua qu'il avait déjà prêté son habit à plusieurs gars du village et que, dans les mois qui suivirent, leurs femmes avaient été grosses. En entendant ces propos, Dieulefit fut convaincu. Il repartit de chez Fernand vêtu de sa nouvelle culotte. Il s'agissait d'un pantalon droit, à fines rayures blanches, sur lequel deux pétassous avaient été cousus sur chaque genou. L'habit avait deux tailles de trop pour Noël, mais qu'importe, il avait retourné grossièrement les bords de chaque jambe et repris la taille avec des épingles à nourrice. Une ficelle faisait office de ceinture et une paire de bretelles au large ruban bleu soutenait le tout. Louisette, qui avait tout entendu, n'approuvait pas cette nouvelle espièglerie de son mari. Se jouer ainsi d'un pauvre malheureux en mal d'enfant lui faisait pitié. Cette fois, il allait trop loin. Pour la rassurer, Fernand lui expliqua que cette plaisanterie était sans conséquence. Aussi vite qu'un coup de fusil, la facétie fit le tour du village. Au café, les vieux rigolaient de la jobarderie du métayer en le traitant de basile, tandis que les jeunes se gaussaient en disant que, si les grenouilles n'avaient pas de queue, ce n'était vraiment pas de sa faute ! Les femmes, quant à elles, prenaient en pitié Noël et surtout la Jeanne. Au bout de huit jours, comme il le lui avait promis, Noël ramena le pantalon à Leroux. En le voyant, ce dernier étouffa une envie de rire, mais ne put se retenir de lui demander si, en plus de la culotte, il s'était bien occupé de la Jeanne tous les soirs. Toujours aussi naïf, ne pensant pas à mal, il acquiesça. Fernand gloussait et se délectait de sa farce. Pour le remercier de son aide, Dieulefit lui avait même apporté deux poulets et une bouteille d'armagnac. Le forgeron était un peu confus, mais accepta tout de même les victuailles. Puis les semaines et les mois passèrent, jusqu'au jour où la Jeanne, un matin, fut prise de vomissements. Cela faisait déjà plusieurs semaines qu'elle se sentait fatiguée, et qu'elle n'avait plus ses sangs. Elle alla consulter le docteur Marrel qui, après l'avoir examinée, lui annonça une bonne nouvelle, elle était enceinte. Dès qu'il eut connaissance de la nouvelle, Noël, fou de joie, prit ses jambes à son cou et partit l'annoncer à Fernand, qui resta pantois face à un Dieulefit qui gesticulait dans tous les sens. Neuf mois plus tard, Jeanne donna naissance à deux jumeaux. Bien sûr, l'un d'eux fut prénommé Fernand et l'autre Jean. Depuis cette histoire, qui fit grand bruit dans la région, il n'est pas rare que certains hommes en mal de paternité, sollicitent auprès de Fernand le prêt de l'un de ses pantalons. Ce dernier accède sans rechigner à leur demande, même si depuis l'avènement des jumeaux Dieulefit, cette technique n'a jamais donné d'autres résultats probants. Quant à Noël et Jeanne, ils ont désormais la chance, en plus des garçons, d'être les heureux parents d'une petite Anne, née il y a quelques mois, et cette fois, sans l'aide de Fernand.
Bonne journée à toutes et tous
Spoiler:
On n'ira pas là à l'hôtel ce soir
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 11 Juin - 6:12
Bonjour a vous toutes et tous bon Mardi Gros Bisous et bonne journée
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 11 Juin - 7:23
Bonjour les amis, Il fait gris ce matin, nous avons un mois de juin triste. J'ai des tas de trucs à faire. Même s'il est toujours en clinique l'ours me donne ses ...conseils .
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 11 Juin - 9:03
Christaline Membres
Messages : 1307 Points : 1361 Date d'inscription : 27/02/2017 Age : 56 Localisation : Limousin, 87.
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 11 Juin - 12:22
Comment ça va? Bien j'espère... Je vous souhaite de passer un bon mardi et si vous avez du soleil, j'en veux bien un peu! lol Je vous envoie mille bisous à tous et toutes!
Christaline Membres
Messages : 1307 Points : 1361 Date d'inscription : 27/02/2017 Age : 56 Localisation : Limousin, 87.
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mar 11 Juin - 14:30
Le temps est plus mitigé, mais la météo prévoit des orages, et maxi 13°! Vous êtes sûr qu'on est bientôt en été?! lol Passez un bon... Gros bisous à vous!
petrus
Messages : 1653 Points : 1633 Date d'inscription : 20/05/2014 Age : 79 Localisation : Tarn & Garonne
Sujet: bonjour et bon mercredi !! Mer 12 Juin - 5:13
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 12 Juin - 7:19
Bonne journée a toutes et tous pour ce mercredi
Opaline Membres
Messages : 1232 Points : 1234 Date d'inscription : 28/05/2014 Age : 78 Localisation : Bouches-du-Rhône
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 12 Juin - 7:33
Bonjour tout le monde Enfin du soleil ! Le jardin a bien été arrosé, hier toute la journée.
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 12 Juin - 7:35
* gigi *
Messages : 555 Points : 571 Date d'inscription : 04/01/2019
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 12 Juin - 8:38
a tous
courage a ceux qui en on besoin
ici pluie
Invité Invité
Sujet: Re: bonjour ensoleillé Mer 12 Juin - 10:08
bonjour a tous temps pluvieux aussi chez nous en normandie je sais pas si on va voir le soleil rien de prevu ajourd'hui je vous souhaite une tres belle journée a tous bisous