Sujet: Alors, mon brave, ça mord ? Ven 3 Juin - 2:18
Années 50, La Ferté St Aubin. Près d'Orléans. Le village se remet de la guerre. La ville est nettoyée des derniers bombardements, les espaces de promenades sont réaménagés. Justement, la rivière 'le Cosson' offre une excellente promenade pour les nostalgiques de la marche à pied. Le maire du moment veut aménager un coin de pèche tranquille pour tous ceux qui veulent taquiner le goujon. Quand le travail sera terminé, il promet d'aller l'inaugurer en fin de soirée. Le jour venu, les élus font venir dès le matin quelques pêcheurs pour animer l'endroit afin que M. le Maire et sa clique ne trouvent pas le lieu désert au moment de leur passage. C'est ainsi que toute la journée, les pêcheurs entendent la traditionnelle phrase : -« Alors, ça mord ? », Au début, ils prenaient cela bien, répondant même gentiment. Mais à longueur de journée, cela lasse. Si bien que le soir, il ne restait plus qu'un petit vieux avec sa ligne ; M. le Maire arrive comme prévu admirer le travail qu'il avait fait faire... Il s'adresse donc au seul pêcheur présent et lui lance :-«Alors, mon brave, ça mord ? L'intéresser, sans se retourner explose. -« Y en a marre avec vos questions à la con depuis ce matin, pouvez pas me foutre la paix ? Puis, se retournant enfin... -« Oh pardon M. le Maire... »
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Sujet: Les risques du métier Dim 17 Juil - 1:28
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Les risques du métier
De mes dix années de distribution de pub, après ma retraite, j'avais pour camarades des hommes et femmes soient, comme moi retraités ou, d'autres qui, complétant leur activité, faisaient ce travail en plus pour améliorer leur fin de mois. J'avais comme bon collègue, un ancien chauffeur de taxis de la ville d'Orléans. Il aimait me raconter des anecdotes de son ancien métier, tout comme moi, mes aventures du bout du monde. Je me souviens d'une de ses mésaventures. -« Un jour, je prends une cliente en sortie de gare, elle désire se rendre chez elle, dans un petit village voisin. Elle n'avait qu'un petit bagage à main, je n'ai donc pas eu besoin d'ouvrir mon coffre pour un bagage plus encombrant. Je sortais à peine du parking de la gare quand ma cliente, d'une vois sèche me demande de m'arrêter. Pensant qu'elle avait oublié quelque chose à faire avant de rentrer chez elle, je me gare tranquillement. Devant mon étonnement, elle me dit qu'elle ne veut plus faire le trajet avec un alcoolique, car je sentais l'alcool à plein nez et qu'elle voulait sortir de mon véhicule. Je mis quelques secondes à comprendre cette dame. La vérité jailli enfin. Pour la course d'avant, j'avais pris un homme avec des bouteilles d'alcool. Mal maintenus sans doute dans mon coffre car, à l'arrivée une bouteille était cassée et s'était répandue dans tout le coffre. J'avais épongé le plus gros bien sur mais, l'odeur persistance restait dans tout l'habitacle de mon véhicule et, cette brave femme pensait que c'était moi qui empestais l'alcool. Calmement, je l'accompagnais à l'arrière pour lui prouver l'incident qui m'était arrivé. Me croyant enfin, elle se confondit en excuses et je pus continuer le voyage. ».
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Dernière édition par maurice renard le Jeu 4 Aoû - 2:36, édité 1 fois
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Sujet: Les joies du métier Mer 20 Juil - 2:21
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Les joies du métier
La piscine en terrasse de l'hôtel Mercure à Orléans
Toujours mes souvenirs de collègues de distributions de pub. Cette fois-ci, c'est un ancien chef cuistot de l'hôtel Mercure à Orléans.
Le plus bel Hôtel d'Orléans, avec piscine en terrasse, salle de musculation... C'est un endroit très prisé des acteurs, chanteurs et célébrités qui devaient faire un spectacle dans notre ville. « Un matin, la directrice nous annonce que, en fin de semaine, JOHNNY HALLYDAY , viens séjourner quelque temps dans notre hôtel. Il devait faire un récital au zénith. Chaque membre du personnel était enchanté. Chaque fois qu'il venait c'était la fête. On me demandait de mettre les petits plats dans les grands, rien n'était trop bon pour la vedette. La directrice était folle de lui, mais ceci est une autre histoire... Voilà donc notre Johnny chez nous. Bon prince, à peine arrivé il offre le champagne à tout le personnel. Nous sommes vendredi, c'est le lendemain soir qu'il doit faire son récital. On ne l'attend que samedi matin au zénith pour les répétitions. Ici, il est comme chez lui, on ne lui refuse rien. La salle du restaurant est pleine de clients. Personne ne sait que nous avons le grand Johnny dans nos murs. En fin de soirée, il reste quelques clients dans la grande salle. Par-dessus mes fourneaux, je vois Johnny se pencher près de notre patronne lui dire quelque chose à l'oreille. Elle lui sourit en répondant oui. Il enfile alors la veste d'un serveur, je lui remets un joli gâteau d'anniversaire, il rentre dans la grande salle... Imaginez un couple d'amoureux, venir ici pour fêter leur anniversaire de mariage, se faire servir par le grand Johnny en personne. Après un moment de stupeur, reconnaissant leur idole, tous les convives applaudirent notre vedette. Voilà maurice, j'ai à peu-près les mêmes histoires avec Eddy Mitchell , Francis Perrin et bien d'autres encore.."
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Sujet: Re: Alors, mon brave, ça mord ?
Alors, mon brave, ça mord ?
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