Voici ma poésie

Invité

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Le père fouettard

Dès mon plus jeune âge,
Quand je n'étais pas sage
Dans son grand capuchon noir,
Le père fouettard sortait le soir.
Je peux vous dire simplement,
Qu'il était terrifiant.
Il m'a causé tant de peur,
Je ressens encore cette frayeur.
Pour une soupe que j'avais boudée
De son martinet m'avait menacée.
Pas question de désobéir
Encore moins de mentir .
Je savais qu'il pourrait revenir
Et plus sévèrement punir.
Jamais il ne m'a frappée,
Il ne faisait que m'intimider.
Dans une malle d'osier,
La-haut dans le grenier
Son déguisement était rangé,
Pour moi, source de curiosité
J'avais découvert sa cachette,
Il fallait que je le guette,
Le charme était rompu
Dans sa déconvenue.
Un jour je l'avais croisé,
Descendant en hâte l'escalier.
Comme j'avais grandi
Je me rappelle avoir bien ri,
Devant mon père ainsi déguisé,
Pour garder son autorité.

Martine & Maurice

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Invité

Toujours en beau duo, j'ai bien aimé, merci Maurice

Invité

Romantica a écrit:: Toujours en beau duo, j'ai bien aimé, merci Maurice

Merci Romantica, pour celui-ci, comme in s'agit du papa de Martine, je n'ai fais que superviser ce poème.
Voici ma poésie - Page 14 4072944077

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Invité

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Voyage en Suède

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Voyage en Suède

Je suis partie à ta conquête,
Je t'ai trouvée coquette.
Suédois aux blonds cheveux,
L'azur est dans vos yeux.

Dans ta campagne verte,
De bois tes maisonnettes,
Jaune ou rouge flamboyant
Pour éloigner les élans.

J'ai vu ton ile de Gotland,
Tes ajoncs sur ta lande,
Remparts de Visby
Vous marchez dans mon esprit,

Ancienne ville fortifiée
Tu as atteint ton apogée.
Tes champs entiers de menhirs,
Des Vikings on garde le souvenir.

Petit village de pêcheurs,
Tu conserves ton odeur.
Paysage surprenant et antique,
Tes côtes baignées par la Baltique.

Été au jour sans fin,
Hiver dans la nuit jusqu'à sa fin.
Ton hôtel de ville de Stockholm,
Coiffé de ses trois couronnes

Pour fêter le retour de l'été,
Ton mât du Mittsommer planté
Chaque année au milieu de tes prés,
Autour de toi l'on vient danser.

Oh ! Suède verdoyante,
Tu es très accueillante.
Tu m'as tendu les bras,
Vers toi j'ai fait un pas

Martine & Maurice

mât du Mittsommer

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Invité

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L'argent...

L'argent

Pour certains l'argent fait le bonheur,
Pour d'autres parfois c'est le malheur
Le dépensier est dévoré
Par ses problèmes financiers.

Quant à l'avare,
II garde tout dans son placard.
Utilisez-le intelligemment,
Ce sera plus prudent.

Quand on est équilibré
On ne le laisse pas s'envoler.

Quand au contraire,
On a du mal à extraire
Un peu de nos biens,
De notre bourse on serre les liens.

Vous devez dépenser
Juste par nécessité.
Parfois pour faire plaisir,
Pas seulement pour vos propres désirs.

Lorsque vous faites un cadeau,
Vous pouvez vous élever très haut.
Choisissez le juste milieu,
Tenez-vous y, c'est tellement mieux.

Ne faites pas de gâchis,
C'est promis !

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Invité

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L'amitié

L'amitié

Être fidèle en amitié,
A tout te monde ce n'est pas donné.
Il faut pouvoir te faire,
Avec de bonnes manières.

Pour nos amis, se rendre disponibles,
Dans leurs moments pénibles,
Il nous faut les assister
Dans leurs difficultés.

Si au message de désespoir,
On leur répond "au revoir"
II leur faut chercher ailleurs,
De nouveaux protecteurs.

Savoir simpleùent les écouter
C'est faire preuve de bonté.
A ses amis, apportez le réconfort,
Qui les rendra plus forts,

Trouvez les mots qu'il faut,
Ne leur tournez pas le dos.
Ils sont nos compagnons dans la gaité,
Comme dans la morosité.

Lorsqu'ils ont des soucis,
Près d'eux sont là, les vrais amis
Bien sûr il faut se voir aussi,
Quand pour nous tout sourit.

Martine & Maurice

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Invité

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Sommeil d'enfant

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Sommeil d'enfant

Cachés sous leur édredon,
Ces enfants au visage fripon
Ont besoin de tendresse
Et aiment qu'on les berce,

La pensée dans le vague,
Lentement divaguent.
Ils écoutent ces histoires,
Qui les remplissent d'espoir.

Ils plongent dans de doux songes
Qui durant leur sommeil se prolongent.
Dans ces contes, ils lancent un défi
Aux héros auquels ils s'identifient.

Ils sont le temps d'une nuit
Prisonniers dans des châteaux maudits.
Prince se battant pour leur belle
Qui l'attend en haut d'une tourelle.

Ou bien princesse souffrant,
Pour leur prince charmant.

Ces enfants au sommeil rassurant,
Passent loin de leurs parents
Des moments délicieux
Dans des pays merveilleux.

Au petit matin s'éveilleront,
Surpris d'être encore à la maison

Ces enfants qui chaque soir,
Réclameront une autre histoire
Pour faire des rêves encore plus beaux
Afin de s'envoler encore plus haut.

Martine & Maurice

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Invité

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Le passé

Le passé

Le passé est un pesant fardeau
Que nous portons sur notre dos,
Sauf le souvenir des jours heureux
Qui sont des rêves bleus.

Après cette longue route parcourue,
Nous sommes souvent déçus.
Le passé promène sur nous son auréole
Et à la peau, nous cotte.

Il occupe notre esprit
En nous gâchant la vie.

S'il nous était donné
De pouvoir gommer
Un instant de notre existence,
Il perdrait de sa puissance.

Le passé revient comme un refrain,
En nous tirant par la main.
On croirait une chanson
Troublant notre raison.

Comme un étau il serre notre coeur
En refoulant te bonheur.
Le passé nous oppresse
En nous harcelant sans cesse.

Espérons que le futur
Pansera toutes nos blessures.

Martine & Maurice

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Invité

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Un regard...

Regard

Sous le regard puissant,
De l'être dont on dépend
On se sent transformé
Comme par une fée.

Dans la contemplation,
S'envole notre raison.
Nos yeux dans les siens,
On ne regrette rien.

Le regard comme la bouche
Au plus profond nous touche,
Qu'y-a-t'il de plus beau ?
Pour remplacer les mots.

Cela ne fait aucun doute,
Avec force il nous envoûte.

S'il servait à voir les défauts
Conjugué au temps qu'il faut,
Avec le verbe aimer,
On risque de se tromper.

Il faut pourtant qu'on l'aime
Pour douter qu'il nous convienne.

Si un jour on s'égare,
D'un simple regard
On nous fait toute une histoire
D'un rien que l'on a pu apercevoir.

Martine & Maurice

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Invité

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Maisons bourgeoises

Maisons Bourgeoises

Dans un parfum trop lourd,
Calfeutrées de rideaux de velours,
Dans ces sombres demeures
Flottait une drôle d'odeur.
Odeur de renfermé,
Et de cire mélangés.
On ne pouvait y pénétrer,
Sans y être annoncé.
Dans le vestibule au parterre marbré,
Le valet nous jetait un regard indiscret
Il régnait dans l'atmosphère,
D'impressionnants mystères.
Ces gens de la haute bourgeoisie,
Visage enlaidi par tant de courtoisie
Menaient une vie austère
Pareille à celle d'un monastère.
Leurs enfants qu'une gouvernante
Dirigeait d'une main fervente,
Par tant de rigueur menés
Ne savaient pas jouer.
Ces bourgeois hostiles au monde extérieur,
A ce monde beaucoup trop rieur.
Eux qui vivaient dans la rigidité
Des principes dès leur enfance inculqués.
Dans une alcôve,
Tapissée de mauve,
Des secrets étaient confiés
A voix feutrées
Dont personne ne prenaient connaissance,
Respectant l'esprit religieux de leur existence.
Rien de ses conversations animées
Entre les murs ne devait filtrer.
Elles venaient de cette demeure,
Et restaient à l'intérieur.
Ces gens de maison, muets
Que l'on voyait discrètement se faufiler
Appartenaient à ces familles aisées
Et leur étaient complètement dévoués.
Chez ces gens irréprochables,
L'air était irrespirable.
Leur sourire pincé
Faisait preuve de sévérité.
Tout prenait une autre dimension
Et dégageait une étrange sensation,
Derrière cette grande délicatesse,
Se cachait leur gentillesse.

Martine & Maurice

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Invité

Je ne suis pas vraiment capable de comprendre cette écriture en patte de mouche....
J'ai trop de misère avec mes yeux, dommage, sorry

Invité

Romantica a écrit:: Je ne suis pas vraiment capable de comprendre cette écriture en patte de mouche....
J'ai trop de misère avec mes yeux, dommage, sorry

Oui Romantica mais, je n'arrive pas à changer la police de mes textes...
L'admi pourrait m'aider ?
bonne nuit2

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Invité

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Amours interdites
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[b]
Amours Interdites

Les yeux dans ses yeux se fondent
Jusqu'à ce qu'ils se confondent,
Devant cet amour interdit,
De peur ils sont transis.

Ils voudraient se posséder,
Mais convaincus que c'est un péché.
Seulement dans leur pensée,
Leurs corps seront enlacés.

Ils ont fait vœux de fidélité,
Du droit chemin ne doivent s'écarter.
Ils se sourient timidement,
Pour cacher leurs sentiments.

Ils ne peuvent assouvir
Cet ardent désir.
Ils sont enchaînés
Chacun de leur côté.

Inlassablement ils se regardent
Sans prendre garde
Qu'un lien secret
Atrocement peut les blesser.

Seul l'espoir
De se revoir
Allège leur peine,
Et la vie les emmène

Martine & Maurice

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Invité

Peurs d'enfants

Peurs d'enfants

Les enfants ont souvent peur,
Ils éprouvent un sentiment d'horreur
Partout elle les accompagne
Et leur fait battre la campagne.

Autour d'eux tout semble grand,
Si souvent effrayant.
Lorsqu'il fait sombre,
Se faufilent des ombres.

C'est dans leur subconscient
Que se dessine un profil menaçant.

Dans la pénombre, d'horribles sorcières
Brandissant des balais pleins de poussière,
Les épouvantent et leur sourient
Ce n'est qu'un bouquet d'arbres rabougris,

Des tombes avec leur croix
A la place d'une barrière en bois,
Foncent sur eux, des fantômes terrifiants
Rien qu'une porte qui claque au vent.

Sont seulement dans leur tête,
Ces scènes qui les inquiètent.
Leur visage change de couleur,
On les plongeant dans la torpeur.

La peur est si poignante,
Un couteau au cœur elle leur plante.
Dans ses bras elle les étreint,
D'un amour malsain.

Sans cesse elle les poursuit,
Jusqu'au fond de leur nuit.
Auprès de leurs parents surpris,
Ils joueront les éternels incompris.

Martine & Maurice

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Invité

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Le vieux moulin

Le vent fût ton ami,
Son souffle te donnait vie,

Jadis par les sentiers,
On te portait le blé,
Ton meunier s'est endormi,
Fatigués sont tes ânes gris.

Au loin dans la campagne,
Tes ailes tournent sans hargne,
Elles crissent décharnées
Par le mauvais temps pourchassées.

On ne te nourrit plus,
Tous les sacs ont disparu,
Lentement tu meurs de faim
Désespéré, doucement tu t'éteins.

Impuissants on assiste à ta fin,
Oublié sur ton petit chemin,
Comme un oiseau tu vas mourir
Blessé on t'entend gémir,

Tu ne mouds plus le grain,
La farine ne nait plus au moulin.

Martine & Maurice

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Invité

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L'héritage

L'héritage

Quand j'atteindrai mon plus grand âge,
Je vous léguerai en simple héritage,
De ma poésie, mes plus belles pages,
De la terre, quitterai le rivage.

Me retournant, je verrai mon sillage,
Voici les empreintes de mon passage,
Ma main aura traduit mon langage,
Je repartirai vers un autre paysage.

En chaque poème est un message,
Pour vous tous qui êtes si sages,
De vous j'emporterai une belle image
Tout là haut, abrité des orages

Ma voix fera un très long voyage,
Vous ne l'entendrez plus, dommage !
Me rendant un dernier hommage
Resterons mes œuvres en héritage.

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Invité

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Le vide

Le vide

Le vide ce n 'est pas grand chose,
Mais c'est surtout quelque chose,
Du vide on en fait tout un éloge,
Tout dépend là où il se loge.

Tenons le vide dans notre main,
Nous sentons qu'il ne pèse rien,
Mais le vide au fond du cœur,
Verra naître tous nos pleurs.

A toutes épreuves, âmes endurcies,
L’œuvre du vide dans notre vie
En nous, prend beaucoup de place,
Mais il faut qu'on le remplace.

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Invité

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Pourquoi ?

Pourquoi ?

Pourquoi n'ai-je pas le droit
Simplement d'être là,
Ni d'écouter le son de ta voix
Qui guiderait nos pas

Pourquoi tu n'es pas une fleur ,
Au milieu d'un bouquet
Son parfum serait doux à mon cœur
Je pourrai te humer.

Pourquoi tu n'es pas l'eau claire
Au moins je te boirai,
Mes sentiments pour toi sont sincères
Et, de toi je m'enivrerai.

Pourquoi tu n'es pas un oiseau
Et si tu étais volage,
Je t'attraperais dans les roseaux,
Puis, je te mettrai en cage.

Chaque jour, je me demande pourquoi.

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Invité

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L'écrivain

L'écrivain

Au crépuscule, penché sur son grimoire,
Sa plume nourrie à sa riche mémoire,
Éclairé d'une bougie à demie consumée,
Guettant les astres frappant à sa croisée.

Oh ! douce époque où la plume d'oie,
A l'encrier d'étain souvent plonge et boit,
Dans le silence crissent au parchemin,
Les pleins et les déliés sous sa main.

Dans les deux fût une lueur étrange,
L'écrivain vit chuter le message d'un ange,
Ce n'était qu'une étoile filante tombée,
Un instant assoupi, il avait dû rêver.

Philosophe le jour, astrologue la nuit,
Les yeux accrochés au ciel qui luit,
Ou épiant des hommes toutes conversations,
Les paroles envolées, ses écrits resteront.

Martine & Maurice

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Invité

Toujours aussi bien écrit
Merci

Invité

Merci Adelette, la poésie est ma raison de vivre... ,

Invité

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Le miroir

Miroir, lu souris au visage du temps,
Chaque matin coiffant ses cheveux d'or,
Que sur sa beauté vous soyez d'accord,
Cette femme t'interroge souvent.

Pour plaire à l'élu de son cœur,
Elle se voudrait sur un piédestal,
Sous l'aspect d'une déesse fatale,
Devant toi passerait combien d'heures ?

Du cygne prendrait son apparence,
Aussi majestueux qu 'il fût,
Dans l'eau de la source, nue
Prendrait un bain de jouvence.

Telle une rose en ce jardin,
Dans ce monde, douce et parfumée,
Au matin fraîche de rosée,
Avoir une peau de satin.

Elle ira se pencher dans l'onde,
Se mirant pour être bien certaine,
Qu'entre toutes elle soit souveraine,
Craignant d'être nommée seconde.

Miroir, tu ne tiens tes promesses,
Est-elle ainsi qu'Aphrodite,
Aussi jolie que vous le dites ?
Avoue sans que tu ne la blesses.

Martine & Maurice

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Invité

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Le jardin du sommeil

Le jardin du sommeil

A notre affection ils ont été ravis,
Trop tôt, Dieu leur reprit la vie,
A ressentir une peine insensée
Pour tous ceux qui nous ont quittés,
D'où ils sont ne peuvent s'échapper,
Pourtant nous allons les veiller.

Le front incliné devant un crucifix,
A prier pour nos chers endormis,
Les avons-nous aimés suffisamment,
Alors qu'il en était encore temps ?
Tout bas nous nous interrogeons,
En faite nous cherchons leur pardon.

Nous pensons qu'avec quelques fleurs,
Nous pourrons ranimer leur cœur,
Ils restent chers à notre souvenir,
Croyez-vous qu'ils entendent nos soupirs
Une branche tombe de notre généalogie,
C'est un peu de nous qui meurt aussi.

Près des êtres qui nous ont chéris,
Plus tard nous dormirons aussi,
De ceux qui reposent sous la pierre,
Et si certaines âmes étaient en enfer ?
Elles sont sûrement au paradis !
Éternel jardin où s'endort la vie.

Martine & Maurice

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Invité

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Les pleurs

Les pleurs

Nées d'une rivière de souffrance,
Ephémère et douce délivrance,
Les pleurs sont à notre cœur,
Ce que le parfum est à la fleur.

Des sanglots de l'enfant puni,
A la blessure d'un amour fini,
Chapelet de perles sur nos joues,
Oh ! chagrin tu nous rends fous.

N'ayons pitié de nos pleurs passés,
Ces torrents de peines vont couler,
Larmes à demi salées et amères,
A notre bouche, drôles de prières.

Croyons-nous que tout soit éteint,
Quand notre regard se voile de chagrin ?
Sur notre visage, un vent de dépit
Hélas, nous fait gémir sans répit.

A la source de la déconvenue,
Quand nous aurons bien assez bu,
S'ouvrira à nous un nouvel horizon,
Un instant, nos pleurs s'apaiseront.

Par le soleil, nous sommes éblouis,
Une poussière et notre œil a rougi,
Que cherchons nous pour ne pas avouer,
Tout simplement que nous avons pleuré ?

Martine & Maurice

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Invité

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Méditation

Méditation

Un ange matinal s'éveille tout là-haut,
La nuit se défait de ses plus beaux joyaux,
Range en son écrin son collier scintillant,
Ainsi que sa médaille pendue au firmament,
Se dénude pudiquement de sa robe des nues
D'un long voile blanc, préserve sa vertu.

Déjà la sueur perle au front du matin,
Semant peu à peu des perles de sa main,
Rosée ingénue, lu brilles à cet instant,
Soleil, tes rayons s'étirent en même temps
Et ton coquet visage se farde de poudre d'or,
Dans le ciel, c'est de nouveau l'aurore.

Une blanche colombe chargée d'un message,
Son aile blanche mêlée sur son passage
A celles des angelots, vola dans les cieux
Portant sur la terre la parole de Dieu,
A qui ce message était-il destiné ?
A ceux qui font le mal en toute impunité.

Mais que m'apportera cet autre lendemain ?
Oh ! pitié pas de plus lourds chagrins,
Je reste un long moment tout éveillé,
Voilà comment souvent j'aime aller rêver,
Ma pensée plongée là-bas dans le lointain,
Hélas, près de moi il ne me reste rien.

Martine & Maurice

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Invité

Un poème sans espoir pour raviver l'étincelle du coeur !!!
Tristounet !!!

Invité

Romantica a écrit:: Un poème sans espoir pour raviver l'étincelle du coeur !!!
Tristounet !!!

Merci Romantica mais, tous les poèmes ne sont pas joyeux. Il faut un peu de tout.
:bisd0:

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Invité

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La conscience

La conscience

Drôle de fantôme penché sur le néant,
Une voix utile à tous propos parlant,
Témoin de nos plus grands mystères,
A nous deux nous sommes solitaires.

Guettant le mal auprès de l'encoignure
Curieux œil par le trou de la serrure,
C'est alors qu'un ange vient de tomber,
Portant au purgatoire toute sa naïveté.

Chaque jour devant mille et une épreuves,
Peu à peu où les remords s'abreuvent,
Comme une aile caressant notre épaule,
Elle se donne d'emblée le meilleur rôle.

Épiant nos faits et gestes d'en haut,
Dressant l'oreille aux moindres mots,
La nuit elle vient à nous réveiller,
Dans le silence, on l'entend murmurer.

Comme notre ombre nous suivant partout,
Elle est pesante mais au-dessus de tout,
Auréole juste posée sur notre front,
Oh ! bienveillance, on te demande pardon.

Martine & Maurice

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Invité

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Au firmament

La nuit et le jour sans répit,
Lentement se succèdent sans bruit,
Dans la brume une aile a disparu
Enlevant le voile sacré des nues,
On entrevoit les anges du paradis,
Découvrant un coin des cieux fleuri.

Dans le ciel qui doucement s'endort,
Mais qui donc a frappé cet écu d'or ?
Et quel jardinier de l'éternité,
Mille fleurs de diamant a semé ?
La journée a fermé ses paupières,
Endormie au berceau des chimères.

Mes yeux plantés dans ce joli décor,
Pour tenir éveillés ne font d'effort,
J'assiste ravi a cette métamorphose,
Tout là-haut il se passe quelque chose !
Une étoile filante est tombée,
J'ai cru voir comme une douce fée.

J'ai rêvé ? où cette fée malicieuse,
A jeté une pluie de pierres précieuses,
Juste devant mon regard ébahi,
La rosée sur l'herbe fraîche luit,
Déjà les angelots déroulent le tapis
De l'azur dans l'aube qui bleuit.

Martine & Maurice

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Invité

J'aime merci

Invité

Adelette a écrit:: J'aime merci

Merci, j'aime que tu aimes....
Voici ma poésie - Page 14 4031241812

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Invité

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Doux regrets

Doux regrets

Pour ce que nous n'avons pas fait,
Nous aurons toujours d'amers regrets,
Pourquoi dans le néant nos pensées,
Jamais ne seraient plongées ?

Des perles de rosée sur le visage,
Devant nous ces semblables images,
Le regard fixé dans le même paysage,
Sûr que l'on aimerait tourner la page.

Pareils au doux Zéphyr caressant,
Les regrets nous effleurent longtemps,
Notre âme les invoque souvent,
Comment effacer ces pénibles instants ?

Lentement nos yeux blessés se fondent,
La réalité et le rêve se confondent,
Le rappel surgit de nos douleurs profondes,
Regrets, allez vous noyer dans les ondes.

Comme un message jeté à la mer,
Ces regrets dont on ne peut se défaire,
Ferions-nous encore tout de travers,
Si certaines choses étaient à refaire ?

Notre mémoire en sort vainqueur,
Le souvenir hélas nous fait honneur,
La tempête contre le rocher fait fureur,
Les regrets l'emportent sur le bonheur.

Comme la fleur serrée dans son pistil,
Mettons-nous notre cœur en péril ?
A vivre là, dans un lointain exil,
Où l'âme s'adonne aux plaisirs futiles.

Martine & Maurice

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Invité

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La gloire

La gloire

Et si pour moi la gloire venait,
Avec simplicité, je la repousserai,
Dangereuse à mon âme restée pure,
Me donnerait une autre figure.

Comme la fleur boit à l'eau du vase,
Ma pensée se nourrit de l'extase,
Gloire, je te sens envahissante,
Belle, mais beaucoup trop prenante.

Ne me tire jamais par la main,
Sinon je prendrai un autre chemin,
S'il est vrai que mes ouvrages,
Vont redorer mon nom en leurs pages.

Les feux que la gloire allume,
Au ïl du temps, se consument,
Mon esprit à tous vents effeuillé,
N'étant plus moi, j'irai m'oublier.

Oh ! gloire, en ton amour malsain,
De tes bras puissants tu ne m'étreins,
Contre ton sein je ne veux étouffer,
Même si je meurs de tous oublié.

Martine & Maurice

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Invité

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Blanches statues

Blanches statues

Harmonieuses et blanches statues,
Vous ornez nos parcs, nos avenues,
Là, debout comme des apôtres,
Glorieuses, vous gardez la tête haute.

Sur votre piédestal fières
Vous étiez vainqueurs naguère,
Alignées comme des soldats de plomb,
La gloire affichée sur votre front.

Un vent léger vous effleure, vous caresse,
Vous vous adonnez à une indolente paresse,
On garde de vous l'image d'un gagnant,
Sculpterions-nous le visage d'un perdant ?

S'il pleut, sur vos joues coule une larme,
Est-ce le mauvais temps qui vous désarme ?
Vous qui êtes si belles dans le soleil,
Immaculées d'une blancheur sans pareille.

Jadis, vous atteigniez votre apogée,
Ecrivain de votre plume, guerrier de l'épée.
De vos actes vous étiez à la hauteur,
Notre pensée en garde la grandeur.

Nous sommes toujours émerveillés,
Devant votre ultime beauté,
Les siècles passés vous attaquent,
Votre âme reste douce et intacte.

Martine & Maurice

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Invité

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Dans tes yeux

Dans tes yeux

Dans tes yeux aussi limpides
Que l'eau de source,
J'y ai vu une étincelle timide,

Pourtant, tes yeux si doux
Ont su voler mon âme,
Même si mon cœur est fou,
Toujours te la réclame.

Des perles glissent sur mon visage,
C'est loi qui m'éclabousse
Oh ! pluie de ton regard d'orage.

Pareille à la blanche colombe
Égaré dans les cieux,
Perdu moi aussi, je succombe
Noyé dans tes yeux.

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Invité

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Petit oiseau blessé

Petit oiseau blessé

Mon regard dans la voûte azurée,
A l'aube d'une douce journée,
Par le bleu de la croisée,
Lentement un oiseau a voleté.

Comme un poussin qui vient de naître.
Pareil au soleil en ma chambre pénètre
A la vitre vient d'apparaître,
S'est posé sur le bord de ma fenêtre.

Bien sûr je n'ai fait aucun bruit,
Sinon de peur il aurait fui,
Pauvre petit oiseau blessé affaibli,
Mes yeux peinés se sont attendris.

Dans ce beau et clair matin,
Petit oiseau vient sur ma main,
Ne reste pas dans mon jardin,
Si tu es près de moi c'est le destin.

Mon cœur a volé à ton secours,
Sachant que tu me rendrais cet amour,
Pourtant je pensais amèrement au jour,
Où tu partirais sans espoir de retour.

Les yeux tristes, la gorge serrée,
Guéri tu as repris ta liberté,
Fifi je t'avais baptisé,
Jamais je ne t'ai oublié.

Martine & Maurice

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Invité

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L'orgueilleux

L'orgueilleux

Oh ! ne lui en veux pas,
Il n'admire que lui-même,
Jusqu 'au jour de son trépas,
C'est lui seul qu'il aime.

A ! il se regarde souvent,
Ne vit que de tes flatteries,
Plie sous tes compliments,
Il est heureux et te sourit.

Comme un paon vaniteux,
Devant toi fait la roue,
Mais il brille à tes yeux
Doux piège de toi il se joue.

Un jour, pareil au soleil
Perdant un à un ses rayons,
Affichant dans le ciel
La défaite sur son front.

Comme Narcisse hélas penché
Au-dessus de l'onde sans cesse,
Se mirant, est allé se noyer,
Miroir aux cruelles promesses.

Ne fais pas pleurer tes yeux,
Dans son cœur, lu sauras,
II n'y a de place pour deux
Sûr, son orgueil le perdra.

Martine & Maurice

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Invité

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Les forces de l'univers

Les forces de l'univers

Des astres, personne ne peut en décider,
Oh ! soleil tu pars seul te coucher,
Pareil aux humains tu as accompli ta tâche,
Et quand il pleut, c'est jupiler qui se fâche.

Dans le cratère des volcans en éruption,
On croit voir comme de l'or en fusion,
Puis coule une rivière de sang rouge et noire,
Les entrailles de la terre on peut entrevoir.

Inquiétante éclipse céleste, tu nous subjugues,
Le Soleil et la Lune amoureux se conjuguent,
Aurore Boréale, ton arc lumineux d'électrons
Dans le paysage polaire, en émeraude se fond.

Qui fait que la mer recule et avance ?
C'est le Dieu Neptune que l'on offense,
Il nous a puni en créant les marées,
Océan, tu iras sans paix pour l'éternité.

Et loi Lune, lorsque tu deviens ronde,
Qui dévore ta silhouette féconde ?
Dans une bouche affamée et profonde,
A moitié tu disparais, que devient le monde ?

Martine & Maurice

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Invité

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L'oubli

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L'oubli

C'est l'heure où la nuit devient grise,
Fuyant peu à peu devant l'aube promise
Reflète indécise une pâle lueur d'ambre,
Frappant à la croisée de cette chambre.

Comme deux navires échoués au même récif,
C'est alors que leur cœur fût captif,
Croyant encore éperdument en son amour,
Les jours passèrent elle attendait toujours.

Elle resta seule, les paupières closes,
Après tous leurs ébats en cette alcôve,
Depuis, pleure abondamment la belle,
En son mouchoir où boivent les dentelles.

Son corps et son âme tous deux approfondis
Abandonnés frôlent le précipice de l'oubli,
Et puis ses yeux comme deux perles rares
Iront se perdre à jamais dans le hasard.

Martine & Maurice

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Invité

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Le vent

Le vent

Le regard fixé dans le ciel menaçant,
On devine le vent au profil grimaçant,

L'air cruel, les joues gonflées d'orgueil,
Il envoie la vague mourir contre l'écueil,
On croirait entrevoir un instant Lucifer
Ouvrant pour nous les portes de l'enfer.

Vent, tu espères de tes doigts crochus,
Que de nos manteaux nous soyons dépourvus ?
Tu joues méchamment dans nos cheveux,
Cherches-tu à nous rendre malheureux ?

Tu t'acharnes en repoussant les nuées,
Qu'ont-elles que tu puisses tant envier ?
Voilà que tu t'en prends au soleil aussi,
Ma parole, tu es jaloux de sa face réjouie

Avec hargne, les arbres tu fais plier,
Vont-ils devant toi aller s'agenouiller ?
Sûr qu 'au monde entier tu en veux,
Ne n'avoir pas comme l'azur les yeux bleus.

Fou de rage, tu protestes, tu larmoies,
C'est la punition que le ciel t'envoie,
Si un jour tu trouves le doux répit,
C'est que ton cœur se sera assagi.

Vent, à bout de souffle tu es tombé,
La Terre repose clans le calme sacré.

Martine & Maurice

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bonsoir Momo j'adore tes poésies avec les images merci beaucoup j'aime te lire bisous

Invité

provence a écrit:: bonsoir Momo j'adore tes poésies avec les images merci beaucoup j'aime te lire bisous

Un grand merci à toi Provence.
Dire que dans un forum, un membre fouille-merde, profitant de la faiblesse de l'admi a réussi à me faire virer...
Oui, pour les images, il m'arrive de passer quelquefois plus de temps à les trouver que d'écrire le poème..

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Invité

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Fleur fanée

Fleur fanée

Comme une fleur fanée
Qui, hélas n 'a pu boire
L'eau du vase renversé,
Je ne peux le revoir.

Pourrai-je l'oublier ?
Souvent je veux y croire,
Mon cœur ainsi peiné
Ne cesse de pleuvoir.

Pauvre fleur parfumée,
Je suis allée m'asseoir
Là, près de ma destinée,
Mon âme est un miroir.

J'aimerai encore rêver,
Juste quand vient le soir,
Et mon sommeil troublé
Reflète la belle histoire.

Martine & Maurice

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bonsoir cher Ami
et bien tu sais pour trouver n'importe qu'elle images ???tu vas dans goolgle tu cliques centerblog et le titre de l'image que tu veux et tu en auras des tonnes bonne soirée a bientôt te lire bisous

Invité

provence a écrit:: bonsoir cher Ami
et bien tu sais pour trouver n'importe qu'elle images ???tu vas dans goolgle tu cliques centerblog et le titre de l'image que tu veux et tu en auras des tonnes bonne soirée a bientôt te lire bisous

Merci du conseil mais, je ne sais jamais quelle image; c'est en voyant que je décide. J'rais voir je te promet.
Gros bisous

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Invité

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La douceur des rimes

Belles rimes

La douceur des rimes

La poésie, vous la trouvez jolie,
Doucement elle embellit l'esprit
Qu'elle vous est douce à entendre !
Mais sans vouloir le prétendre,
Bien qu'elle vous soit plus aisée à lire,
Prenez la plume, et allez nous écrire.

Pour moi ce n'est pas un supplice,
Ma pensée et ma main sont complices,
Quand enfin je redescends des Cieux,
J'ai pour vous quelque chose de précieux
Je décris avec une infinie douceur
Ce que je vois et ressent mon cœur.

Le poète vit au ciel à moitié,
Vous plairait-il de l'y accompagner ?
Essayez vous aussi d'être rêveurs,
Oh ! chimère berce-les à tes heures,
Même avec une expérience infime,
Vous viendra l'ombre de plusieurs rimes.

Martine & Maurice

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Invité

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Le peintre

Le peintre

Comme le grand Picasso
Enchanteur au fin pinceau,
Tu dessines les contours
De l'être incitant à l'amour.

Devant cette douce ingénue,
Voluptueuse déesse nue
Sur le sofa posée
Sublime beauté

De ce tableau troublant,
Nous voilà aspirant
Du précieux modèle,
L'odeur charnelle.

On la supposait présente
Sur la toile, là vivante
Oh beauté soudaine,
Divine souveraine.

Ses seins audacieux
Pointés vers les cieux
Ses prunelles changeantes
Déchaînent une flamme ardente

Sa peau douce et satinée,
Éveille en nous le toucher,
Oh génie, de tes doigts,
D'elle tu fis une proie.

Martine & Maurice

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Invité

Toujours aussi agréable à lire
Merci Maurice pour ces magnifiques poésies.

Invité

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Bambin au sein

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Bambin au sein

Toi jeune femme fécondée,
Dans ta troublante beauté,
Tu dévoiles ta vertu
En montrant ton sein nu.

Dans ce précieux moment,
Tu nourris ton enfant,
Le fruit de ton corps
T'es plus cher qu'un trésor.

Touchant tableau à nos yeux,
Ce chérubin heureux,
Il tête gloutonnement
Bercé contre ton flanc.

Dans ton odeur charnelle,
S'estompent ses prunelles,
Les yeux à demi clos,
Le bambin fait son rôt.

Martine & Maurice

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Invité

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Le fin du jour

La fin du jour

Le jour, tu es tout feu tout flamme,
Ta puissance est au fond de ton âme,
Avec l'ombre tu joues et te voilà caché,
Soleil victorieux à la tête couronnée.

De l'azur, tu es l'immense flambeau,
Toi qui mène pluie et vent au tombeau,
Chaque jour passe, tu redores ton blason,
Affichant la gloire au milieu de ton front.

Astre précieux, tu as accompli ta mission,
Ceux qui t'envient sont remplis d'ambition,
Tu te laisses glisser à flanc de montagne,
Que la nuit te soit douce et t'accompagne.

Tu t'inclines doucement et pries à genoux
En croisant la lune, tu effleures sa joue
Personne ne peut te tendre la main,
Pour te relever, il te faut attendre demain.

Martine & Maurice

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