Voici ma poésie

Invité

Adelette a écrit:: Toujours aussi beau, merci

Merci Adelette pour la peine tu en auras encore pleins d'autres... lol!

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Invité

Romantica a écrit:: C'est un beau poème Maurice
Gros bisou, merci

Oups, avec un peu de retard, merci Romantica. Comme tous les autres d'après vous tous... lol!

:bis:

Invité

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Prières d'enfants

Prières d'enfants

Ces enfants agenouillés,
Tête plongée dans la piété,
Priaient les yeux baissés
Joignant leurs mains potelées.

Ils étaient recueillis
Devant le Christ, repentis.
Dans ans ces précieux moments,
Demandaient à Dieu d'être clément.

Ces petits anges penchés sur leur missel,
Sentaient en eux pousser des ailes.
Ils récitaient des psaumes,
Leur chapelet serré dans leur paume.

A chaque confession,
Ils réclamaient l'absolution.
Lorsque devenus grands
Pour eux Dieu serait moins tolérant.

Ils imploraient le Seigneur dans sa bonté,
En sachant qu'ils seraient pardonnes.
S'endormaient dans des pensées qui les rassurent
Heureux de rester purs.

Martine & Maurice

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Invité

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La Loire à Orléans

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La Loire

Du haut du promontoire,
Je surplombe la Loire.
Elle qui cet été,
Gisait là asséchée.

Assoupie sur ses bancs de sable,
On la supposait incapable
De se lever d'un bond,
En charroyant les troncs.

Elle que l'on croyait endormie,
Saute hors de son lit.
Elle s'est mise en colère,
De sa source jusqu'à l'estuaire,

Elle s'engouffre sous les ponts,
En énormes tourbillons.
A qui peut elle en vouloir ?
Au ciel qui ne cesse de pleuvoir,

Par ses larmes nourrie,
Son chagrin s'agrandit.
Qui pourra la consoler ?
A moins d'un temps ensoleillé.

On attend que cessent les pluies,
Pour qu'elle soit assagie.
Cet hiver si elle a des frissons,
Sur son dos portera des glaçons

Martine & Maurice

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Invité

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La déchirure

La déchirure

Parfois, en amour
On arrive au point de non retour.

Après avoir tout supporté,
L'attachement s'en est allé.
Pourquoi a-t-il eu le dessus?
Sans que je me sois battue.

C'est là qu'un jour, j'ai crié
Assez! d'un air révolté.
Il me prend le regret,
D'avoir trop accepté.

J'aurais dû lui montrer,
Avec témérité
De quoi j'étais capable
Au lieu de me sentir coupable.

J'admettais avec abnégation
Tout de lui, sans objection.
Je revois ces instants pénibles,
Où il se rendait crédible.

L'image devant moi se projette,
De cet être abject.
Je l'aurais suivi jusqu'en enfer,
Pour ne pas lui déplaire.

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Invité

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Une petite fille au grenier

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Une petite fille dans le Grenier

Je grimpais l'escalier,
M'en allais flâner au grenier.
Par l’œil de bœuf,
Je voyais tout d'un regard neuf.

Le soleil gagnait l'ombre,
Évitant les coins sombres.
Je rêvais toute éveillée,
Devant une poupée

De frêle porcelaine,
A voir elle faisait peine.
Il lui manquait un bras,
Cela me laissait dans l'embarras.

Attirée par une cithare,
Il fallait que je m'en empare.
Comme un ménestrel,
Je lui jouais des ritournelles.

Ma voix au même diapason,
Dans ma tête à l'unisson
Comme une chorale,
Je chantais la pastorale.

Martine & Maurice

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Invité

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Les jours

Les Jours

Les jours s'étirent sans fin,
Commencent au petit matin,
Se prolongent jusqu'au crépuscule
Comme une virgule.

On dirait des lutins
Qui se tiennent par la main,
Autour du monde
Pourfaire la ronde.

Semblables à un refrain
Que notre mémoire retient,
Pareils à une chanson
Que l'on écoute avec raison.

Les jours défilent doucement
Tels le chuchotement
De l'eau de la. rivière
Qui coule sur les pierres.

Prenons garde aux jours d'orage,
Oh ! quel dommage,
Il pleut dans nos yeux
Parce que nous sommes malheureux

Les jours passent à notre gré,
Que l'on soit triste ou gai,

Martine & Maurice

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Invité

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A l"heure du goûter

L'heure du Goûter

Juste après l'école,
Ces enfants au visage frivole,
Ont posé leur cartable,
Et glissé les pieds sous la table.

Quand sonne l'heure du goûter,
Ces petits sages aux mains lavées,
L'estomac dans les talons,
Attendent leur collation.

Par la gourmandise habités,
Ils réclament sans cesse pressés.
L'air fleure bon les châtaignes grillées,
Chacun veut sa poignée.

Une main maternelle étale,
D'un geste toujours égal,
En faisant bonne mesure
Sur les tartines, beurre et confiture.

On surprend ces regards sans suspicion,
Tournés vers cette source d'affection,
Ces anges qui remercient leur maman
De les aimer tous autant.

Ils avalent gloutonnement,
Tout en se délectant
Leur bol de lait chaud,
Devant la cheminée se chauffent le dos.

Après que ces gentils gourmets,
En chœur se soient régalés,
Voici l'heure venue,
Où ces doux affamés sont repus.

Martine &Maurice

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Invité

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Dure absence

Le paysage est dans te brouillard,
Des larmes perlent dans mon regard.
Je cherche en vain sa silhouette,
Et l'inquiétude me guette.

Devant cette absence répétée
Mon cœur ne peut se consoler.
Il me manque terriblement,
Cet être que j'aime tant.

Pourquoi n'est-il pas là
Sûrement qu'il reviendra
M'a t'il oublié
Je ne cesse d'y penser

Les jours défilent inlassablement,
Je garde pour lui ce doux sentiment.
Cette absence insupportable
Me rend inconsolable.

De lui j'ai besoin,
Pour m'en aller plus loin.
De battre mon cœur va s'arrêter,
Si je ne peux le retrouver.

Faites que cesse ma peine.
Autant que je me souvienne,
Quand il est près de moi
Mon cœur est en émoi.

Amère destinée
Nos chemins sont séparés.
Je ne peux me résigner,
De lui être éloigné

Martine & Maurice

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Invité

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Le mensonge

C'est sûr, le mensonge est hideux.
Parfois, il sert à ne pas rendre malheureux,
Car toute vérité, n'est pas bonne à dire,
Si oui il faut s'attendre au pire.

On appelle cela faire preuve de diplomatie,
Mais il n'est pas un alibi.
On doit s'en servir pour adoucir,
Aux autres l'avenir.

Il faut beaucoup de prestance,
Pour avouer tout ce que l'on pense.
Si l'on ressent un doux soulagement,
La victime l'aura reçue amèrement.

Elle s'en rappellera un bon moment
Pour oublier, il faut beaucoup de temps.
Ne pas oser dire,
C'est aussi un peu mentir,

Pour la beauté du geste,
Ne soyez pas en reste !
Tournez la langue dans votre bouche !
Même si cela vous touche.

Il y a ceux qui mentent maladivement,
Eux ressentent ce besoin continuellement,
Ils se montent des bateaux,
Pour faire des voyages encore plus beaux

Convaincus qu'ils vivent la réalité,
Ils ne sont pas prêts de se corriger.
Le mensonge n'est pas joli,
Pourtant, il reste souvent impuni

Employez le modérément !
La vérité cause des désagréments.
Il existe de doux mensonges,
Qui plongent les enfants dans les songes.

Martine & Maurice

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Invité

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Le soleil et la lune

Le soleil et la lune

Le soleil essoufflé
De nous avoir trop chauffé,
Dans les songes
Lentement se plonge.

Tout doucement il décline,
Dans le lointain s'abîme.
Il va s'endormir,
Dans l'azur va s'évanouir.

Il rêvera de nous,
Pour qu'à ses genoux
Il implore son retour
Dès l'aube de l'autre jour.

Il va nous quitter
Mais c'est de courte durée.
Quand la nuit finira,
Avec ardeur il brûlera.

Chaque soir û s'interroge,
Et de lui fait des éloges.
Pourrai-je revenir ?
Les nuages ilme faut retenir.

Sur la terre loin de moi,
Peut-être qu'us auront froid ?
Au crépuscule il voit la lune jaunie,
Voilà pourquoi il rougit.

Si l'un de l'autre ils sont épris,
Jamais ils ne seront réunis.
A tour de rôle se cèdent la place,
En se voilant la face.

Il ne peuvent s'aimer
Ni durant la journée
Ni pendant la nuit
C'est pourquoi ils s'ennuient.

Ils se croisent seulement
Au firmament
L'un s'éveille
L'autre sommeille.

Martine & Maurice

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Invité

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Les rêveurs

Les rêveurs

Sur leur petit nuage rose,
Chaque jour se posent,
Ils ont leur royaume à eux,
Ces rêveurs bienheureux.

Comme une muse au vent,
Évoluent passifs et lents.
S'il se passe quelque chose,
Ils n'y comprennent pas grand chose.

Le regard dans les nuages,
A côté d'eux, passe l'orage.
Leur raison est ailleurs,
Dans leurs rêves bien meilleurs.

Pongés dans leurs pensées,
On les voit s'envoler.
Leurs pieds ne portant pas à terre,
Ils se baladent dans l'air,

Flottant comme des anges
Pour échapper au monde étrange.
Ils sont bien plus joyeux que nous,
Et passent au-dessus de tout.

Rien ne peut les atteindre,
N'allez pas les plaindre.
Ils nagent dans le bonheur,
Dans un monde tout en couleur.

On les croirait présents,
Pourtant ils sont absents
Ils se sont enivrés
Dans des parfums dorés.

Ils ne vous ont pas regardé
Lorsque vous les avez croisés
Tête levée, l'air amusé.
Laissez les planer.

Martine & Maurice

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Invité

La montagne

Petite rivière au fond de ton vallon,
Coule au creux de ton sillon,
Sans fin comme un serpent
Glisse entre tes flancs.

Les cochettes des grands troupeaux,
Tintent là-bas sur tes coteaux
Tout là-haut sur tes monts,
Le berger veille ses moutons,

Qui, dans les verts pâturages,
Broutent ton herbage.
Tes crêtes dans la brume,
On devine tes volumes.

Aux pans abrupts les edelweiss,
Solitaires princesses
Poussent là, discrètes
Inaccessibles à la cueillette.

En bas dans ta vallée,
Un village encaissé,
Beauté indescriptible,
On te voudrait indestructible.

L'aigle, de son oeil perçant,
Déchire l'air de son cri strident,
Dans le ciel décrit des ronds,
Pour nourrir ses aiglons.

Ça et là tes petits chalets de bois
Dans la campagne qui verdoie,
Longs chemins sinueux
Qui grimpent jusqu'aux deux.

Ton cheptel de vaches tout petit,
Dans ta vallée comme un semis
Aux frais sous les ombrages,
Elle paissent au bocage.

Tu me grises de ton air pur,
Mon regard perdu dans ton azur,
Autour de moi tu es immense,
Paysage de transhumance.

Martine & Maurice

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Invité

L'avenir nous dira si...

L'avenir dira si nous avons eu raison
De nous aimer avec autant de passion
Pour toi, j'ai une très grande soumission
Qui ne fait qu'accroître de saison en saison

Pour ma part, je t'ai aimé au premier jour
Espérant faire avec toi un long parcourt
Entre nous, ce n'est que de l'amour
Nous voulons qu'il dure toujours

Après une vie pleine d'anxiété
Chacun de nous cherchait à être aimé
Nos peurs, chagrins, tout cela est terminé
Maintenant, ce n'est que tendresse et gaieté

Invité

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Si je devais te décrire...

Si je devais te décrire...

Ma chérie, si un jour
On me demandait de te d’écrire
Je dirais combien tes doux sourires
Me laisse souvent sans voix à mon tour.

Et aussi, je me sentirais bien sûr obligé
De parler de ta voix si caressante
De ton univers rempli d’effets
Aux vertus bienfaisantes.

Je devrais aussi raconter
D’une façon bien sûr explicite
Pourquoi, dans tout ton être entier
Il faudra qu’un jour mon âme y habite.

J’inventerais alors, de nouveaux mots
De la langue venant de mon cœur
Car, tous ceux de mon cerveau
Ne sont plus à ta hauteur.

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Invité

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Les amoureux

Les amoureux

Quand on est amoureux,
Une étincelle est dans nos yeux.
On n'a plus le même langage,
On ne peut déchiffrer notre message.

Quel est ce doux sentiment ?
Il est si troublant.
On en perd l'appétit,
Et nous conduit vers l'insomnie.

Comment faire pour dire
A l'être que l'on veut chérir
Qu'il est toute notre vie,
Si bien qu'on en rougit.

On a peur d'être rejeté,
Si l'amour n'est pas partagé.
C'est pourquoi c'est dur d'oser
Au grand jour le dévoiler.

Durant tout le jour
On est tout à nos amours.
Emportés par l'obsession,
On n'a plus toute sa raison.

Et le soir pour nous endormir,
Dans ses bras on rêve de se blottir.
Sans cesse on cherche à le revoir,
Sans penser qu'il peut nous décevoir.

Pourquoi est-ce si éprouvant,
De lui avouer tout simplement.
Je lui dirai demain
Peut-être prendra-t-il ma main ?

On pense que c'est l'autre qui le dira,
Ainsi cela nous soulagera
D'une tâche trop dure
Qui n'est pas de notre envergure.

Il faut beaucoup de courage
Et se mettre à l'ouvrage
Pour montrer le premier
Combien l'on peut l'aimer.

Devant nous le bonheur passera,
Si notre flamme on ne déclare pas
Alors au diable notre timidité
Notre amour il faut lui avouer

Martine & Maurice

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Invité

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Seuls au monde

Seuls au monde

Celle qui m'aide à aimer la vie,
Toi, qui réchauffe mon cœur,
Qui m'apporte le bonheur
Dont mon cœur se ravit.

Soyons seuls au monde
En oubliant tous les autres
Ne soyons plus jamais pauvres
Il n'y a plus que toi qui compte

Nous avons découvert l'amour
Il a pénétré dans nos corps
Alors, d'un parfait accord
Gardons le toujours.

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Invité

Merci j'aime

Invité

Adelette a écrit:: Merci j'aime

Merci d'aimer Adelette
:b nuit:

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Invité

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Le mauvais temps

Le mauvais temps

Le temps s'assombrit,
Brusquement tout s'obscurcit,
Comme si déjà le crépuscule
Dans la nuit nous bascule.

Les arbres plient
Sous la rafale qui rugit.
On dirait le déluge,
Sûr qu'il y aura du grabuge.

Les branches craquent,
Sous les bourrasques,
Elles gisent à terre,
On se croirait en enfer,

Elles partent au tombeau,
Mais quand fera-t-il beau ?
Le ciel est malheureux,
L'éclair l'a fendu en deux,

Il s'est mis en colère,
Sous les coups de tonnerre.
Maintenant voila qu'il pleure
Pour épancher tous ses malheurs.

Puis bientôt il sourit,
Le soleil, après l'orage, suit.
Le ciel va se consoler,
Le vent s'est apaisé,

Disparaissent les nuages,
Au beau temps quel outrage.
C'est grâce à l'arc en del,
De couleur au pluriel,

Avec son ambition,
La tourmente a fait faux bond.
S'enfuit le mauvais temps,
A grands pas de géant,

En paix, les nues rosies
Au loin, semblent endormies.

Martine & Maurice

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Invité

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Laisse moi entrer

Ta porte close

Déjà le jour décline
En son enchantement
L’herbe folle s’incline
Sous les pas du couchant

Les ronces ont effacé
Le chemin de mon cœur
Sur les traces du passé
Vient gémir ma douleur.

Mon âme se réfugie
En nos premiers printemps
Toi contre moi blottie
J’allais par tous les temps

Je me sens tout chose
Et tout devient odieux
Devant ta porte close
Et mon rêve malheureux.

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Invité

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Près de moi

Près de moi

Voici le chemin
Que suit ma mémoire
Si je cherche ta main
Où finit notre histoire,

Quand ton doux souvenir
Vient battre ma porte
Là, il me faut m'enfuir
Où le temps m'emporte.

Me penche pour te voir
De fenêtre en fenêtre
Et devant le miroir
L'amour peut reparaître,

Te voir à contre-jour
Ou par transparence
Je sais que mon amour
Se nourrit d'espérance,

Où j'ai semé mes jours
Qu'importe me voici
Tu dormiras toujours
A l'ombre de l'oubli.

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Invité

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La dispute

La dispute

A propos de tout et de rien,
La dispute bat son plein.

Pourquoi cela nous arrange,
Quand l'autre cela dérange.
Sous l'avalanche d'injures,
Se creusent les blessures.

Qui de l'autre a raison ?
Qu'importe la façon
Dont elle a commencé,
Elle ne peut s'arrêter.

Qui a attaqué le premier ?
Déjà c'est oublié.
Si quelqu'un veut intervenir,
C'est encore pire.

Qu'il se mêle de ses affaires !
Et qu'il nous laisse faire.
C'est à qui criera le plus fort,
Même si l'on a tort.

C'est au-dessus de soi,
Pourtant l'autre dit "tais-toi"
C'est pour apaiser,
Ce discours malaisé.

Personne ne veut savoir,
La fin de l'histoire,
Au fond de nous on s'aime,
Où est donc le problème ?

D'un étrange refrain,
La dispute bat son plein.

Martine & Maurice

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Invité

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Les méchants

Les méchants
Montrent toujours les dents.
Si l'on sollicite un sourire,
Il faut s'attendre au pire.
Ils sont odieux
Devant les gens malheureux.
Si quelqu'un pleure,
Ils se réjouissent de l'intérieur
Du malheur des autres
Se disent, à qui la faute ?
Jamais cela ne vient d'eux
Ils se voient trop généreux.
S'ils font de la peine,
Jamais ne s'en souviennent.
On ne peut leur en vouloir,
Ils le font sans le savoir.
Vous leur devez tout,
Après tout
Donnez le meilleur de vous-même,
Vous croyez qu'ils vous aiment ?
Quand ils vous ont tout pris,
Ils vous rejettent avec mépris.
Vous leur avez fait confiance
Sans méfiance.
Ils vous ont détruit,
Après vous avoir trahis.
Avant de signer un pacte d'amitié,
On devrait les étudier.
Avec leur fausse loyauté,
Ils voudraient vous posséder.
En montrant de quoi ils sont capables,
Par ce fait sont-ils coupables ?
Ne les rendez pas bienveillants !
Vous perdez votre temps.
On ne serait pas meilleurs,
Si par ailleurs
Nous aussi l'on dit,
Qu'un jour ils seront punis.
Laissons tous les méchants
Pour quelques instants.
Ils ne se sentiront pas visés,
Puisqu'ils se sont innocentés
Tournons-nous vers les gentils,
Ils seront nos amis,
Faisons preuve de diplomatie,
Pour réussir dans la vie.
Il existe le pardon,
J'aimerais leur en faire don.

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Invité

provence a écrit:

De rien Provence, merci
bonne nuit2

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Invité

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Souvenirs d'autrefois

De nos aïeux nous avons hérité,
Tant de choses oui détiennent des secrets.
Les glaces dorées ont vu défiler les portraits
De votre famille qui dans elles se mirait
Elles vous en diraient tant !
Mais elles ont prêté serment.
Le broc posé dans sa cuvette
N'est plus témoin d'intimes toilettes.
Des chandeliers surmontés de bougies,
Ne scintillent plus de leur clarté jaunie.
Sagement pendue le long du mur,
La bassinoire, c'est à coup sûr,
Ne se rappelle plus, de braises chargée
Combien de lits elle a dû réchauffer.
Encore parfumé, le moulin à café,
Que faisait tourner un bras musclé
Pour écraser chaque matin les grains
De l'arôme lui s'en souvient.
Une lampe à pétrole au réservoir vide,
Ne promène plus sa lumière livide.
La comtoise marque les heures révolues
Loin de vos chers disparus.
Les casseroles de cuivre ne tintent plus,
Dans la cuisine elles sont suspendues.
Le fer à repasser chauffé dans les tisons,
Qu'une main agile glissait sur les jupons
A plus rien ne s'emploie !
Il y a bien longtemps qu'il est froid.
Sur la table de la salle à manger,
Est coquettement jetée
Une nappe brodée à la main
Que l'on sortait les jours de festin.
Le piano reste muet,
Personne ne sait en jouer
Il a perdu ces airs d'autrefois
Que l'on chantait à pleine voix.
La bassine à confitures,
A vu tellement de jolies figures
Des bambins léchant la cuillère de bois
Avec émoi, elle les revoit.
Ils ont cessé de s'animer,
Symboles du passé.
Ils ont pris de la valeur
Surtout dans nos cœurs.
En paix, dormez
Pour la postérité.

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bonjour ha! et bien tu arrêtes un peu avec "ta vivi" c'est bien là tu as mis une belle poésie merci bravo a bientôt te lire

Invité

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Une vieille masure

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Une vieille masure

Debout comme un apôtre
Seule parmi les autres,

Cette bicoque boiteuse,
A la mine piteuse,
Jadis accueillante
Glisse sur la pente.

Elle partira en poussière,
Sa vie n'est qu'éphémère.
S'effrite son crépi,
Il nous prend le dépit.

Ni fenêtre ni porte,
Le vent dans son élan l'emporte.

Sur ses murs moisis,
Sont peints des soleils rabougris,
Ou autres hideux dessins
Témoins de son tragique destin.

Tout est de guingois,
La tourmente a décapité son toit,
Son escalier vermoulu
Débouche sur un coin de ciel aperçu.

Les ardoises brisées à terre
Gisent près du paratonnerre.

Bientôt elle connaîtra le supplice
De toutes vieilles bâtisses,
Elle va tomber à nos pieds,
Abattue pour embellir le quartier.

Le passé disparaîtra,
Étouffé sous les gravats.

Seuls des pigeons tranquilles,
Y avaient élu domicile,
Ailleurs ils chercheront
Pour eux une autre maison.

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une belle poésie bravo j'aime te lire amitiés Simone

Invité

provence a écrit:: une belle poésie bravo j'aime te lire amitiés Simone

Merci à toi Simone, bises
Voici ma poésie - Page 13 4072944077

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Invité

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Joies d’enfants

Joies d'enfants

J'aime ces rires d'enfants,
Sentiments éprouvants.
yeux malicieux et remplis de gaité,
Joues gonflées, de fossettes trouées.

Les enfants bercés par l'innocence.
Sont la preuve de tant d'insouciance.
Jolis minois semés de taches de rousseur,
D'où émane la candeur.

Leur joie fait naître le bonheur,
Espiègles aux traits rieurs,
Beaux visages ronds,
Des mèches blondes sur leur front.

Larges sourires pleins de douceur,
Pénètrent dans nos coeurs.
Souvent intelligents,
Parfois turbulents.

Ces chérubins nous donnent tant d'amour,
Tapissent notre vie de velours,
Aux larmes, ils nous émeuvent,
Dès qu'ils le peuvent.

Ils sont gentiment proches de nous,
Même les petits voyous

Martine & Maurice

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Invité

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Je vais enfin retrouver une vie saine
Pour écrire de nouveau à celle que j'aime
Son petit billet d'amour journalier
Qu'elle découvre chaque matin à son levé

Après un deuil récent dans la famille
Des ennuis avec un indésirable
Je dirais même exécrable
Tout redevient facile

Me voici de retour
Pour de nouveaux écrits
A bientôt mes chers amis(ies)
Je vous rejoins enfin pour toujours

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Invité

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Le plus beau dessin

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Le plus beau dessin

Pour nous les plus beaux dessins,
Sont faits par notre main.
C'est surtout notre coeur
Qui ajoute les couleurs.

Le crayon suit les contours
De l'image vue avec amour,
L'magination pour tout bagage,
Loin on part en voyage.

C'est une cheminée qui fume,
Un ciel bleu que le soleil allume,
Un oiseau qui chante tout là- haut,
Les détours d'un ruisseau.

Une fleur au jardin,
Dans notre tête tout va bien,
Notre dessin reflète notre esprit,
Même si l'on est encore petit.

L'enfant a bien raison
De dessiner sa maison,
Elle est l'âme de notre enfance,
Pour nous elle a tant d'importance.

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Invité

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Votre grâce

Votre grâce

Là, une niche dans le grand mur,
Tant de lierre tant de verdure
Et puis vous.

Oui vous, la belle dame de pierre
Quand s’ajoutent ombre et lumière
A votre grâce

Qu’à vos côtés un pigeon s’attarde
Et lentement le temps vous farde
De grisaille.

Un léger drapé sur votre épaule
Vous habille et le vent frôle
Votre sein nu

Tant épris il dépose à vos pieds
Tant de pétales de roses parfumés
Dans un soupir,

Il semble venir vous courtiser
Dans son étreinte vous restez
Impassible.

Là, une niche dans le grand mur,
Tant de lierre tant de verdure
Et votre grâce

Martine & Maurice

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Invité

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Amour mérité ?

Amour mérité ?

J'ai demandé à mon cœur, à mon faible cœur :
Crois-tu que j'ai assez prouvé que j'aime
Celle, avec qui j'ai retrouvé le bonheur ?
Il m'a répondu oui, pas de problème

Il m'a dit aussi continu de l'aimer
Car, un beau jour assez proche
Elle finira bien par craquer
Et ce sera dans la poche

J'ai remercié mon cœur
Pour cette très bonne vérité
Car, je l'aime avec tant d'ardeur
Je l'aurai quand même bien mérité.

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Invité

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Jeux de plage

Jeux de plage

J'écrirai ton nom sur le sable mouillé
Même s'il est effacé à la prochaine marée
Le monde entier saura que tu es aimée
Que nous deux, notre amour est entier.

Malgré la foule, nous serons seuls au monde
Car, l'amitié qui nous unit est trop profonde,
Pour que l'on soit gêné par ce qui nous entoure
Rien, ni personne ne gâchera notre amour.

Nos jeux de plage ne seront que tendresse
Pour cela, nous avons tellement d'adresse
De t'aimer, je n'aurais jamais de paresse
Mais toujours, de l'extrême gentillesse.

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Invité

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La main

La main

Nous avons tous deux mains,
Unies dans un geste qui ne fait qu'un.
C'est la même personne qui les diriges,
Il faut qu'on les oblige.

Voici la main tendue
Pour un service rendu,
La main légère
Que l'on espère.

La main courante
Pour descendre une pente,
La main qui blesse
Elle manque de noblesse.

La main qui bat la mesure
Les notes sonnent à bonne allure,
La main qui tremble
Elle va où bon lui semble

La main qui fait signe
Au loin elle nous désigne,
La main verte
Pour les plantes expertes.

La main forte
Dans l'embarras qu'elle nous sorte !
La main qui nous retient
Avec la vie elle crée le lien.

Celle qui n'ose plus
De peur d'être déçue.
Dans le creux de notre main,
On lit les lignes du destin.

Martine & Maurice

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Invité

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Pensées...

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Pensées de l'aimée à son chéri

J'aime la douceur de son regard,
Ses mots tendres à mon égard,
Et par-dessus tout, sa promesse
Faite pour que rien ne me blesse.

J'aime sa beauté intérieure,
Sa main lorsqu'elle m'effleure,
Je crois sa pensée si pure,
Incapable d'une seule injure.

J'aime quand timidement il ose,
Que sur moi ses yeux se posent,
A la fois homme, à la fois sage,
II reflète une double image.

J'aime son âme se laissant bercer
Comme une barque sur l'onde reposée,
Pareil à l'éternité des cieux,
A mon cœur, il est précieux.

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Invité

Douces aquarelles

Douces aquarelles

Des tons pastels mauves et bleus,
Aux frêles couleurs roses vaporeux,
Nos yeux dans la tristesse fondent,
Pareils aux larmes ils se confondent

Aurore de toi la brume se joue,
Dessins légers juste un peu flous,
Dans la chambre claire au soleil levant,
L'azur timide bleuît la croisée lentement.

Les teintes entre elles se marient,
Devant nous douce cérémonie,
Regard plongé dans les eaux profondes,
Aquarelle tu trembles comme l'onde.

L'esprit vagabond dans ce précieux mélange
Éveille en nous une sensation étrange,
Sur notre visage de frais embruns,
Bercé par la mer et l'horizon sans fin.

Mal définis éclaboussés d'écume,
Il nous faut deviner les volumes,
Les limpides pâleurs des camaïeux,
Nous rappellent la douceur des cieux,

Sereines et tendres nuances estompées,
Ainsi que les arbres dans les frimas givrés,
Univers harmonieux et féerique,
Paradis on entend ta paisible musique.

Martine & Maurice

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Invité

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La lampe

la lampe

Lampe d'où la lumière jaillit,
Aux murs tu projettes des croquis,
Ton âme est sensible et profonde,
Oh ! déesse tu émerges des ondes.

Doucement tu éclaires nos nuits,
Toi noble soleil de minuit,
Jamais tu ne nous éblouis,
En flânant sur nos sourcils.

Seule dans un petit coin sombre,
Paisible tu t'endors dans l'ombre,
Puis tu renais chaque soir,
Dans le néant tombe le noir.

Autour de toi ton faisceau,
Tel une nymphe sortant des eaux,
Tu embellis toute la maison,
Toi princesse aux doux rayons.

Tu as remplacé les bougies,
Avec leur auréole jaunie,
Etoile, tu nous es apparue
Lorsque la lumière fût.

Martine & Maurice

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Invité

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Les jets d'eau

Les jets d'eau

Derrière moi les jours se multiplient,
J'entends une voix claire,
On me parle ? mais non c'est la pluie !
Entre les nuages un éclair.

A voir tomber l'eau pure venant du ciel,
Mêlée à celle des fontaines,
Une à une, petites gouttes à mon oreille,
Chantent la douce aubaine.

Mais que font donc tous ces anges là-haut ?
Aors de plus en plus hardis,
Ensemble jouent parfois avec les jets d'eau,
Au paisible jardin du paradis.

Et quand les cieux m'appelleront près d'eux,
Avec une brassée de fleurs,
Oh ! je partirai, juste en fermant les yeux,
Sans entendre vos pleurs.

Martine & Maurice

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Invité

Amour blessé

Amour blessé

Tu écrirais amour en majuscules,
Ne vois-tu pas que tu es ridicule,
A ses pieds, elle te trouve minuscule,
Ton temps réglé comme une pendule,
Pendu à ses lèvres jusqu'au crépuscule,
Dans la folie, trébuche ton âme crédule.
Elle t'apparaît chaque nuit en une libellule,
Pour elle, tu rédigerais un bel opuscule,
Devant son mépris prends garde et recule,
Dans sa vie tu n'es plus qu'une virgule,
Pareil à ton sang dans tes veines circule,
Cette femme est en toi, ton esprit bascule.
Elle te retient prisonnier de ses tentacules,
Comme la pieuvre en toi son poison véhicule,
Tu fais le beau loi aussi, hélas tu fabules,
Semblable au criquet jusqu'aux aurores stridule,
Sous son balcon ton violon langoureux module,
Pour elle ce chant d'amour s'envole dans une bulle.
Sous tes caresses son corps se plie et ondule
C'est elle qui te provoques et tu adules
Au coin de ta bouche vois cette ridule
Son sourire narquois te joue un préambule
Oublie cette femme odieuse et sans scrupule
Amour blessé rends-toi, enfin capitule.

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Invité

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Le chant des profondeurs

Le chant des profondeurs

Par une nuit au ras des flots,
L'or de la lune comme un falot,
Fait briller parfois mille joyaux,
Féerique parure des déesses des eaux.

Oh ! princesses des mers profondes,
Flotte leur longue chevelure blonde
Durant les nuits de lune ronde,
Lentement elles émergent des ondes.

Coiffées de diadème scintillant,
Pareil à des étoiles au firmament,
Douces promesses aux écailles d'argent,
Marins, prenez garde à leur chant.

Ce chant d'amour perfide vous gagnera,
Leur voix claire doucement vous perdra,
Marins, méfiez-vous du doux appas
La vague de l'océan redoutable noiera.

Navigateurs pleins d'orgueil et d'émoi,
Le dangereux écueil vous guette sournois,
Pour ces sirènes vous n'êtes qu'une proie,
Elles disparaissent quand la lune décroît.

Leur étrange beauté vous désarme,
Ne succombez pas à leurs charmes
Vous irez par le fond sans arme,
Elles ne verseront aucune larme.

Vous prierez le Dieu Neptune à genoux,
Vous qui craignez tellement son courroux,
D'épargner marins et navires devenus fous
Confondant les reflets de la brise qui joue.

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Invité

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Déconvenue

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Déconvenue

A me tordre les chevilles toujours,
Dans les ornières des chemins boueux,
Et mon regard fixant tout autour,
Que des arbres au tronc creux.

A parcourir sans répit respirant
La poussière des sentiers poudreux,
Pourtant je vais toujours de l'avant,
Le chagrin planté dans mes yeux.

A goûter l'amertume avec regrets,
A ma bouche loin d'être délicieux,
Par devoir, ces fruits empoisonnés
Les rejette en invoquant les cieux.

A ramer hélas à contre courant,
Je m'épuise mais il n'empêche,
Ne lâcherai les rames pour autant
Loin des rives où l'on pêche.

Quand irai-je d'un pas léger,
Sans que ce ne soit un rêve,
Sur une route de fleurs bordée,
Ainsi le cœur reposé d'une trêve ?

Au-dessus de mes larmes versées,
Un petit pont, de sa hauteur
Verra ces eaux enfin se jeter
Dans le fleuve du bonheur.

Martine & Maurice

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Invité

Bonjour Maurice
Un duo encore vraiment très beau, bravo à vous deux !

Invité

Romantica a écrit:: Bonjour Maurice
Un duo encore vraiment très beau, bravo à vous deux !

C'est gentil Romantica, merci

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Invité

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L'ombre

L'ombre

Ombre, tu nous poursuis partout,
Tu es notre double nous,
On se lève tu te mets debout,
Au soleil, longue ou à genoux.

Douce horloge du temps passé,
Timidement on te voit jouer,
Sur les cadrans solaires gravés,
Ombre tu glisses au gré de la journée.

Les bergers dans leurs pâturages,
Savaient l'heure sur ton passage,
Ombre, on ne peut te donner d'âge
Jamais on ne discerne ton visage.

Discrètement tu épouses notre destin,
Toujours sur le même chemin,
Tu danses légère dans le pâle matin,
Tu nous accompagnes sans fin.

On fait demi-tour, tu repars par là,
Accrochée sans cesse à nos pas,
Acharnée tu iras même au-delà,
Jusqu'au jour de notre trépas.

Derrière nous ou bien devant,
Du crépuscule au soleil levant,
Le temps passe, tu t'étales lentement,
Tu reposes sur nos tombes paisiblement.

Martine & Maurice

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Invité

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Rêve étrange

Rêve étrange

Chaque nuit, un rêve étrange,
Je frôle des anges, leurs auréoles.
Et ce rêve toujours me dérange,
Par la fenêtre, la nuit je m'envole.

Oh paradis, imprenable citadelle,
Saint Pierre garde le pont-levis,
Mais, comme si j'avais des ailes
Assise sur la nue, moi aussi.

Lune et soleil au même profil,
Hélas ! grand est votre chagrin,
Vous vivez une incroyable idylle,
Je veux vous rapprocher de ma main.

Et seulement vêtue d'un voile,
Pareille à la brume dans les cieux;
Je danse la-haut dans les étoiles,
Près des angelots aux doux yeux.

Martine & Maurice

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